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Le moi peut il être considéré comme une énigme ?

Publié le 27/02/2008

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« contredire.

Mais il n'est pas évident que les personnes plus âgées soient plus« réalistes » sur ce qu'elles pourraient faire dans certaines situations soit qu'elles n'ontpas eu d'expériences révélatrices soit qu'elles n'en ont pas tiré les conséquences,attachées à une image qu'elles ont d'elles-mêmes.

Inversement on peut être jeune etlucide sur soi-même : on peut, par exemple, sans expérience réelle d'une situation sedemander ce que nous aurions fait.

On peut prendre pour exemple précis la résistance.Parce qu'une majorité de personnes n'a pas été résistant je dois me dire que cela n'avaitrien d'évident et ne pas présumer de mes forces. b) Ce que cela nous enseigne c'est que la connaissance de soi, de ce que nous ferions dans telle ou telle situation, se perfectionne par laconsidération de ce que les autres ont fait ou n'ont pas fait et des raisons qui les ontpoussés à faire ou ne pas faire.

Un autre exemple plus ambigu que le précédent est celuide la guerre de 14-18.

Certains diront que les soldats auraient dû se révolter, ne pasobéir, comme si cela pouvait être simple.

Mais affirmer cela c'est avoir de soi une imagequi ne tient pas compte des circonstances infiniment complexes, sans voir par exempleque l'essentiel dans de telles circonstances est la survie.

Les actions des hommes toutau long de l'histoire qu'on les admire ou les réprouve nous enseignent quelque chose surnous-mêmes, sur notre propre nature.

Il convient ensuite d'avoir une certaine dispositionà l'égard de l'histoire et qu'on peut qualifier de compréhensible.

Bien avant nous, deshommes se sont fait gloire de leur humanité, de leur charité, et l'histoire révèle leslimites.

Comment ne pas être frappé de la dissonance entre la grandeur de la civilisationathénienne et l'esclavage ? La légitimation de l'esclavage, appuyer l'idée d'esclave parnature, comme le fait Aristote, n'est-elle pas une manière de légitimer quelque chose quidevrait être choquant pour des hommes qui font usage de la raison ? c) Ainsi, nous pouvons affirmer que nous avons plus ou moins une image, une idée de ce que nous sommes.

Souvent cette image prend corps parrapport à des situations exceptionnelles.

Il suffit pour prouver cela de rester au niveaude l'expérience quotidienne.

L'écart entre l'homme tel qu'il se dit être et tel qu'il est nousamène à nous demander, entre les deux, ce qu'il croit être.

L'hypocrite par exemple,c'est celui qui sait qu'il n'est pas ce qu'il dit, sans nécessairement savoir pour autant cequ'il est, et qui veut faire croire à autrui en vue d'un avantage.

Certains ne savent pasqu'ils mentent aux autres et ainsi ils se mentent à eux-mêmes.

Le mensonge à soi-mêmeest précisément ce que Sartre nomme dans l' Etre et le Néant la mauvaise foi.

Mais pour Sartre, ce mensonge n'est pas une sorte d'auto illusion mais une fuite de la liberté.

Nousne sommes rien selon Sartre, et nous tentons de fuir cette conscience de soi.

ContreSartre on peut avancer que l'homme finit pas croire à cette image de lui-même envoulant initialement la faire croire à autrui.Pour conclure cette partie on peut dire que la connaissance de soi risque toujours d'êtreune image de soi qui n'a as été soumise au doute.

Parce que je suis un homme, je nepeux pas prétendre être tout ce qui me paraît glorieux chez autrui et rejeter tout ce quim'apparaît comme méprisable.

2.

L'accès immédiat à soi- même. a) Si nous sommes une énigme, la résolution de cette énigme doit venir après un processus.

Or, n'avons nous pas admis la possibilité de s'illusionnersur soi , de sorte que l'on peut envisager que la connaissance de soi a été enseveliesous des fictions, des habitudes.

Ce que nous sommes réellement, se trouve en amont.En s'illusionnant sur soi, nous nous sommes écartés de notre nature profonde, nousavons installé des barrières qui nous empêchent d'accéder à ce que nous sommesréellement. b) Ainsi, nous ne devenons peut-être une énigme pour nous- mêmes qu'à partir d'un moment.

Et pour percer cette énigme il faut penser un accèsimmédiat à soi-même, une intuition fondamentale.

Par ailleurs, nous pouvons penser quenous concevons très clairement ce que nous sommes, et, comme l'hypocrite analysé àl'instant, nous faisons croire que nous sommes quelqu'un d'autre. c) Une telle conception envisage une clarté fondamentale de soi à soi, une transparence qui est bien celle décrite par Sartre.

Avant lui d'autresphilosophes ont tenté de ramener le soi à une évidence ou tenté de penser une intuitionde soi.

Schopenhauer, par exemple, pense la possibilité d'une intuition du soi qui est pourlui le corps, Descartes avant lui pense que l'égo est susceptible d'une intuition.

Onpourrait objecter que Descartes ne découvre l'égo qu'après un processus celui du doute.Il n'empêche que le soi ne constitue pas une énigme pour Descartes, car il est accessiblepar intuition et n'est pas comme l'énigme déchiffrable.

En réalité, on pourrait rapprocherle mystère et la clarté que nous avons opposés dans l'analyse du sujet à l'énigme enparlant d'une certaine clarté mystérieuse.

Comment le soi peut-il se prendre lui mêmepour objet ? 3.

Les progrès de la connaissance de soi sont-ils possibles ? a) Pour admettre que le soi n'est pas une énigme, il faut renvoyer les. »

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