Devoir de Philosophie

Michel EYQUEM de MONTAIGNE : Les Essais

Publié le 08/09/2012

Extrait du document

montaigne

"Essais" signifie "essais du jugement", mais aussi "essais de la vie", expériences. "Toute cette fricassée que je barbouille ici n'est qu'un registr e des essais de ma vie" (Montaigne). Le titre évoque la modestie de l'auteur mais aussi l'originalité de l'ouvrage.

 

Les Essais (1572 - 1588) sont marqués par l'atmosphère d'intolérance que les guerres d e Religion créaient alors dans le pays. A cette intolérance, Montaigne oppos e la sagesse de l'honnête homme et le septicisme du philosophe.

montaigne

« "Essais " signifie "essais du juge­ ment ", mais aussi "essais de la vie ", expérien ce s.

" Tout e cette fri cas­ sée que je barbouille ici n'est qu'un regis­ tre des essais de ma vie" (Montai gne).

Le titr e évoque la modestie de /'auteur mais aussi /' origina­ lité de /'ouvra ge.

Le livre En chaque homme, "la forme entière de l'humaine condi­ tion" A gé de trente-sept ans, Michel de Montaigne quitte ses fonctions de magistrat à Bordeaux et se retire dans sa propriété campagnarde.

Durant les vingt-deux années qui le séparent de sa mort, il consigne par écrit d'abord ses notes de lectures, ses commentaires, puis bientôt et surtout ses pensées , émaillées d'anecdotes tirées de l'expérience .

Les réflexions que lui suggère le monde contemporain trahissent un esprit critique et curieux.

Cette acuité du regard, Montaigne la dirige aussi sur lui-même, et de cette analyse particulière il entend tirer une plus grande connaissance de l 'homme en général, car "chaque homme( ...

) porte en soi la forme entière de l'humaine condition".

"A sauts et à gambades" A u fil des pages, se dégage une sagesse qui apparaît riche de mille nuances.

Montaigne évoque la douleur et la mort pour suggérer qu'elles sont des créations de l'imagina­ tion que l'on peut apprivoiser ; il parle aussi de la vieillesse qui l'attend et doucement le conduit à son terme.

Ailleurs, il propose des règles de pratiques de vie : se laisser guider par "mère Nature", savoir jouir pleinement de l'instant ; ailleurs encore, il confesse son amour de la vie.

Mais suivre la nature, c 'est aussi accepter ses limites ; "de nos maladies, la plus sau­ vage, c'est mépriser notre être . ..

".

Au fil des pensées, c'est en quelque sorte l'idéal du "gentilhomme", presque de !'"hon­ nête homme" qui s'esquisse, et ce gentilhomme a les traits de Michel de Montaigne, jamais absent de ses écrits.

Les thèmes foisonnent, des plus futiles aux plus essentiels : ainsi l'in­ constance du monde et de l'homme, la faiblesse de l'homme mais aussi sa grandeur, la dénonciation de la torture et du colonialisme , l'éducation . ..

pour ne citer que quelques­ unes des matières qui "se tiennent toutes enchaînées les unes aux autres ...

".

A la succession logique et construite des pen­ sées, Montaigne préfère "l'allure à sauts et à gambades" qui donne au style sa vivacité et à la lecture son attrait.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles