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Milieu et climat en Mériterranée

Publié le 04/07/2013

Extrait du document

la Méditerranée est une zone de collision entre les plaques africaine et eurasiatique : la première plonge sous la seconde qui se retrouve comprimée et cassée. Elle connaît donc une activité tectonique et volcanique soutenue. les montagnes constituent presque partout l'arrière-pays immédiat, soit les trois quarts du pourtour du Bassin méditerranéen. Quand elles ne tombent pas directement dans la mer, elles ne se trouvent qu'à quelques kilomètres. Elles s'organisent en deux ensembles : les chaines alpines le long du continent européen et les Alpes dinariques, nées en Croatie, s'insinuant en Afrique.

« luMMWilllS la Méditerranée est une zone de collision entre les plaques africaine et eurasiatique : la première plonge sous la seconde qui se retrouve comprimée et cassée .

Elle connaît donc une activité tectonique et volcanique soutenue.

les montagnes constituent presque partout l'arrière-pays immédiat, soit les trois quarts du pourtour du Bassin méditerranéen .

Quand elles ne •tombent• pas directement dans la mer, elles ne se trouvent qu'à quelques kilomètres.

Elles s'organisent en deux ensembles : les chaines alpines le long du continent européen et les Alpes dinariques, nées en Croatie, s'insinuant en Afrique .

Vers l'est.

ces deux ensembles se poursuivent avec les chaines Pontique et le Taurus en Turquie.

le trait commun des montagnes méditerranéennes réside dans leur formation : la plupart d'entre elles sont des chaines de collision, nées de la rencontre entre les plaques africaine et eurasiatique.

les plissements alpins ont aussi engendré des accidents affectant des ensembles montagneux plus anciens, qu'il s'agisse de !'Atlas, du plateau et des sierras ibériques, des Pyrénées, du Massif central ou des Balkans .

Malgré leur diversité géologique, les montagnes méditerranéennes partagent des caractéristiques similaires qui les distinguent de la montagne alpine : la faible aération du relief, liée au soulèvement récent et à l'insignifiance de l'érosion glaciaire quaternaire, et la fréquence des gorges.

On distingue trois milieux de montagne.

les montagnes calcaires -les plus nombreuses -possèdent des falaises imposantes comme celles des Dolomites en Italie.

les montagnes granitiques occupent des superficies plus réduites et possèdent des sommets ciselés par l'érosion glaciaire.

les montagnes de flysch subissent, elles, une intense érosion et sont composées de versants instables qui subissent des mouvements de masse, appelés franes en Italie .

le littoral méditerranéen se présente sous des formes variées.

les falaises rocMllSes succèdent aux cotes sableuses au niveau des estuaires et des lagunes .

les zones humides côtières, comme la Camargue, représentent près de 28 soo km'.

On distingue trois grands types morphologiques de côtes .

• les côtes rocheuses à falaises, souvent découpées et précédées d11es, sont très répandues au contact direct des montagnes et de la mer .

Selon leur structure géologique, elles peuvent être plissées ou faillées.

la Dalmatie et la Corse occidentale représentent de bons exemples de ces deux structures .

• les côtes à cordons littoraux ou lagunes représentent 40 'Ill du total des côtes .

Elles se trouvent à l'ouest de l'Adriatique, en bordure du Latium, de la Corse orientale, du Languedoc.

du levant espagnol, du Sahel tunisien .

Marécageuses et malsaines à l'état naturel, ces côtes ont été tardivement assainies et aménagées .

• les deltas sont forts répandus et étendus en Méditerranée du fait de la faiblesse des marées et de la rareté des fortes houles, que ce soit du côté de l'~bre, du Rhône, du Pô ou du Nil.

LE lllAVAIL Dl t'tllOSICIN la brutalité du dimat rend l'érosion particulièrement puissante.

On peut citer trois facteurs principaux de l'activité érosive .

•Autour de la Méditerranée, les pentes sont accentuées .

Elles franchissent souvent des seuils d'une valeur supérieure à 15 %, ce qui accélère -----~ l'érosion.

De même, la nature desroc"6 plostiqfts (argiles, marne, flysch) les rend plus sensibles à ce phénomène .

