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Maximilien 1er

Publié le 17/03/2012

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Elle reçut comme dot l'Artois et la Bourgogne, qui devaient se soumettre à la France. En épousant, en 1490, Anne, duchesse de Bretagne, Maximilien Ier tenta de menacer la France au nord. Mais Charles VIII, devenu roi de France en 1483, fit annuler le mariage et épousa lui-même Anne de Bretagne. Maximilien Ier réussit tout de même à reconquérir l'Artois et la Bourgogne. Pour y parvenir, il emmena Philippe, duc de Bourgogne, le seul fils de Maximilien et de Marie de Bourgogne, comme prisonnier de· guerre et le retint captif à Gand durant de longues années. En 1496, Maximilien Ier et Ferdinand II d'Aragon établirent une double convention de mariage: ...

« probation des Etats bourguignons.

Mais, quelques mois plus tard, elle rompit les pro­ messes de ce "Grand Privilège" en épousant Maximilien 1er, qui vainquit Louis XI, deux ans plus tard.

Ainsi, les Pays-Bas bourgui­ gnons demeurèrent indépendants de la Fran­ ce, grâce à l'appui d'un souverain qu'on ac­ cepta difficilement comme époux de Marie.

Marie mourut en 1482 et, après sa mort, la Bourgogne signa un accord avec la France.

Par ce traité d'Arras, il était stipulé que Mar­ guerite d'Autriche, fille de Maximilien et de Marie de Bourgogne, épouserait le dauphin, le futur Charles VIII.

Elle reçut comme dot l'Artois et la Bourgogne, qui devaient se sou­ mettre à la France.

En épousant, en 1490, Anne, duchesse de Bretagne, Maximilien Jer tenta de menacer la France au nord.

Mais Charles VIII, devenu roi de France en 1483, fit annuler le mariage et épousa lui-même Anne de Bretagne.

Maximilien 1er réussit tout de même à reconquérir l'Artois et la Bourgogne.

Pour y parvenir, il emmena Phi­ lippe, duc de Bourgogne, le seul fils de Maxi­ milien et de Marie de Bourgogne, comme pri­ sonnier de · guerre et le retint captif à Gand durant de longues années.

En 1496, Maximi­ lien 1er et Ferdinand II d'Aragon établirent une double convention de mariage: Margue­ rite d'Autriche épousait don Juan, fils du couple royal espagnol, et Philippe de Bour­ gogne épousait leur fille Jeanne.

Don Juan mourut un an après le mariage.

Jeanne et Philippe eurent un fils en 1500, qui hérita les royaumes espagnols et devint empereur, sous le nom de Charles Quint.

Maximilien n'était pas un gouverneur habile.

Ci-dessus: Des ambassadeurs rus­ ses se présentent à Maximilien.

Maximilien entretenait des rela­ tions amicales avec la Russie.

Il put ainsi faire du commerce avec le pays voisin et protéger ses fron­ tières orientales contre une atta­ que.

L'image date de l'époque de Maximilien ..

/1 accueille ses Mtes et porte tous les emblèmes de sa grande puissance.

L'empire des Habsbourg survécut pendant fort longtemps (1278-1918) et ne se disloqu{J qu'après la Première Guerre mondiale .

Ci-dessus, à droite : Illustration extraite d'un livre de chasse tyro­ lien: Maximilien à la chasse aux cerfs.

La chasse était le sport fa­ vori des nobles européens et le resta jusqu'au XXe siècle.

Au cours des ans, l'idée s'implanta, qu'un propriétaire terrien pouvait considérer tout ~tre vivant sur son domaine, comme sa propriété .

Ainsi naquit le délit de braconna­ ge.

Les régions allemandes de son royaume se muèrent rapidement en petits duchés, quasi­ ment indépendants malgré la tentative de Maximilien de freiner ce développement.

La Diète de Worms décida en 1495, d'une paix éternelle.

Des impôts furent annoncés, pour subvenir aux dépenses du pouvoir central.

Les cantons suisses refusèrent de payer et de­ vinrent indépendants en 1499, par le traité de Bâle.

A Vienne, fut érigé le Reichshofrat, sous contrôle direct de Maximilien.

On divisa le pays en un certain nombre de Kreis ou cer­ cles.

La puissance des villes augmenta et la li­ gue de Malines promit son appui à l'empe­ reur.

Entre-temps, la noblesse se rebella con­ tre.la centralisation du pouvoir, et "Maximi­ lien fut entraîné dans des guerres en Italie, contre Charles VIII, qui conquit le Milanais, mais ces hostilités finirent par vider complè­ tement les caisses de l'Etat.

Malgré ses erreurs, Maximilien 1er était fort apprécié de ses contemporains.

Très habile dans les tournois, il reçut le nom de "dernier des chevaliers".

Il fut également à la hauteur de sa tâche comme chef de guerre et capable de supporter avec ses soldats les fatigues d'u­ ne campagne.

Machiavel a dit de lui qu'il fut un homme courageux et juste, un auditeur attentif et un exemple de vertu.

Si la centralisation était loin d'être parfaite, si les problèmes financiers restaient cruciaux, Maximilien, personnalité complexe, prince brillant et fastueux, bon capitaine, érudit, protecteur des humanistes et des artistes et en même temps imprégné d'idéal chevaleresque, laissait à son successeur Charles Quint un empire qui dominait la moitié de l'Europe.. »

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