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Méditations métaphysiques [René Descartes] - fiche de lecture.

Publié le 08/05/2013

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Méditations métaphysiques [René Descartes] - fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Méditations métaphysiques [René Descartes], ouvrage de René Descartes, publié en 1641. Écrit originalement en latin (Meditationes de Prima philosophia), cet ouvrage répond à plusieurs exigences, et s'adresse à un public « spécialisé «. Il reprend les grands thèmes de la métaphysique cartésienne, déjà brièvement exposés dans la quatrième partie du Discours de la Méthode (1637) -- spiritualité de l'âme, existence de Dieu --, mais avec une précision et une rigueur d&eac...


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« 146 René DESCARTES Puh!iées en 1641, les Méditations métaphysiques (édition bilingue par J.-M.

Beys­ sade.

Garnier-Flammarion, 1979) se situent dans,!' œuvre de Descartes, entre le Discours de la méthode et les Principes de la philosophie.

L'édition de 1647, traduite en français par le duc de Luynes, a pour sous-titre : «Méditations touchant la première philosophie dans lesquelles démontrant l'existence de Dieu et la distinction de l'âme et du corps».

Ce programme résume !'intention de l'auteur dans ce texte qui se distingue du Discours de la méthode par son caractère plus nettement métaphysique, alors que les préoccupations scientifïques ont ici disparu.L'itinéraire rapidement décrit dans la quatrième partie du Discours est ici développé en latin, car l'auteur s'adresse non plus au public cultivé, mais aux philosophes et théologiens.

Descartes s'y exprime à la première personne, mais le cheminement qu'il propose peut être suivi par tous les hommes.

l A.

Les étapes du doute • Douter afin d'établir« quelque chose de ferme et de constant dans les sciences».

Constatant qu'il avait reçu depuis longtemps« quantité de fausses opinions pour véri­ tables», Descartes décide d'examiner toutes ses anciennes pensées, afin de savoir les­ quelles il peut ou non retenir.

Mais comment procéder ? Lesquelles choisir ? Il ne faut pas croire à celles qui ne sont pas totalement certaines, pas plus qu'à celles qui parais­ sent fausses mais ne le sont peut-être pas.

D'ailleurs, il est inutile de les examiner cha­ cune en particulier, car ce serait là un travail infini.

La ruine des fondements pouvant entraîner la ruine du reste del 'édifice, Descartes décide de s'attaquer d'abord aux prin­ cipes sur lesquels ses anciennes opinions étaient appuyées.

• Doute radical, hyperbolique, métaphysique.

Passant en revue tout ce dont il peut douter, Descartes s'efforce encore de défendre ce qu'il peut.

Ainsi, il lui paraît d'abord incroyable qu'on puisse douter de la valeur des sens et de la perception.

Mais peu à peu, le doute va progresser de place en place jusqu'à devenir hyperbolique.

Ainsi, on peut finalement douter de tout, de la valeur des sens et même de la vérité des mathématiques.

Certes, il y a des choses dont l'existence sensorielle ne semble pas douteuse, même si nous ne les connaissons pas par cela.

Par exemple, Descartes constate qu'il est assis au coin du feu, avec sa robe de chambre, son papier entre les mains.

Ne faudrait-il pas être un insensé dont le cerveau est prisonnier des noires vapeurs de la bile ? Une fois encore, la résistance de Descartes s'exprime:« Mais quoi? Ce sont des fous.» • Les réticences du doute.

Descartes résiste au vertige du doute, en prenant la défense de ses anciennes idées comme celle de nos expériences les plus communes.

Ainsi, l'argument du rêve ne permet pas de douter de tout, puisqu'il suppose l'existence de réalités dont il présente les images.

Les choses représentées dans le sommeil sont comme des tableaux et des peintures.

Or, ces représentations sont bien formées à partir de quelque chose de réel et de véritable.

Ainsi, par exemple, les peintres n'inventent pas des formes et des natures absolument nouvelles, mais mélangent et recomposent. »

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