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Les Mayas du Mexique à travers les statuettes funéraires de l'ile de Jaïna

Publié le 17/12/2011

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Les Mayas constituaient, avant la conquête espagnole, un immense empire qui couvrait, outre la partie méridionale du Mexique, les actuels Honduras, Honduras britannique el le Guatémala. Leur pays éclaté, ils se sont longtemps réfugiés dans la grande forêt tropicale où ils formaient de petits groupes dispersés et peu nombreux. Leur population a retrouvé aujourd'hui son ancienne densité, si elle ne l'a pas dépassée. A la tutelle coloniale a succédé un intérêt nouveau pour une civilisation qui reste une des plus fécondes, une des plus remarquables et aussi une des plus mystérieuses de l'ancienne Amérique. Les Mayas en ont pris conscience et ils s'ingénient maintenant à faire survivre leurs anciennes coutumes. L'ethnologie, de son côté, s'efforce, à travers ce qui reste de la culture maya d'atteindre son noyau. On en est pour l'instant un peu réduit à rester à la surface. L'écriture de ce peuple est toujours illisible malgré des tentatives plus spectaculaires que convaincantes.

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« du monde et à la civilisation méditerranéenne, elle perd vite son originalité.

La proximité des grandes civilisations de la Méditerranée et du Proche-Orient devait néces­ sairement marquer des populations qui eurent tôt l'occasion de commercer avec celles-ci, si­ non d'en subir la volonté de conquête.

L'art thrace, comme il apparaît au Petit Palais, est souvent tributaire de Mycènes, dans ses for­ mes les plus anciennes, ou de l'Asie mineure, de la Grèce classique, et surtout de la Grèce hellenistique, par l'intermédiaire de l'art orien­ talisant.

Mais le tribut est difficile à précL ser.

Sans prétendre, comme le veulent quelques spécialistes bulgares, qu'il s'agit là d'un art totalement autonome, ce qui ne paraît pas évi­ dent, on ne peut nier que rien de ce qu'il im­ porte soit transformé par le soin des artistes du crû.

Il n'y a ni copie, ni même véritable­ ment imitation.

Tout au plus faut-il parler d'inspiration, d'emprunts libres.

Partout, on reconnaît un style, un genre, une manière, mais rarement un modèle.

Les cavaliers thraces achetaient des œuvres étrangères aux commer­ çants qui colportaient les marchandises grec­ ques jusque chez eux et on trouve des œuvres provenant du bassin méditerranéen en grand nombre dans les tombes.

Mais quand les artisans thraces étaient appelés à travailler pour quelque opulent seigneur, ils le faisaient en demandant des leçons de technique, plus qu'autre chose, aux objets importés.

Le résul­ tat est souvent étonnant car on retrouve là, comme dans un miroir obscur des œuvres qu'on croit connaître, des styles qu'on a déjà vus, mais par l'effet d'une ornementation qui ne craint pas la surcharge, et surtout d'un emmêlement de thèmes et de motifs qui con­ fond toute analyse, on a l'impression de cha­ virer dans un univers fantastique qui tire sa richesse de l'accumulation des motifs, et sa beauté de la maîtrise avec laquelle l'ensemble comme chaque partie en sont traités.

L'Orient n'est pas loin, ni la steppe.

Mais à côté de cette opulence qui sent un peu son nouveau riche décidé à faire état de sa fortune devant l'éter­ nité, on découvre des œuvres d'une rare sim­ plicité, à peine esquissées, dirait-on, tant la ligne en est pure et unie.

C'est le cas par exem­ ple, du « trésor » de Valtchitran dont les formes linéaires et le décor font singulièrement con­ traste avec la richesse de la matière.

Il n'y a que de l'or ! La maîtrise apparaît surtout dans un petit vase composé de trois récipients reliés entre eux et décorés de cannelures; il devait servir à des lustrations.

Parmi les réussites incontestables, il faut citer une applique de cuirasse figurant une victoire ailée sur un qua­ drige et une matrice de bronze destinée à coule\' des gobelets; on y voit un cerf, un griffon et toutes sortes d'animaux, d'espèces mélan­ gées, transformés en monstres.

Une applique de bronze représente une femme caressant ou tenant un serpent à trois têtes.

Une cnémide, jambière en métal, en provenance de Vratza, fait singulièrement penser par son travail aux masques funéraires de Mycènes ou de la Vallée des Rois.

Il y a dans toutes ces œuvres l'an­ nonce lointaine de thèmes qu'on retrouve dans l'art roman.

Cette imagerie étonne; sa rusti­ cité côtoie parfois la plus évidente adresse.

Si cet art rappelle d'autres formes esthétiques connues, ce n'est finalement qu'apparence.

Tout y est incertain, obscur, tout y fait appel à des données dont nous n'avons pas idée et que nous ne connaîtrons sans doute jamais.

Voilà ce qui lui confère une sorte de charme magi­ que.

On pénètre, avec lui, comme Orphée, dans quelque royaume de la nuit.

Tout y ressemble à tout et rien n'y est pareil.

On est pris à un piège; l'envoûtement commence.

La statue D'Ur-Ningirsu reconstituée au Louvre Un accord a été conclu entre le « Metropoli tan Museum of Art » d'une part et la direction des Musées de France d'autre part pour recons­ tituer une statue néo-sumérienne en albâtre gypseux dont la tête est aux Etats-Unis et le corps à Paris.

Cette marque de collaboration entre les deux musées n'est pas la première : déjà, en 1972, un accord de ce type avait été conclu lors de l'achat en copropriété d'un peigne liturgique en ivoire, avec exposition alternative de l'objet par périodes de cinq ans.

La statue, d'une hauteur de cinquante-cinq centimètres, date d'environ 2130 avant J.-C.

Elle représente Ur-Ningirsu, fils de Gudéa et prince de Lagash.

Découverte en 1924 dans un temple de Tello (l'ancien Lagash en Mésopo­ tamie), elle fut fragmentée en deux parties dont l'une fut acquise par le musée du Louvre.

L'inscription gravée sur la robe du personnage est une dédicace au dieu Ningishzidda; elle se termine en forme de vœu : « Je suis celui qui aime son dieu, y lit-on.

Que ma vie soit pro­ longée ».

Le prince Ur-Ningirsu, dont le visage reflète l'idéal de piété de cette époque, ressem­ ble très fortement à son père Gudéa, célèbre pour ses nombreuses statues, conservées prin­ cipalement au Louvre et dont l'ensemble cons­ titue l'apogée de l'art sumérien.

La statue, re· constituée dans son intégralité, doit être présentée désormais par périodes de trois ans alternativement au Louvre et au Metropolitan.

Le département des Antiquités a bénéficié de la première période d'exposition.. »

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