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Le Mensonge chez Kant et chez Rousseau

Publié le 24/01/2012

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mensonge

Le mensonge est  condamné depuis toujours chez les hommes, c’est un fait. Pourtant, quel homme est en mesure de dire qu’il n’a jamais menti?  Celui -là qui lèverait la main  serait certes accusé de mentir une fois de plus! Mais que qualifie-t-on de mensonge?  Il y a trop de façons de percevoir le mensonge et les multiples facettes de son usage, et c’est bien à partir de cela que Kant  ainsi que Rousseau  tentent d’élucider s’il faut en faire usage, et si oui, comment le rendre moralement acceptable. De fait, la position kantienne se distingue de celle qu’adopte Rousseau. Fidèle à son impératif catégorique Kant bannit l’acte de mentir dans l’absolu, tandis que Rousseau trouve une esquive à ce qu’est le global mensonge. 

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« 1 Le mensonge est condamné depuis toujours chez les hommes, c’est un fait.

P ourtant, quel homme est en mesure de dire q u’il n’a jamais menti? Celui -là qui lèverait la main serait certes accusé de mentir une fois de plus! Mais que qualifie -t -on de mensonge? Il y a trop de façons de percevoir le mensonge et les multiples facettes de son usage, et c’est bien à partir de c ela que Kant ainsi que Rousseau tente nt d’élucider s’il faut en faire usage, et si oui, comment le rendre moralement acceptable.

De fait, la position k antienne se distingue de celle qu’adopte Rousseau .

Fidèle à son impératif catégorique Kant bannit l’act e de mentir dans l’absolu, tandis que Rousseau trouve une esquive à ce qu’est le global mensonge.

A insi, le texte suivant cherche d’abord à exposer la pensée des deux philosophes en ce qui à trait a u mensonge , puis à comparer ces deux positions afin de faire ressortir les principales distinctions et ressemblances.

Rousseau fait ressortir deux questions fondamentales 1 qui constituent la base de son argumentation.

La première concerne le devoir de dire la vérité à autrui, en son temps et en sa manière.

À travers cette première question, Rousseau induit que la vérité n’est pas toujours due .

Or si l’on ne doit effectivement pas toujours la vérité à autrui, peut -on aller d’un pas de plus et le tromper, sans toutefois qu’il y ait mensonge? C’est en quoi consiste la seconde question .

De la sorte, l’auteur fait ressortir trois sortes de vérités : la vérité générale et abstraite, la vérité particulière, et finalement la vérité qui n’apporte aucune utilité.

Ces trois catégories sont définit selon leur rapport avec la le bonheur 2 et la justice .

La vérité générale et abstraite est pour Rousseau essentielle à chaque homme, et non seulement chacun des hommes y a droit, mais se doit également impérativement de la transmettre, car la vérité abstraite est inséparable de la raison et est donc commune à tous les hommes.

La vérité particulière peut aussi être une vérité due, en ce sens qu’elle peut être réclamée par tout homme, comme un 1 Les rêveries du promeneur solitaire, p.

1026 2 Il serait important de noter la complémentarité de la justice et du bonheur, car si Rousseau considérait uniquem ent le bonheur dans sa pensée, il serait qualifié d’eudémoniste.. »

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