LE MENTEUR DE CORNEILLE
Publié le 24/10/2011
Extrait du document
1. ORIGINE. « J'ai fait le Menteur, écrivait Corneille, pour contenter les souhaits de ceux qui, suivant l'humeur des Français, aiment le changement et m'ont demandé quelque chose de plus enjoué qui ne servît qu'à les divertir «.
«
2.
Second mensonge: le mariage de Poitiers.
Son père
Géronte veut
le marier à Clarice; mais le jeune homme, qui
pense toujours
à Lucrèce, feint d'être lié par un mariage
secret contracté
à Poitiers : son père le croit et va dégager
sa parole auprès du père
de Clarice.
3.
Mensonges découverts.
Dorante se rend sous les fenê
tres de Lucrèce et de Clarice, et proteste de son amour
pour Lucrèce (croyant toujours que c'est
Clarice qui se
nomme ainsi);
Clarice ignore qu'il est dans cette erreur et
lui reproche sa fourberie :
« Quoi! dit-elle en substance, vous
aimez Lucrèce, et
ce matin vous disiez aimer Clarice; j'en
suis plus sûre que personne.
En cela comme én tout le reste
vous n'êtes
qu"un menteur ».
Dorante ment de plus belle,
mais reste décontenancé.
4.
Nouveaux mensonges: le faux duel, la poudre de vie.
Il se vante auprès de Cliton d'avoir tué un de ses rivaux en
duel; ce rival arrive au même moment: surprise comique
du valet:
Les gens que vous tuez se portent assez bien.
Dorante lui explique qu'il s'est servi de la cc poudre de sym
..
pathie »cc qui rappelle sitôt des portes du trépas ».
5.
Colb·e de Géronte .
Géronte apprend que le mariage de
son
fils à Poitiers est une pure imagination : sa colère écla
te dans une belle scène tragique, puis Lucrèce et Clarice
veulent savoir de Dorante à laquelle des deux il adresse
son amour ; l'imbroglio pique cette imagination débridée :
tout en étant infidèle
il vante sa fidélité et s'écrie: « C'est
Lucrè~e que j'aime».
C'est elle qu'il épouse.
2.
Eléments et unités.
L'exposition nous fait connat
tre l'arrivée de Dorante à Paris; le nœud est formé par un
quiproquo : le Menteur prend Lucrèce pour Clarice ; dans
la
péripétie Géronte découvre le mensonge de son fils tou
chant le mariage de Poitiers ; au dénouement le Menteur
épouse Lucrèce.
L'unité d'action est peu observée: c'est plutôt un dérou-
lement de scènes qu'une intrigue fortement nouée.
Il en
est de même des unités de temps et de lieu : la pièce ne se.
»
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