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Les Mille et Une Nuits

Publié le 21/02/2013

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Les Mille et Une Nuits furent introduites en France grâce à la traduction de Galland (1704), traduction qui est également une adaptation dix-huitiémiste adressée à un public féminin. C'est encore Galland qui a introduit dans Les Mille et Une Nuits une forme de merveilleux faisant partie de !'imaginaire occidental et inacceptable pour un Arabe croyant.

« La fée Maimoune et le génie Dannasch 1 -- -- EXTRAITS Le suspense, moteur du récit et lutte en peu de moments.

Il fondit de même vers contre la mort la terre ; ( ..

.) il s'y enfonça, et aussitôt je Sch éhéra zade , en cet endroit, s'apercevant me trouvai dans le palais enchanté, devant qu'il était jour et sachant que le sultan se le- la belle princesse de l'île d'Ébène.

Mais, vait de grand matin pour faire sa prière et hélas ! quel spectacle ! je vis une chose qui tenir son conseil, cessa de parler.

« Bon me perça le cœur.

Cette princesse était nue et Dieu ! ma sœur, dit alors Dinarzade, que tout en sang, étendue sur la terre, plus morte votre conte e st merveilleux ! « La suite que vive et les joues baignées de larmes.

en est encore plus surprenante, répondit « Perfide, lui dit le génie en me montrant Schéhérazade, et à elle, n'est-ce pas là ton amant?( ...

)» vous en tomberiez XLVe Nuit Un système gigogne: le conte dans le conte d'accord, si le sul­ tan voulait me lais­ ser vivre encore aujourd'hui et me donner la permis­ sion de vous la raconter la nuit prochaine .

» Schah­ riar, qui avait écouté Schéhérazade avec plaisir, dit en lui­ même : « J' atten­ drai jusqu'à de­ main ; je la ferai toujours bien mou­ rir quand j'aurai entendu la fin de son conte .

» Ire Nuit Le jour suivant, Dinarzade appela la sul­ tane.

« Ma chère sœur, lui dit-elle, je vous prie de nous raconter de quelle manière le génie traita le prince.

« Je vais satisfaire votre curiosité », répondit Schéhérazade.

( ...

) Le calender; continuant à parler à Zobéide: «Madame, dit-il, le génie( ...

) me prit par le milieu du corps, me traîna hors de la chambre, et, s'élançant dans l'air, m'enleva jusqu'au ciel avec tant de force et de vitesse que je m 'aperçus plus tôt que j'étais monté si haut que du chemin qu'il m'avait/ait/aire Les voyages de Sindbad le marin : l'épreuve de la mort « Ceux qui moururent les premiers, pour­ suivit Sindbad, furent enterrés par les autres ; pour moi, je rendis les derniers devoirs à tous mes compagnons ; et il ne faut pas s'en étonner : car, outre que j'avais mieux mé­ nagé qu'eux les provisions qui m'étaient tombées en partage, j'en avais encore en particulier d'autres dont je m'étais bien gardé de faire part à mes camarades.

Néanmoins, lorsque j'en­ terrai le dernier, il me restait si peu de vivres que je jugeai que je ne pourrais pas aller loin ; de sorte que je creusai moi-même mon tombeau, résolu de me jeter dedans, puisque personne ne vivait pour m'enterrer.

( ...

)Je m 'ensanglantai les mains à belles dents, et peu s'en fallut que je ne hâtasse ma mort .

( ...

) » LXXXVIe Nuit Traduit de l'arabe et adapté par Antoine Galland.

Garnier­ Flammarion, 1965 La belle Schéhérazade, dont les mille et un contes gagneront le cœur de son roi NOTES DE L'ÉDITEUR Les ressorts inépuisables du merveilleux : « En ce début du XVIIIe siècle où la littérature s'éloigne de l'héroïque, cherche des sujets capables de piquer la curiosité ou de susciter l'émotion, recourt à toutes les ressources du romanesque , incognitos, reconnaissances, situations imprévues , Les Mille et Une Nuits donnent un modèle impossible à dépasser de rebondissements inattendus et dépourvus de toute logique.

La magie, les métamorphoses bouleversent l'ordre naturel des événements.( ...

) Le merveilleux des contes arabes relève d'une totale fantasmagorie -très exactement absurde.

Les aventures qui surviennent aux héros suggèrent l'action de la Fatalité que suffisent à mettre en marche des incidents en apparence dérisoires .» Jean Gaulmier, introduction, Garnier-Flammarion, 1965.

Au-delà du recueil, un univers déployable à l'infini:« Bien plus qu'un recueil, un monde ! L'Islam vivant, l'Islam religieux, l'Islam magique, se dresse à tous les détours des histoires contées par Schéhérazade, comme à ceux des histoires qui font balle d'un personnage à un autre, et bien entendu par le verbe de la sœur de Dinarzade.

» Gaston Picard, préface des Mille et Une Nuits, éditions Garnier Frères, 1988.

1, 2, 3 aquarelles d' Edmond Du lac/ B.N ANONYME09. »

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