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Marsupiaux et Monotrèmes

Publié le 17/09/2013

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Chez les mammifères placentaires, le développement des petits est en quasi-totalité assuré à l'intérieur du ventre de la mère.

Marsupiaux et monotrèmes sont également des mammifères, mais leur reproduction suit des règles bien différentes !

L

es monotrèmes —que l'on rapproche des rep-tiles car leur petits naissent dans des oeufs—puis les marsupiaux furent les premiers mam-mifères à peupler la Terre.

Les modes de reproduction de ces deux ordres d'animaux attestent d'ailleurs de leur ancienneté. En effet, si 95% des mammifères actuels portent leur progéniture dans l'utérus où elle est nourrie par le placenta jusqu'à son complet développe¬ment —on parle de mammifères placentaires—, c'est avant tout par nécessité de les protéger de l'envi¬ronnement et des prédateurs. Premiers mammi¬fères terrestres, monotrèmes et marsupiaux béné¬ficièrent à leurs origines de conditions privilégiées d'existence : la concurrence entre animaux ter¬restres étant réduite, le développement de leur pro¬géniture pouvait être partiellement externe.

« 4 2- Le premier petit tète dans la poche de sa mère.

À Les différentes étapes de la - 00 reproduction chez le kangourou roux.

Le premier embryon rampe jusqu'à la poche, suivant la trace de salive laissée par la mère.

Un deuxième oeuf fécondé se développe quand le premier petit commence à moins téter.

3.

L'allaitement du premier jeune se ralentit.

4 Deuxième naissance environ 7 mois après le deuxième accouplement.

Le premier jeune a quitté la poche maternelle.

5- Le deuxième tète encore dans la poche maternelle et le premier retourne téter de temps à autre.

1- Première naissance 33 jours après l'accouplement le deuxième accouplement aura lieu 2 jours plus tard.

Marsupiaux et Monotrèmes Les grands kangourous passent la journée en groupe à brouter dans les plaines her4euses, de préférence en bordure de forêt.

Les rats-kangou- rous sont des espèces de petite taille et plutôt soli- taires.

Dans les paysages ouverts, les kangourous gris de l'Est et de l'Ouest de l'Australie, les walla- bies, les wailaroos et les kangourous roux se dépla- cent rarement seuls; la plupart vivent en groupes familiaux d'une dizaine d'individus.

Le koala Les koalas ont failli disparaître au début du siècle.

C'est en masse que les pionniers les massacrèrent pour leur fourrure douce et épaisse.

Fort heureu- sement, l'interdiction de cette chasse et les efforts de protection ont permis de sauver l'espèce.

Le koala est un animal nocturne vivant uni- quement dans les forêts de l'Est australien.

De larges pattes dotées de fortes griffes tranchantes, avec les premier et deuxième doigts opposables, lui per- mettent de grimper aux arbres avec aisance: il se nourrit exclusivement de feuilles d'eucalyptus.

Comme celles-ci sont fibreuses et pauvres en pro- téines, un adulte doit en consommer de grandes quantités (jusqu'à 500 grammes par nuit) pour satis- faire atis faire ses besoins.

La lenteur caractéristique de l'ani- mal est liée à ce déficit alimentaire: le koala évite tout simplement de gaspiller une énergie si diffi- cile à emmagasiner! Ses mâchoires puissantes sont pourvues d'énormes molaires aptes à broyer les feuilles d'eucalyptus.

Celles-ci renferment par ailleurs une huile piquante à base de cinéol, une substance par- ticulièrement dangereuse pour la flore intestinale.

Mais ces composés toxiques seront en quelque sorte neutralisés par le foie du koala.

Deux fois plus petit que sa femelle, le mâle est beaucoup plus actif au printemps, sillonnant son s un deuxième est immédiatement prêt à prendre sa place et à s'installer dans la poche.

Les marsupiaux qui se déplacent beaucoup, tels les kangourous, ont en général un seul petit et une poche assez profonde pour le protéger.

Cepen- dant, de nombreuses espèces d'opossums améri- cains ou de carnivores marsupiaux australiens ont jusqu'à huit (parfois plus) petits par portée.

Leur poche est un simple repli de peau autour des mamelles.

Très vite, les jeunes pèsent lourd et sont laissés au nid dès qu'ils lâchent les mamelles.

Seules les femelles d'espèces n'engendrant qu'un seul petit à la fois le transporte continuellement dans leur poche, et ce jusqu'à leur indépendance.

Les kangourous Tous les kangourous ont une morphologie iden- tique, avec des membres antérieurs réduits et des membres postérieurs puissants et allongés, bien adaptés au saut.

Les mâles sont en revanche plus grands que les femelles (parfois deux fois plus) et cette différence de taille est liée à la réelle concur- rence opposant les mâles en quête de partenaires.

En effet, seul le plus grand et le plus fort saillira les femelles réceptives et s'assurera une descendance nombreuse.

Les plus petites espèces de kangou- rous sont appelées les wallabies.

Comme les kan- gourous, leur lourde queue sert à la fois de balan- cier pendant la course et de trépied au repos.

Certains kangourous savent grimper aux arbres, mais ces espèces arboricoles se déplacent au sol dif- féremment des autres, en avançant leurs pattes pos- térieures l'une après l'autre.

Les kangourous peu- vent être forestiers ou vivre en plaine.

Le bettong xZ est le seul kangourou à vivre dans des terriers.

Les wallaroos et les wallabies des rochers aiment quant à eux les collines rocheuses, découvertes mais escarpées.

Les kangourous roux et gris sont de grands herbivores, aussi gloutons que les moutons, mais sans concurrencer ces derniers, ne consom- mant pas exactement les mêmes plantes.

A Le koala se nourrit exclusivement de feuilles d'eucalyptus qu'il choisit avec soin.

En effet, son estomac peut traiter les composés toxiques de certaines feuilles, mais d'autres lui sont fatales.

Les premiers koalas élevés en captivité furent d'ailleurs victimes de mauvais choix de feuilles.

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