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MARIVAUX : Vie et oeuvres

Publié le 08/05/2011

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marivaux

Marivaux comme Regnard est né à Paris, dont il ne quitte guère les salons. Ruiné par la faillite de Law, il est consolé momentanément par le succès de ses comédies. Mais il eut le malheur de survivre à sa gloire et son caractère aimable fit place à la misanthropie.

Il commença par écrire des parodies burlesques l'Iliade travestie (1716) le Télémaque travesti; il publia des journaux : le Spectateur français (1722- 1724), le Cabinet du Philosophe (1734) et des romans réalistes : la Vie de Marianne et le Paysan parvenu. De nos jours, il doit sa gloire à ses comédies, qui lui valurent vingt années de célébrité (1720-1740). Les plus jouées sont le Jeu de l'Amour et du Hasard (1730) et les Fausses confidences (1737). Son badinage, sentimental et spirituel à la fois, a laissé le nom de « marivaudage «, devenu légèrement ironique de nos jours; il fait de lui l'ancêtre de Musset et de Giraudoux.

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« littéraire.Un homme inventif, aventurier et ambitieux.

Fils d'un maître horloger parisien, Beaumarchais est lui-même un jeuneartisan inventif.

Il connaît une ascension sociale rapide, il est introduit à la Cour en 1759 et l'année suivante ilacquiert la charge de « secrétaire du roi », ce qui rend possible son anoblissement.

Ses activités sont très variées.Il est tour à tour: éditeur ; diplomate agent secret; financier se lançant dans des opérations plus ou moinsheureuses ; trafiquant d'armes...

Sa capacité hors du commun à toujours entreprendre l'empêche d'être abattu parles épreuves (procès, disgrâces, prison, exil, ruine...) De ce point de vue, il est le frère jumeau du Figaro qui, dansun monologue célèbre, nous dresse le tableau de son exitence tumultueuse.L'oeuvre théâtrale de Beaumarchais comprend des parades, des drames et des comédies. Les parades.

Beaumarchais commence par écrire de courtes pièces comiques, les parades, très à la mode dans labonne société de l'époque.Les intrigues, assez schématiques, sont prétextes à animer la scène avec des gags, des déguisements, des motsd'esprits, des propos grivois, des chansons, et à faire entendre une langue pseudo-populaire, truffée de pataquès(fausses liaisons). Les drames.

Beaumarchais cherche ensuite à s'illustrer par des oeuvres plus ambitieuses.

Dans son Essai sur le genredramatique sérieux, il fait l'apologie d'une forme nouvelle au XVIIIe siècle (et qui disparaîtra ensuite) qu'on appelle «drame bourgeois ».

C'est une forme de théâtre réaliste, proche des réalités contemporaines et mettant en scènedes personnages bourgeois, par laquelle Beaumarchais et d'autres auteurs comme Diderot espèrent émouvoir le public et le rendre meilleur : il s'agit de mettre l'émotion vraie au service de lamorale et de la vertu.

Les trois drames de Beaumarchais (Eugénie, Les DeuxAmis, La Mère coupable) n'ont pas obtenu de succès durable. Les comédies.

Beaumarchais s'impose dans le genre de la comédie avec deuxpièces, Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro.

Elles forment avec LaMère coupable ce qu'on appelle une trilogie qui met en scène trois épisodes dela vie d'un grand seigneur, le Comte Almaviva.

Sans renoncer à la visée moralede l'oeuvre théâtrale, Beaumarchais revendique pour la comédie une totaleliberté d'inspiration. Simplicité et complexité.

Le Barbier de Séville reprend un schéma traditionnelautour de quelques personnages et d'une intrigue simple.

En revanche LeMariage de Figaro est d'une construction complexe et virtuose.

Dans un cas:un morceau de musique de chambre ; dans l'autre : un grand mouvementsymphonique avec des scènes d'intérieur et des scènes de plein air, desscènes intimes et des scènes de foule, des actions entrecroisées où lespersonnages expriment et confrontent leurs volontés, leurs désirs, leurs rêvesjusqu'à ce que le dénouement in extremis apaise et harmonise (provisoirement?) ces multiples aspirations. La gaieté.

Cependant dans l'une et l'autre comédies Beaumarchais impose un principe dynamique qui doit emporterl'adhésion du public : la gaieté.

À propos du Barbier de Séville, il écrit: « Me livrant à mon gai caractère, j'ai [...]tenté [..] de ramener au théâtre l'ancienne et franche gaieté, en l'alliant avec le ton léger de notre plaisanterieactuelle.

» Cette gaieté, il la partage avec son personnage fétiche, Figaro qui en a fait une arme pour affronterl'existence et ses aléas : «Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer» (Le Barbier de Séville, I,2).. »

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