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Les mères dans Zazie dans le métro

Publié le 08/01/2013

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Les mères dans Zazie dans le métro. Dès le début de son roman, Raymond Queneau nous livre Zazie, une petite fille laissée à la gare à son oncle Gabriel, par sa mère Jeanne Lalochère. Il semble donc que dès le commencement que la mère de Zazie ne tienne pas une place primordiale dans les aventures de sa fille à Paris. Nous allons nous intéresser à la place des mères dans Zazie dans le métro. Premièrement, il est utile de rappeler que la mère de Zazie, Jeanne Lalochère, est veuve, car elle a tué son mari pour protéger sa fille. Dès lors les relations parentales se compliquent. Dès le début du roman Jeanne disparaît, pour ne réapparaître qu’à la fin de l’histoire, laissant Zazie vivre seules ses ...

« effet elle qui nourrit Zazie en lui préparant des repas, qui lui demande d'aller dormir.

Elle prend alors un léger côté maternelle envers Zazie.

En outre elle prend aussi un rôle de mère pour Gabriel, en l'habillant, lui préparant aussi les repas, lui apportant ce dont il manque..  Mais il n'en reste pas moins que ces présences ne remplacent pas une mère.

Et Zazie n'en est pas dupe, à son arrivée à la gare, pendant le départ de sa mère, elle explicitera à Gabriel « elle est comme ça quand elle a un jules ».  Il faut relever aussi que même si certains personnages peuvent apparaître comme maternels à l'égards de Zazie, personnes ne relèvent cependant ses défauts de langages, personne ne la gronde, ne l'empêche d'aller se promener toute seule dans Paris la nuit, (même si la Veuve Mouaque en fera la remarque).

Cette enfant semble donc livrée à elle-même, sans figure parentale propre pour la guidée. Gabriel, qui est désigné comme le principal détenteur d'autorité sur Zazie, puisqu'il est le seul vrai membre de sa famille, apparaît comme un personnage radicalement patient et calme devant Zazie, il ne la gronde pas mais essaie de prendre soin d'elle. De plus les doutes sur sa sexualité qui rythment le roman peuvent lui conférer un rôle maternelle. Zazie reste donc une enfant livrée à elle-même dans Paris, des personnages traversent ses aventures sans vraiment la guidée.

D'ailleurs elle-même rejette toute forme d'autorité.

On peut cependant se demander si cet attrait pour le « métro » ne serait pas une représentation de la figure maternelle? Ou, si cet enfant qui arrive tellement bien à déstabiliser les adultes n'aurait pas compris des choses essentiels qu'ils ne connaissent pas encore.

Et si finalement la mère de tous ces personnages c'était Zazie?. »

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