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Michel de L'HOSPITAL

Publié le 27/02/2012

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1505 - Aigueperse

1573 - Etampes

 

Magistrat, protecteur des poètes de la Pléiade, Michel de L'Hospital fut remarqué par Henri II. En 1560, Catherine de Médicis le nomma chancelier de France. En cette époque de troubles religieux, il travailla inlassablement à la conciliation: «le coulteau vaut peu contre l'esprit«. Il empêcha le rétablissement de l'Inquisition (1560) tenta de rapprocher catholiques et protestants dans le colloque de Poissy (1562) et d'assouplir le sort des réformés. Mais la guerre civile qui couvait éclata dans le massacre de Wassy et dès lors il dut se retirer échappant de justesse au massacre de la Saint Barthélémy (1572). Il incarne ainsi l'impuissance de la tolérance face aux fanatismes déchaînés.

1. Il essaya de rapprocher 2 partis. Lesquels?

2. Quel était sa profession d'origine ?

3. Qui le nomma chancelier royal en 1560 ?

4. Quels poètes protégea-t-il ?

 

« droit civil.

Les foudres de Fran- çois ler calmées et le pardon enfin accordé, le père et le fils rentrent en France en 1534.

Mais Michel de L'Hospital est trop pauvre pour s'acheter une charge de magistrat et, à cause de la disgrâce paternelle, ne peut espérer l'obtenir par fa- veur royale.

En septembre 1537, il épouse Marie Morin, fille de Jean Morin, lieutenant criminel de la prévôté de Paris, dont il aura trois filles.

En dot, la ma- riée lui apporte une charge de conseiller clerc au parlement de Paris.

Par trois fois, Michel de L'Hos- pital est choisi comme délégué du roi aux Grands Jours de Jus- tice, à Moulins en 1540, à Riom en 1542 et à Tours en 1546.

La raison d'être de ces sessions extraordinaires où le peuple exprime ses plaintes et do- léances contre les abus ou les excès des hobereaux est d'im- poser la justice du souverain.

Aucune mission ne peut être plus féconde en enseigne- ments, ni plus propre à donner à Michel de L'Hospital une vue concrète des réalités du royau- me.

Nul doute aussi que le futur chancelier de France n'ait Michel de L'Hospital chez la duchesse de Berry, soeur d'Henri II.

puisé là quelques-unes des leçons qui devaient fortement marquer son esprit.

Une ascension remarquable Michel de L'Hospital serait resté confiné à des tâches sans éclat, si le poète en lui ne s'était frayé, par sa renommée littéraire et mondaine, un che- min vers la Cour.

En 1547, il est nommé ambassadeur du roi au concile de Trente, qui siège à Bologne.

Il y rencontre Renée de France, duchesse de Ferrare et tante d'Henri 11.

Très appré- cié, il assiste à la signature du contrat de mariage de la jeune Anne d'Este avec François de Lorraine, futur duc de Guise, et est chargé d'accompagner la future mariée en France.

Remarqué par Marguerite de France, soeur très cultivée d'Henri Il et future duchesse de Savoie, Michel de L'Hospi- tal devient son chancelier par- ticulier en avril 1550, quand elle reçoit en apanage le duché de Berry.

La vie de Cour l'em- porte sur les tâches politiques et administratives.

Aux yeux des contemporains, le chance- lier passe pour un prince de l'esprit, et bientôt ce « robin » (magistrat), que les lettres ont • POÈTE ET AMI DE LA PLÉIADE Magistrat et homme d'État, Michel de L'Hospital est aussi un esprit éclairé, qui compose des poèmes en latin.

La formation humaniste qu'il a reçue en Italie fait de lui un- ami des jeunes poètes de la Pléiade, qui ont publié en avril 1549 leur manifeste Défense de la langue française.

En 1550, Pierre de Ronsard, chef de file de la Pléiade, publie ses premières Odes, dont une Ode d Michel de L'Hospital.

Victime d'une cabale ourdie pour ruiner sa réputation auprès d'Henri II par Mellin de Saint-Gelais, successeur reconnu de Clément Marot et tenant de la poésie a officielle », il sera ardemment défendu par Marguerite de Fiance et Michel de UHospitaL Poète apprécié en son temps, celui-ci a également laissé un Traité de la réformation, des Harangues et un Testament politique.

introduit parmi les grands, va devenir l'un des personnages les plus importants de la Cour des Valois.

S'attirant les faveurs des prin- ces lorrains, Michel de L'Hospi- tal est nommé maître des re- quêtes par le cardinal Charles de Lorraine le 1 er octobre 1553.

Il entre ainsi au Conseil du roi, et accède à la politique pro- prement dite.

Ne négligeant pas ses intérêts, il fait créer exprès pour lui par l'édit de janvier 1555 l'office de premier président de la Chambre des comptes.

Probe et méticuleux, exigeant et sévère sur les ques- tions d'argent, il lutte contre la dilapidation des deniers pu- blics et s'efforce de jouer le rôle d'un contrôleur des Finan- ces.

En juillet 1559, il est nommé surintendant général des Finances par le cardinal de Lorraine, qui, l'année suivante, le recommandera auprès de Catherine de Médicis pour la charge de chancelier de France.

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