Merveilleux

Todorov, dans son Introduction à la littérature fantastique, définit le fantastique comme une hésitation. Le lecteur hésite entre une interprétation rationnelle du récit et un abandon complet au surnaturel. Le fantastique disparaît quand cesse l'ambiguïté. Si le récit verse du côté du surnaturel, il entre alors dans la catégorie du merveilleux. Le conte fantastique et le merveilleux s'épanouissent au XIX siècle, sous l'impulsion de Charles Nodier et de Villiers de l'Isle-Adam, en réaction au rationalisme qui s'impose avec le positivisme et les progrès de la médecine.