Devoir de Philosophie

LE MARIAGE MYSTIQUE DE SAINTE CATHERINE - LE PARMESAN

Publié le 11/03/2012

Extrait du document

mariage

...

mariage

« Analyse ....., Le Parmesan a développé cette scène sacrée sur différents plans : au tout premier se trouvent saint Joseph et la roue, attribut de sainte Cathe­ rine d'Alexandrie, laquelle est en retrait, tendant la main vers l'Enfant Jésus qui lui passe au doigt une alliance tout en regardant sa Mère qui le tient dans son giron.

Dans le fond, une porte introduit le spectateur dans un intérieur où l'on distingue deux personnages.

L'obscurité de l'endroit est brisée par la lumière qui filtre de trois sources différentes et éclaire les prota­ gonistes.

Le tableau fut étudié pour la première fois en 1950 par Freedberg, lequel l'a ttribua au Parme­ san en le datant de l'époque du séjour à Rome de l'artiste.

Selon l 'opinion d'autres spécialistes, l'œuvre daterait au contraire de l'arrivée du peintre à Bologne en 1527 , voire de l'année suivante.

Cependant, il n'y a pas que la forte influence de Raphaël et des artistes travaillant dans son atelier qui fasse pencher pour un travail romain mais aussi certains dessins qui ne peuvent être ratta­ chés avec certitude à ce travail mais présentent des analogies de style.

La référence la plus immé­ diate semble être celle de Giulio Romano et notamment deux de ses œuvres, la Madone à la chatte (Naples , musée de Capodimonte), et la Madone à l'Enfant (Rome, Galerie nationale du palais Barberini).

L'œuvre C La toile se trouvait à l'origine dans la collec­ tion Borghèse, comme le prouve l'inventaire de 1693 où elle apparaît sous le numéro 379, chiffre que l'on peut lire en bas à droite de la peinture ; elle y était ainsi décrite : « Tableau en panneau de trois palmes la Madone et l'Enfant qui met l'anneau à sainte Catherine et saint Joseph et deux autres figures (.

..

) du Parmigianino ».

De Rome, l'œuvre fut emportée en Anglete"e par William Young Ottley pendant la période napoléonienne et, en 1814, elle se trouvait dans la collection de Wil­ liam Mor/and.

En 1832 , elle était dans la collection Normanton ; les héritiers la vendirent finalement le 29 novembre 1974 à la National Gallery de Lon­ dres .

Une copie due à un artiste inconnu figure au Wellington Museum de Londres et Tinti en fit une gravure en 1711 alors que l'œuvre se trouvait encore dans la collection Borghèse.

Le séjour du Parmesan à Rome + C'est pendant l'été 1524 que Je Parmesan quemment le Rosso Fiorentino , Perin del Vaga arriva à Rome en compagnie de son oncle mater-et Giulio Romano, tissant ainsi un réseau de ne!.

Il se présenta à la cour de Clément VII pour contacts avec les artistes les plus connus à Rome exposer plusieurs de ses œ~vres, lesquelles susci- après la mort de Raphaël.

Mais l'objectif premier tèrent beaucoup d'intérêt.

A la suite de cette ren- du peintre restait de remplacer Je grand maître contre, le souverain pontife décida de confier au disparu, « de l'imiter en toutes choses mais sur- jeune artiste la décoration Qamais exécutée) de tout en peinture ».

Son rêve, qui fut à deux doigts la « Salle des Pontifes », qu'avait commencée de se réaliser, fut brisé par les tragiques événe- Giovanni da Udine, l'un des collaborateurs de ments politiques qui amenèrent le sac de la ville Raphaël.

Chez Paolo Valdambrini, Je secrétaire de Rome par les Impériaux en 1527, et Je contrai- de Clément VII, Je Parmesan rencontrait fré- gnirent à quitter la ville.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles