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Les mécanismes de régulation de la pression artérielle

Publié le 04/08/2012

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Des mécanismes de régulation interviennent constamment pour réguler la pression artérielle. Certains mécanismes interviennent dès le début de la modification de la pression artérielle ; d'autres interviennent dans un 2e temps.

LA RÉGULATION IMMÉDIATE

1 - LE RYTHME CARDIAQUE

Le rythme du coeur se modifie à la moindre variation de la pression sanguine. En cas d'hypertension, il y a excitation des nerfs du parasympathique en particulier du nerf pneumogastrique entraînant une bradycardie (ralentissement des battements cardiaques) qui diminuera la pression sanguine...

« 2 -LE CALIBRE DES V ArSSEAUX Toute variation de la pression sanguine a une inOuence sur la vaso­ motricité c'est-à-dire sur le calibre des vaisseaux.

Ainsi en cas d'hyper­ tension une vasodilatation des vaisseaux va immédiatement faire baisser la pression.

Inversement une hypotension entraîne une vaso­ constriction responsable d'une augmentation de la pression sanguine.

Les nerfs vasodilatateurs font partie du système nerveux parasym­ pathique .

Cl.

Bernard, en 1858, excite le bout périphérique de la corde du tympan qui aboutit à la glande sous-maxillaire (gl.

salivaire); il note une vasodilatation de ces vaisseaux.

Celle-ci est due à la sécrétion d'un médiateur chimique : l'acé tylcholine.

Les nerfs vasoconstricteurs font partie du système nerveux sympathi­ que.

Cl.

Bernard , en 1851 , fit l'expérience suivante sur le Lapin : la section de la chaîne sympathique au-dessus du ganglion cervical entraîne une vasodilatation des vaisseaux de l'oreille.

Inversement l 'excitation de la voie motrice de cette même chaîne provoque une constriction des vaisseaux.

Les nerfs agissent par l'intermédiaire d'un médiateur chimique : la noradrénaline.

Les centres vasoconstricteurs se trouvent : dans le plancher du Ive ventricule, dans les cornes latérales de la moelle épinière (dorso-lombaires), l ' hypothalamus et le cortex cérébral.

3 - LES CHÉMO-RÉCEPTEURS Ils sont situés le long de la crosse .aortique et au niveau des bifurcations du sinus carotidien.

Ils sont sensibles aux variations de teneur en C0 2 et en 02 du sang, du pH sanguin, de la calcémie.

Une augmentation de la teneur en C0 2 ou un début d'asphyxie entraîne une vasoconstriction et une hypertension.

Au contraire une diminution de la teneur en C0 2 dans le sang entraîne une vasodilatation et une hypotension .

Il en est de m êm e dans le cas où la teneur en 02 du sang est très faible.

Une acidose entraîne une vasoconstriction avec hypertension.

Ce sont les nerfs de Cyon et de Héring qui agissent continuellement sur les centres vasodilatateurs.. »

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