Mencius
Publié le 22/02/2012
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Descendant d'une famille princière déchue dans la principauté de Tséou (Chantoung). La pensée de Mencius (ou Mong-tseu), affranchie des liens magico-rituels, développe les doctrines de Confucius en vue de leur application aux rapports sociaux et politiques. En les défendant contre la vive concurrence des Légistes et Mohistes, il précise et approfondit les concepts d'Humanité et d'Équité. Il préconise un gouvernement par la bienfaisance. " Le Prince doit gouverner par sa vertu et son humanité..., ainsi les hommes se soumettent de leur propre accord. " " Le peuple est l'élément le plus important dans le pays, viennent ensuite les esprits du sol et des moissons, et en dernier lieu le souverain. " Sa thèse que " la nature essentielle de l'homme est bonne " l'oppose à Siun tseu. Suivant la manière dont on la cultive, les vertus innées se développent de façon vile ou noble. Son oeuvre contient enfin des éléments métaphysiques de caractère mystique qui connaîtront une grande fortune chez les Néoconfucianistes. " L'homme qui connaît sa nature essentielle connaît le Ciel. " — " Les dix mille êtres sont complets en nous. "
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- Mengzi, Meng-tseu o u Mencius, v ers 372-vers 286 avant J.
- Mengzi, Meng-tseu ou Mencius, vers 372-vers 286 avant J.
- MENG K '0 (MENG TSEU) (MENCIUS) (fin du Ive siècle-289 ?
- Mencius - philosophie.