Maxime Du Camp
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
1822-1894
Il est d'usage, sinon recommandable, d'être jaloux de l'amant qui vous remplace. Du Camp, tout au contraire, honora de sa haine l'amant qu'il supplanta. Mieux, dans la préface de ses Chants modernes (1855) où il chante en vers la gloire de la vapeur et du chemin de fer, il désigna, sans le nommer, ce prédécesseur à la vindicte des lois pour l'immoralité d'un écrit confidentiel. Quant à la dame qui l'avait préféré à Mérimée, il eut le tact de narrer ses amours dans les Forces perdues, médiocre roman à clef (1867). On consulte encore ses Souvenirs littéraires (1882), que les flaubertistes jugent perfides, et ses vastes et consciencieuses enquêtes sur Paris : Paris, ses organes, ses fonctions, sa vie (1869-1875, six vol.), qui lui valut le surnom de préfet de la Seine in partibus ; et les Convulsions de Paris (1878-1879, quatre vol.) qui lui attirèrent la haine des anciens communards. Le premier, il eut l'idée d'allier la photographie à la typographie et il illustra ainsi ses souvenirs de voyage en Orient.
Liens utiles
- SOUVENIRS LITTÉRAIRES de Maxime Du Camp (Résumé et analyse)
- Maxime Du Camp : un photographe en Egypte
- Du Camp Maxime, 1822-1894, né à Paris, écrivain français.
- Du Camp, Maxime - écrivain.
- DU CAMP, Maxime (1822 - 1894) Ecrivain et photographe, il rapporte deux cents négatifs de ses missions en Egypte, Palestine et Syrie.