Médecine: La physiothérapie

« Le massage a une action thérapeutique non négligeable.

Il active en effet la circulation du sang et rien qu'à ce titre il est déjàbénéfique, mais son effet est transitoire et éphémère.

C'est pourquoi le massage est complété par la kinésithérapie, qui a pour butde redonner au patient une fonction articulaire et musculaire la plus satisfaisante possible, qu'elle ait été perdue à la suite d'unaccident ou qu'elle résulte d'une maladie, congénitale ou non. Le kinésithérapeute combat les raideurs musculaires et les déformations articulaires ainsi que l'atrophie musculaire consécutive àune immobilisation prolongée (notamment à la suite d'une opération).Il apprend également au malade à mieux utiliser sa fonctionmusculaire.

Il fait faire à son patient, chaque fois que son état le permet, des exercices utilisant un certain nombre d'appareils oud'accessoires, fixes ou mobiles, mécaniques ou électriques.Il s'agit, entre autres, des barres parallèles, des espaliers, des haltères,de la bicyclette, des poulies ou des tapis roulants. L'ergothérapie À propos de rééducation, l'ergothérapie dans différents pays est considérée comme une branche à part entière de laphysiothérapie.

Il s'agit d'une réadaptation fonctionnelle aux gestes de la vie quotidienne.

Celle-ci est nécessaire au malade poursurmonter son handicap physique et accroître, voire retrouver totalement, son indépendance.

Pour un paralysé des jambes, parexemple, l'ergothérapie consiste à réapprendre à utiliser ses mains et ses membres supérieurs avec suffisamment de force, devitesse et de coordination pour contrebalancer son handicap.

Cette thérapie repose sur la détermination préalable des lésionsanatomiques ainsi que de leurs conséquences fonctionnelles. L'électrothérapie En France, on l'a vu, la physiothérapie tend, par un abus de langage, à désigner les moyens thérapeutiques mettant en oeuvre lescourants électriques.

Ces courants sont produits par un générateur et leur intensité est réglée par un dispositif très sensible et trèsprogressif.

Ils sont injectés à l'intérieur du corps humain à l'aide d'électrodes sèches ou humides. Une première classification des courants se fonde sur les phénomènes physiques ou chimiques qu'ils mettent en oeuvre : il s'agitde l'électrolyse, de la galvanisation ou de la diélectrolyse.Leurs indications varient en fonction de ces phénomènes.

L'électrolyseest par exemple utilisée pour la destruction des tumeurs cutanées.

Une électrode active et sèche se présente sous la forme d'uneaiguille métallique plantée dans la tumeur et reliée au pôle négatif du générateur.

L'autre électrode est humide et placée en un pointquelconque de la peau. La galvanisation s'effectue à l'aide d'électrodes humides placées soit de part et d'autre de la région à traiter (galvanisationtransversale), soit en des points terminaux (galvanisation longitudinale).

Le passage du courant galvanique produit une sensationde picotement, rougit la peau, augmente l'activité métabolique et active la circulation.

Le courant galvanique est particulièrementindiqué pour résorber les oedèmes. L'ionophorèse ou diélectrolyse est utilisée pour injecter des médicaments dans l'organisme.L'électrode humide est imprégnéed'une solution médicamenteuse, dont les ions actifs sont entraînés par le courant.

L'augmentation de l'activité cellulaire dans lesrégions parcourues par le courant favorise l'action du médicament.

Tous types de substances peuvent ainsi être administrés. Une autre classification des courants se fonde sur leurs effets biologiques.

Se classent en tête les courants excito-moteurs(courant faradique, courant galvanique rythmé et courants alternatifs de moyenne fréquence).

Ils permettent de fortifier lesmuscles en leur imposant un travail mécanique.

De brusques impulsions électriques provoquent une excitation nerveuse setraduisant par une brève contraction musculaire.

Répétées à intervalles brefs, elles permettent de maintenir la contraction pendanttoute la durée du passage du courant.

Leur action, qui équivaut à une forme de gymnastique passive, est utilisée pour entretenir etrégénérer un muscle malade. Viennent ensuite les courants stimulant la nutrition cellulaire et régulant la circulation.

Ce sont les courants continus(galvanothérapie) et les courants de haute fréquence (diathermie ou ondes courtes), qui agissent en élevant la température destissus placés dans un champ électrique entre deux électrodes.

Ils sont utilisés pour leur action locale et sédative, antispasmodique,réflexe, etc.

Ils activent la circulation sanguine, augmentent la sécrétion glandulaire et calment les douleurs d'origine traumatique. Les courants haute fréquence Ils sont de deux types : le courant diathermique et les ondes courtes.

Les électrodes à courant diathermique se présentent sous la. »