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6 mars 1714 : Traité de Rastatt.

Publié le 06/07/2012

Extrait du document

 

Il complète celui d’Utrecht et met fin à la guerre de Succession d’Espagne dont Philippe V, petit-fils de Louis XIV, conserve la couronne. 

 

« comporte si maladroitement lors des conférences de paix qu'il n'y récolte que mépris et moqueries.

La princesse des Ursins se sent d'autant plus humiliée que ses tentatives pour obtenir, à son profit per­ sonnel, une principauté en Hol­ lande ont échoué.

Philippe V ne peut plus raisonnablement la laisser jouir du pouvoir et de l'influence qu'elle a acquis à ses dépens.

Cet épisode entraînera finalement la chute de la prin­ cesse des Ursins.

Philippe V confirmé sur le trône d'Espagne L'Espagne mène néanmoins les négociations à terme grâce à ses deux premiers plénipo- tentiaires.

Le Il avril 171 3, Monteleon et Osuna signent la paix d'Utrecht avec la Hollan­ de, l'Angleterre, le Portugal et la Prusse .

Philippe V doit aban­ donner Gibraltar et Minorque aux Anglais.

En outre, il leur accorde l'asiento, monopole de la traite des Noirs en Améri­ que, pour trente ans.

Il ne reste plus à Philippe V d'Espagne qu'à faire la paix avec l'empereur Charles VI et le duc Victor-Amédée Il de Sa­ voie .

C'est chose faite l'année suivante.

A Rastatt, le 7 sep­ tembre 1714, le petit-fils de Louis XIV est définitivement reconnu roi d'Espagne et des colonies espagnoles.

Mais il lui ~ EDIT IONS ~ ATLAS LA FORTUNE DU BARON DE CAPRES Gouverneur de Gand, Michel Joseph de Bournonville, baron de Capres, n'ignore pas le pouvoir de madame des Ursins et fait tout son possible pour la servir dignement.

Mais il se montre à Utrecht sous un Jour ridicule, tant et si bien qu'il « tâcha à la fin de persuader qu'il n'était allé là que comme un homme de confiance de la Cour d'Espagne pour raccommoder les deux ambassadeurs de cette Couronne, qui étaient ensemble aux épées et aux couteaux ».

La princesse des Ursins ne lui en tient pourtant pas rigueur.

Elle se montre même d'une générosité déconcertante .

Parti d'Utrecht avec pertes et fracas, le baron est « fait grand d'Espagne à son retour sous le nom de duc de Bournonville, et capitaine des gardes du corps de la compagnie flamande incontinent après ».

en coûte la renonciation à la couronne de France .

Après la mort, en 1711, du Grand Dau­ phin, fils de Louis XIV, puis, en 1712, celle du duc Louis de Bourgogne, fils aîné du Grand Dauphin, le trône de France doit revenir à un tout jeune enfant, le futur Louis XV.

Le roi d'Espagne cède à l'Em­ pire les Pays-Bas espagnols, Naples, le Milanais, Mantoue et la Sardaigne .

La Sicile, érigée en royaume, échoit au duc de Savoie.

Philippe V conserve son trône, pour lequel il s'est battu pen­ dant douze ans.

Si les Bour­ bons ont renoncé les uns à la Couronne d'Espagne, les au­ tres à la Couronne de France , la Péninsule va cependant s'ou­ vrir aux idées françaises et européennes .

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