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mélodrame

Publié le 20/12/2010

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Forme larmoyante du drame. La vogue en remonte à la Révolution et à l'Empire. Le mélodrame ignore les règles classiques. Il cultive en revanche l'excessif, l'inattendu, le fantastique. Il vise surtout à émouvoir un public populaire par les ficelles les plus grosses de la sensiblerie. Un des mélodrames les plus populaires en France fut le Marie Stuart (1800) de Schiller, traduit et adapté en français par Pierre Lebrun en 1820.  

Chose étrange ! c'est le mélodrame qui, rompant à la fois les liens du goût et les entraves d'un préjugé déraisonnable [...], a le premier abordé des plages où la tragédie n'avait osé se diriger. (Friedrich von Schiller, Lettres normandes, 1820.) Ce qui fait du mélodrame une basse littérature, c'est l'imbécillité de la forme et des moyens. (Émile Zola, Correspondance, « lettre à Francisque Sarcey «, 1er mars 1887.)

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