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Le marché du pétrole dans les années 90

Publié le 27/02/2008

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Un équilibre précaire. L'engorgement des marchés pétroliers est tel que la moindre offre supplémentaire de brut fait craindre un effondre­ment des cours. En 1992, le prix du baril oscille autour de 20 dollars.

Un marché acheteur plus diversifié. Jusqu'en 1960, l'offre étant supérieure à la demande, l'acheteur fixait à son gré le prix du brut et le marché était contrôlé par les sept grandes compagnies internationales. Puis, de nouvelles compagnies concurrentes apparurent : indépen­dants, sociétés nationales qui, animées par des stratégies différentes, passent des accords directs avec les pays producteurs.

« Le pétrole, un commerce international • Les flux pétroliers ■ Exportations et consom mation : un décalage géographique • Exportations : primauté du Moyen-Orient.

A lui seul, il effectue 49,8 % des ventes de pétrole commercialisé dans le monde en 1991 (fig.

4). • Importations : un marché stabilisé.

Les plus gros consommateurs restent les grands pays industriels : États-Unis (26,4 % des importa­ tions totales), Japon (16,6 %), Italie (6,6 %), ex-RFA (7 %), France(9 %) ... • Le premier marché du monde.

La plupart des pays exportateurs étant encore de modestes consommateurs, la disparité géographique entre la demande et l'offre explique l'importance des échanges.

À lui seul, le pétrole représente 9,5 % de la valeur du commerce mondial. ■ Les princ ipaux flux pé tr oliers.

Les flux Intercontinentaux sont assurés par des réseaux terrestres (oléoducs) ou maritimes.

Les routes océaniques soulignent la pré­ pondérance du Moyen-Orient dans rapprov1s1onneme énergétique du monde occidental empruntant le détroit d'Onnuz (fig.

1 et 5).

■ Le transport des produits pétroliers.

Les nouvelles zones de production étant plus proches des grandes régions de consommation, la surcapacité de la flotte pétrolière mondiale est de 50 % : de nombreux super-tankers ont été désannés, d'autres naviguent sous pavillons de complaisance (Liberia, Panama) parfois à la limite de la sé­ curité (naufrage de l'Exxon Valdez 1989).

f> Un marché non maîtrisé ■ Les acteurs : acheteurs et vendeurs de pétrole • Un marché acheteur plus diversifié.

Jusqu'en 1960, l'offre étant supérieure à la demande, l'acheteur fixait à son gré le prix du brut et le marché était contrôlé par les sept grandes compagnies internationales. Puis, de nouvelles compagnies concurrentes apparurent : " indépen­ dants », sociétés nationales qui, animées par des stratégies différentes, passent des accords directs avec les pays producteurs. • Un marché vendeur bouleversé.

En 1960 naissait l'OPEP*, associa­ tion de 5 puis de 13 producteurs (fig.

7).

Cette " Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole » se proposait de stopper la baisse des prix du pétrole et d'en réguler la production par l'instauration de quotas natio­ naux.

Les prix montent plus rapidement et les consommateurs occiden­ taux perdent la maîtrise d'un marché vital pour leurs économies (fig.

6). ■ Deux « chocs » pétroliers.

En 1973 et 1979, l'OPEP augmente le prix du brut qui passe de 2,9 $ le baril (1973) à 34 $ en 1982 (fig.

6). ■ Le « contre-choc » (1982-1986).

Sous l'effet de la hausse des prix, la demande mondiale se contracta, tirant les cours vers le bas (11 $). ■ Un équilibre précaire.

L'engorgement des marchés pétroliers est tel que la moindre offre supplémentaire de brut fait craindre un effondre­ ment des cours.

En 1992, le prix du baril oscille autour de 20 dollars.. »

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