Devoir de Philosophie

Médiocrité

Publié le 24/04/2011

Extrait du document

Dans l'infini criblé d'éternelles splendeurs,

Perdu comme un atome, inconnu, solitaire,

Pour quelques jours comptés, un bloc appelé

Terre Vole avec sa vermine aux vastes profondeurs. Ses fils, blêmes, fiévreux, sous le fouet des labeurs

Marchent, insoucieux de l'immense mystère,

Et quand ils voient passer un des leurs qu'on enterre,

Saluent, et ne sont pas hérissés de stupeur. La plupart vit et meurt sans soupçonner l'histoire

Du globe, sa misère en l'éternelle gloire,

Sa future agonie au soleil moribond. Vertiges d'univers, cieux à jamais en fête Rien, ils n'auront rien su. Combien même s'en vont Sans avoir seulement visité leur planète. Jules Laforgue, le Sanglot de la Terre. Faites un commentaire composé de ce poème, en essayant d'en caractériser l'inspiration et le lyrisme.

Liens utiles