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La méchanceté des homme condamne-t-elle l'histoire è se répéter ?

Publié le 27/02/2008

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L'histoire humaine est une suite de guerres, elle semble avancer sous l'impulsion de la méchanceté humaine. L'histoire consiste-t-elle à exprimer indéfiniment la méchanceté humaine ou progresse-t-elle vers une amélioration de l'humanité? Contrairement à la technique, l'homme semble demeurer identique avec le temps. Les moeurs ne semblent pas faire de réels progrès, elles semblent parfois régresser. Bien que les temps et les lieux changent, l'histoire semble répéter un même tragédie dans des décors différents. Delà l'idée d'un éternel retour du même, d'un perpétuel recommencement du drame humain. Mais sous l'apparent recommencement des situations, on peut voir l'histoire amener des nouveautés. Par son existence même, l'histoire oblige l'homme à changer l'histoire, à réfléchir sur son passé pour ne pas le répéter. Dans ce sens l'histoire épuise les possibilités de la méchanceté pour que l'homme s'en protège. Problématique : Quand le monde change l'homme semble demeurer immobile, ce qui condamne l'histoire humaine à se répéter, est il possible que l'homme change?
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« méchanceté se manifeste donc peut être pour ne plus se répéter. L'humanité réalisée. 3. La dialectique de l'histoire avance selon Marx vers la réalisation matérielles de l'humanité.

Les rapports de force quifont avancer l'histoire sont basés sur les rapports de production.

Ils se manifestent par une lutte des classes.

Laméchanceté humaine peut être engendrée par des déséquilibres dans les rapports de production que l'histoire peutcorriger. Transition : Les grandes philosophies de l'histoire fonctionnaient sur des narratifs, c'était ce que Lyotard appelle de « grandsrécits » de l'humanité.

Aujourd'hui, nous ne pensons pas avoir la clé de l'histoire mais nous pouvons toujours essayerde construire l'avenir contre la méchanceté de l'homme. III : L'idée de progrès. La perfectibilité. 1. Rousseau parle de la perfectibilité de l'être humain.

Ce concept signifie que lanature humaine n'est pas figée, mais qu'elle est en devenir, qu'elle changeavec le temps.

Ce changement n'est pas déterminé à priori, il ne suit pas defin, de plan prédéterminé, il est soit de l'ordre d'un progrès, soit de l'ordre dela dépravation.

Cela implique que l'homme doit prendre en main son histoire etlui donner lui même ses fins. La faculté de se perfectionner, à l'aide des circonstances, développesuccessivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dansl'espèce que dans l'individu, au lieu qu'un animal est au bout dequelques mois ce qu'il sera toute sa vie, et son espèce au bout de milleans ce qu'elle était la première année de ces mille ans.

Pourquoil'homme seul est-il sujet de devenir imbécile ? N'est-ce point qu'ilretourne ainsi dans son état primitif, et que, tandis que la bête, qui n'arien acquis et qui n'a rien non plus à perdre, reste toujours avec soninstinct, l'homme, reperdant par la vieillesse ou d'autres accidents toutce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus basque la bête même ? L'homme naturel est capable de progresser, de se perfectionner.

C'est même ce qui va lui permettre de développer des techniques, et d'inventer la société, quittant ainsi l'état de nature.

De cefait, Rousseau va souligner, à la suite du texte cité, que c'est précisément cette perfectibilité qui pourrait être lacause de tous les malheurs de l'homme. Problématique. Qu'est-ce qui distingue l'homme de l'animal ? Tandis que l'animal est figé dans une conduite totalement instinctuelle,l'homme, lui, est capable de se perfectionner, en utilisant son environnement à son profit.

Ce qui le prouve, c'estque l'homme peut régresser, alors que 'animal ne le peut pas. Enjeux. On trouve ici la distinction essentielle entre l'homme et l'animal, qui du même coup permet de comprendrel'opposition entre nature et culture.

Parce qu'il est capable de progresser, de s'améliorer lui-même, et pas seulementde comprendre des choses nouvelles, l'homme est de loin supérieur à l'animal.

Mais encore lui faut-il savoir utiliser cedon : la guerre comme la médecine sont des fruits de cette perfectibilité.éléments d'explication Dans le Discours sur l'inégalité, Rousseau fait l'hypothèse d'un état de nature dans lequel l'homme aurait vécu avantl'institution de la société.

Cette hypothèse doit lui permettre de mieux comprendre l'état présent, celui de l'hommecivilisé et malheureux.L'homme naturel selon Rousseau est presque un animal : « un animal moins fort que les uns, moins agile que lesautres, mais à tout prendre organisé le plus avantageusement de tous ».

Il n'est pourtant pas totalement un animal: s'il l'était, on ne comprendrait pas qu'il ait pu devenir ce que nous voyons.

Quelle différence y a-t-il donc entre lesbêtes et nous ?Traditionnellement, les philosophes répondent que l'homme est intelligent, qu'il a une raison, bref qu'il a une natureplus « riche » que celle de l'animal.

Rousseau ne se contente pas de cette perspective qui sous-estime l'influence. »

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