• les précipitations soutenues renforcent le processus de l'érosion.

D'autres facteurs peuvent aussi intervenir : -les mouvements de terrain, chutes de pierre, éboulements rocheux, glissements de sols, coulées de boue qui affectent une grande partie des moyennes montagnes comme !'Apennin de Campanie et de Lucanie ; -le ruissellement torrentiel qui contribue de façon spectarulaire à 11nstabilité des grands versants de chaines montagneuses (Pyrénées orientales, Alpes du Sud, Apennin) ; la concentration du ruissellement provoque le creusement de rigoles el de ravines, ce qu'on appelle des badlands ou roubines ; -l'érosion fluviale lors des grandes crues qui peut se traduire par un sapement des berges, un élargissement et creusement du lit ainsi que l'entrainement de matériaux alluviaux.

CAIAcnllmQUES Pour s'adapter à la sécheresse estivale, la végétation méditerranéenne a développé des caractéristiques X~.

les végétaux possèdent ainsi des racines très développées pour puiser l'eau en profondeur, mais également un feuillage dur et une écorce épaisse permettant de restreindre l'évapotranspiration (transpiration des végétaux).

les végétaux connaissent deux périodes de latence dans leur activité : l'été, à cause de la sécheresse, et l'hiver, à cause du froid .

lis ont donc une productivité biologique relativement réduite et leur cycle vital s'accomplit, pour l'essentiel, en saison humide intermédiaire.

le stress hydrique est partout présent et de nombreuses espèces des forêts tempérées comme les chênes sessiles ou les chênes pédonculés n'y résistent pas.

les forêts qui habitent le pourtour du Bassin méditerranéen sont des forêts sdérophylles (les arbres possèdent des feuilles raides, coriaces et peisistantes à cutirule épaisse, qui sont bien adaptées à la sédteresse).

En fonction du climat et notamment des périodes de sécheresse, des conditions topographiques et des sols, on retrouve différents types de végétation sur les marges du domaine méditerranéen .

le climat est d'ailleurs propice à la culture de I' oliviel'.

Près de 9/10' d'entre eux se concentrent dans les pays riverains de la Méditerranée .

Cet arbre au tronc noueux et à la ramure grêle a longtemps constitué, avec la vigne et le blé, un des piliers de la trilogie agraire de cette aire géographique.

On distingue trois types de forêt.

• la chênaie de chênes verts est composée d'arbres de petites tailles, à troncs tordus, branchus et vert foncé.

le cllêft lfHf , arbre dominant du Liban au Haut Atlas marocain, en plaine et en montagne, ne s'élève pas à plus de 15 mètres.

Il cohabite avec des arbustes comme l'arbousier, le lentisque ou l'alaterne.

• la chênaie de chêne-liège se trouve dans les régions les plus chaudes sur des roches siliceuses et des sols humides et acides.

• la chênaie pubescente, la plus haute, caractérisée par ses troncs droits, envahit les marges nord de la Méditerranée .

Dans la montagne méditerranéenne, où la saison sèche estivale est inférieure à quatre mois.

aux côtés des chênes sempervirents, on retrouve des conifères : pins d'Alep, pins maritimes, pins pignons et cèdres.

Mais ceux-ci ne forment plus de vraies forêts sauf dans le Taurus.

Deux formations arbustives spontanées caractérisent le milieu méditerranéen .

• Le maquis, dont la Corse possède un bon exemple, est une formation fermée, dense, qui peut atteindre 4 m de hauteur.

Il forme des fourrés dans lesquels se mêlent aux petits arbres de gros buissons de bruyère arborescente et autres arbrisseaux comme le genêt épineux ou le ciste .

Il rappelle son origine forestière par la présence de représentants de deux espèces : le chêne vert et le chêne-liège.

Il se développe sur des sols dérivés de roches siliceuses, à fortes réserves en eau.

• la garrigue constitue une formation broussailleuse plus basse et dairsemée .

Elle se rencontre principalement sur des roches calcaires.

Elle abrite des chênes kermès et des sous­ arbrisseaux comme le thym qui ne recouvrent pas 11ntégralité du sol.

