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La métaphysique dans ses rapports avec les autres orientations de la connaissance

Publié le 28/01/2012

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Avec la psychologie. Nous avons vu plus haut que la psychologie avait été historiquement en relation avec la métaphysique et que ses progrès, pour se constituer comme science objective, avaient surtout consisté à éliminer la métaphysique. Le changement revenait surtout à troquer les fondements métaphysiques traditionnels contre les fondements métaphysiques de la science déterministe....

« écrit dans le « Manifeste du parti communiste • : « Est-il besoin d'une grande pénétration pour comprendre que les vues, les notions, les conceptions des hommes, en un mot leur conscience change avec tout changement survenu dans leurs conditions de vie, leurs relations sociales, leur existence collective ? Que démontre l'histoire des idées, si ce n'est que la production intellectuelle se transforme avec la production matérielle ? "· Il restait à réduire la métaphysique à une • sublimation d'instincts • et ce fut l'œuvre de Freud et de certains de ses disciples : assimilant la métaphysique à la religion, aux mytho­ logies, à l'art et aux autres produits « de l'imagination ., Freud est porté à traiter les systèmes philosophiques comme des transpositions, S':fr le plan spirituel, d'attitudes envers la vie qui ont leurs sources reelles dans les complexes inconscients.

Pessimisme et optimisme, rationalisme ou idéalisme, tout se réduit à des compositions subtiles du Es et du Sur-moi, de même que Dieu est une sublimation de l'image paternelle ou que les récits bibliques ont une interprétation psychanalytique.

- Cette psychologie de la métaphysique apporte des moyens précieux de critique et permet de séparer le bon grain de l'ivraie dlli\S l'étude des systèmes.

Il est hors de doute que le caractère, le milieu, l'époque inclinent à poser certains problèmes de certaines manières ou en des termes qui évoluent rapidement.

Il convient cependant de se demander s'il n'existe pas une • philosophie éter­ nelle •, et s'il ne serait pas possible d'appliquer la « réduction » historique ou psychologique à ces systèmes • réducteurs • eu:x:-mêmes.

Pourquoi le système de Marx ne serait-il pas en effet l'expression des problèmes économiques de l'Europe de 1850 ? Pourquoi le système de Freud ne serait-il pas l'expression d'une situation complexuelle qui fut celle de Freud lui-même ? On voit par ces paradoxes, que les systèmes « réducteurs » se situent en dehors de la réduction qu'ils proposent pour les autres, et de ce fait, ils se situent, malgré eux, dans la perspective de la philosophie éternelle.

(Cf.

R.

Muct:hielli, Le Mythe de la Cité idéale, livre III).

3 - La ~nétaphysique de la psychologie correspond à ce qu'on appelle la psychologie rationnelle.

Cette partie de la métaphysique traite des questions que la psychologie laisse ouvertes et spécialement des problèmes de l'esprit et de la liberté.

Nous retrouverons donc ces problèmes en cours d'exposé.

- II - Avec la =orale.

Nous prenons évidemment ici • morale» dans le sens philosophique (ensemble des règles de la conduite telles qu'elles s'inscrivent dans le cadre d'une conception de la vie et de l'action).

Les rapports morale-métaphysique peuvent être envisagés de plusieurs points de vue.

(Cf.

Philosophie de l'Action G.P.B.

843) : 1 - La morale est à la fois la conséquence et la Dlise à l'épreuve de la métaphysique.

Toute philosophie aboutit a une. »

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