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La masturbation féminine

Publié le 30/04/2012

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Kinsey remarqua que les femmes avaient tendance à interrompre assez longuement cette pratique. Il estimait qu'au cours d 'une année, 20 % des femmes se masturbaient pour 75 % des hommes célibataires et 30 % des hommes mariés. La fréquence de cette pratique par la femme varie plus fort que pour l'homme: elle va de 1 à 2 fois par an, à des séances régulières amenant des orgasmés multiples. Un autre fait intéressant ressortait des études de Kinsey: parmi les adolescentes, on trouve une corrélation frappante entre le niveau d 'éducation et la pratique de la masturbation comme expression sexuelle.

« considéraient souvent la masturbation com­ me,nocive, moralement mauvaise ou les deux à la fois, les dernières, par contre, étaient moins souvent en conflit avec le côté physi­ que ou les aspects moraux de la masturba­ tion, En ce qui concerne la technique utilisée, Kin­ s ey écrivait: 'La femme peut choisir entre des techniques plus variées que 1 'homme,' II dis­ tinguait six méthodes différentes, mais les femmes combinaient souvent ces méthodes dans leurs pratiques de la masturbation .

La stimulation du clitoris et des petites lèvres par des mouvements rythmiques d'un ou deux doigts, était de loin la méthode la plus popu­ laire.

Une autre méthode consistait à frotter les grandes lèvres et toute la région génitale.

Une troisième consistait à croiser les jambes et à exercer une pression régulière et rythmi­ que des cuisses.

Se coucher sur le dos ou sur le ventre et provoquer une tension mus­ culaire et nerveuse dans le corps en simulant des mouvements de coït, était une quatrième façon.

La cinquième était la stimulation des mammelons et la sixième la pénétration vagi­ nale avec les doigts ou un autre objet.

20 o/o seulement des femmes avaient pratiqué lapé­ nétration vaginale et la majorité de celles-ci n'avaient procédé qu'à une courte introduc­ t ion dans le vestibule du vagin et pas dans toute sa longueur .

L'homme est porté à croi­ re qu'une pénétration vaginale profonde doit être le moyen principal pour une femme d'ar­ river à une masturbation satisfaisante, mais Kinsey affirmait que c'était une erreur 'basée sur sa conception exagérée de l'importance des organes génitaux masculins dans le coït '.

Les données de Kinsey affirmaient également que la masturbation avant le mariage rendait la femme capable de répondre sexuellement dans le mariage.

Beaucoup de jeunes mariées n'ont pas fait l'expérience de l'orgasme, ce qui a souvent entraîné des prob lèmes .

Les trois quarts de celles qui avaient ces difficul­ tés n'avaient pas appris " à se masturber jusqu'à l'orgasme.

Plusieurs personnes interrogées par Shere Hite confirmèrent ce fait: la masturbation est une expérience d'apprentissage qui a un effet bénéfique sur la vie hétérosexuelle.

'Com­ ment peut-on aimer et satisfaire quelqu'un d'autre quand on ne peut se satisfaire soi­ même?' demandait l'une d'elles.

D'autre part, l'étude de 1975 montrait qu'un grand nombre de femmes, même si elles se mastur­ baient, n'étaient pas entièrement heureuses de le faire.

Certaines regrettaient même cette pratique, d'autres éprouvaient toujours des sentiments de culpabilité et beaucoup fai­ saient une différence entre le fait de l'appré­ cier physiquement ou psychologiquement.

'Un sentiment de folie est lié à cet acte', di­ sait une personne.

Une autre affirmait: 'Je me suis toujours sentie diminuée et sale par après.' Certaines ont dépassé ces sentiments de culpabilité de la masturbation et ont ap­ pris à l'apprécier, mais d'autres la considè­ rent simplement comme une façon aisée de connaître la jouissance pure.. »

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