En de rares endroits , en Provence ou du côté de Montpellier, elle se mêle à des chênes verts .

l'AmON DE l'HOMME SUR LE PAYSACE vtchAL la végétation méditerranéenne est très marquée par l'action de l'homme.

L'installation des sociétés d'agriculteurs et de pasteurs, à partir de la révolution néolithique, a entrainé la dégradation du paysage.

la transformation majeure est le recul de la forêt face au matorral (végétation relativement aérée, reconnaissable notamment à la présence de chênes de petite taille, d'oliviers, d'arbousiers) et aux formations steppiques qui résistent mieux au feu et au passage des chèvres et des moutons.

les formations actuelles sont plus basses et plus ouvertes que la végétation originelle.

Dans les régions littorales, la croissance démographique, ainsi que le développement touristique, Forêt de chênes verts Maquis à genévriers lorsqu'il tombe moins de 400 mm de précipitations annuelles, la végétation se modifie.

On ne voit plus de forêts mais une steppe constituée de touffes d'alfa et d'armoise, une végétation basse et clairsemée qui occupe l'espace, laissant d1mportantes étendues dénudées.

Cette steppe couvre de vastes espaces en Espagne, en Turquie et au sud de la Méditerranée.

la faune est proche de la faune forestière tempérée avec ses ours, ses renards et ses lynx .

Mais la dégradation de la forêt primitive a entrainé l'appauvrissement de la faune ancienne.

Parmi les carnassiers, on compte des hyènes, des genettes, des porcs-épics.

les rongeurs sont abondants et plus variés du côté africain : gerbilles, gerboises, rats palmistes ou écureuils.

les reptiles se trouvent surtout en Afrique : varans du désert en Algérie, aspics et cérastes.

le lézard cendré, dont les habitudes s'apparentent à celles du lombric et qui vit dans les feuilles mortes en Afrique du Nord, côtoie le caméléon en Espagne méridionale.

le pseudope de Pallas, orvet des Balkans, ce réputé chasseur de vipères de 1 m de long, est un représentant du groupe des Anguidés.

LA MUllE DIS cOlls IOCHEUSES la faune des côtes rocheuses compte parmi les invertébrés, en plus des insectes abondants et diversifiés, industriel et portuaire, crée des problèmes écologiques comme la pollution de l'air, de l'eau, et des conflits autour des ressources hydriques.

Mais les hommes ont aussi protégé et aménagé certains espaces.

Ainsi, au nord de la Méditerranée, d1mportants travaux de reboisement ont été entrepris à la fin du XIX' siècle pour implanter des pins d'Alep, sylvestres et noirs, et parfois des cèdres et sapins en moyenne montagne.

la baisse de l'activité agro-pastorale dans les régions de collines ou montagnes, dans la partie européenne du Bassin, a permis à certaines espèces de reprendre leur place, comme le chêne pubescent dans les maquis du Languedoc.

• Sol brun méditerranéen • Terra rossa (héritée) 0 Roche calcaire Garrigue à Steppe à chênes kermès graminées courtes des araignées, des~ et des mille-pattes.

La scolopendre, longue de 5 à 10 cm et très vorace, chasse les araignées et les insectes.

Parmi les vertébrés, les reptiles sont abondants.

Outre les tortues, on trouve plusieurs espèces de lézards : lézard des murailles, lézard vert el lézard ocellé .

LA MUllE DIS PlAGIS la faune des plages et des côtes sableuses comporte coques, praires, palourdes, crevettes et seiches, ainsi qu'une faune spéciale qui vit sur le sable humecté, seulement en profondeur, comme des crustacés tels que ligies et doportes.

On trouve également des coléoptères carnassiers ou nécrophages.

Dans les dunes, vivent de nombreux papillons (machaons , vanesses), des araignées el des hyménoptères proches des guêpes.

les oiseaux marins se rapprochent des cotes pour nicher : pétrels, puffins et goélands nicheurs.

les oiseaux qui hésitent à franchir la Méditerranée lors de leur migration automnale vers le sud longent le rivage en direction de l'Espagne et de Gibraltar, ce qui permet d'observer plus de 275 espèces dans la presqu11e de Giens.. »

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