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Michelet

Publié le 08/04/2013

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michelet

Les oeuvres complètes de Michelet occupent 40 volumes in-8° (Flammarion).

« Je suis né au milieu de la grande révolution territoriale et j'aurai vu poindre la grande révolution industrielle. Né sous la terreur de Babeuf, je vois avant ma mort celle de l'Intemationale. « (Michelet.)

michelet

« qu'il faut insister sur la part de l'homme dans l'histoire et que celle­ ci est un combat continuel de la li­ berté humaine contre le despotisme et la fatalité.

Histoire et politique A partir de 1830, Michelet eut une autre petite élève cé­ lèbre: la fille cadette de Louis-Philippe.

L'année suivante, il fut nommé chef de la section historique des Archives na­ tionales et maître de conférence à la faculté des lettres, en remplacement de Guizot.

En 1838, il fut encore admis au Collège de France, comme professeur d'histoire et de morale .

Toutes ces responsabilités ne l'em­ pêchèrent pas de travailler à son œuvre maîtresse, !'H i stoire de France, dont les six premiers volumes (jusqu'à Louix XI) furent publiés de 1833 à 1844.

Opposé à la politique conservatrice du gouverne­ Jules Michelet et Edgard Quinet, son ami philosophe et historien, reprennent leurs cours en 1848 Athénaïs Mialaret, seconde femme de Michelet, exerça une influence déterminante dans l'œuvre poétique de !'écrivain Tombe de Michelet révolution de février, il crut que ce qu'il avait annoncé dans Le Peuple allait se réaliser : l'unité de la France doit passer par une réconciliation nationale dont le peuple serait le ciment, donc par l 'aboliton de la lutte des classes.

Mais l'abdication de Louis-Philippe et la proclamation de la République ne débouchèrent que sur l'élection de Louis Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III, et la proclamation du Second Empire, auquel il refusa de prêter serment.

Privé de son enseignement et de tout traitement, Michelet se retrouva dans une situation difficile.

Avec l'aide de sa seconde femme, une jeune insti­ tutrice, il reprit la publication de !'Histoire de Fran­ ce (douze volumes de 1855 à 1867 , de Louis XI à Louis XVI).

Parallèlement et sans abandonner la polémique, il orienta son œuvre vers des descrip­ tions de faits psy­ chologiques et so­ ciaux et des mys­ tères de la nature, avec des ouvrages tels que L ' Oiseau ment, libéral et anticléri­ cal, Michelet se faisait toujours plus polémiste, autant dans ses cours que dans ses écrits.

Auteur d'un ouvrage consacré aux jésuites -écrit avec Edgar Quinet - et de «cours d'éducation na­ tionale » à l'intention du peuple (Du Prêtre, De la Femme , De la F ami/le , Du Peuple, 1845-1846), Michelet travaillait à son Histoire de la Révolution fran çaise (sept volumes de 1847 à 1853), lorsque au cimetière du Père-Lachaise, en 1882 (1856), L'Amour (1858), La Femme (1859),LaMer(1861).

A sa mort , en 1874, il laissa une masse considé­ rable de manuscrits, qui furent par­ tiellement dépouillés et publiés par sa femme .

C'est au :xxe siècle seu­ lement que furent publiées ses œuvres autobiographiques (Journal /,li, Ill , 1959-1962).

ses conférences furent suspendues en 1848.

Un instant, lorsque éclata la NOTES DE L' ÉDITEUR L'idéologie de Michelet selon Roland Barthes (Michelet par lui-même , Seuil, 1954) : «Credo classique du petit-bourgeois libéral vers 1840: -conviction pudique que .

}es classes sociales vont se fédérer mais non disparaître -souhait pieux d'une association cordiale entre le capital et le travail -lamentation contre le machinisme - anticléricalisme (celui de Voltaire)­ déisme (celui de Rousseau)- le Peuple est infaillible -Béranger est le plus grand poète du siècle -1 'Allemagne (moins la Prusse) est un grand pays, généreux et bon enfant - l 'Angleterre est perfide -la France a deux ennemis : le prêtre et l'or anglais.

» « La guerre de 1870 lui porta un coup mortel.

Blessé au cœur, il traîna encore deux années d'une vie tragique.

Il était en effet frappé à la fois dans son idéalisme et dans son patriotisme.

Il se sentait douloureusement trahi.

Le penseur avait vu s'écroufor son rêve de concorde universelle.

L'historien de la France voyait sa Patrie envahie et mutilée.

Frappé d'une attaque d'apoplexie en mars 1871, en apprenant les horreurs de la Commune, il ne s'en releva pas.

Que son pays, déchiré par la guerre étrangère, fût encore ensanglanté par la guerre civile, c'était trop pour celui qui lui avait donné son âme et ne vivait plus que par lui ! » J.-M.

Carré, Michelet et son Temps , Libraire Perrin, 1926.

1 Go ldner / Sipa-lcono 2 fresque de Flameng / LL-Viollet 3 Harlingue-Viollet 4 portrait par Poret/ Harlingue-Viollet 5 dessin de G.

Guiaud /coll.

Viollet MICHEL ETOI. »

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