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MOLIÈRE (JEAN-BAPTISTE POQUELIN DE)

Publié le 20/06/2012

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Son nom de famille était Poquelin. Fils d'un tapissier, il fut destiné à cette profession; mais sa vocation l'appelait à celle du théâtre, et cette vocation fut irrésistible. Son père employa les prières, les menaces, pour le détourner de son projet, ce fut peine inutile, il persista. Et cependant Molit're était bon fils, il chérissait ses parents, et ses sentiments ne se démentirent pas, même après que ses frères, qui croyaient avoir à rougir des déportements de ce maurais sujet, l'eurent repoussé comme indigne, et eurent pffacé son nom de l'arbre généalogique de la famille.

« pour ainsi dire, au milieu de ces imposantes physio- · nomics; on sc croit un moment dans ces reunions où se faisait entendre la parole brôye, vive et mor­ dante de Boileau, l'elegante causticité de Uacine; on rit des saillies originales de l'insouciant et joyeux Chapelle; on admire la finesse, la raison et J'esprit de Molière; on sourit des réponses naïves et des distrac­ tions de La Fontaine; et ces illusions ne sont pas sans charme.

C'était surtout à Auteuil, où Molière et Boileau avaient chacun leur maison de campagne, que se réunissaient les hommes les plus distingues dans lrs mts ct b littf.raturc.

I.ù, oubliant ct la cour ct l'eti­ quette, ils se livraiwlt ù la joie d'un festin et au bonheur d'être ensemble.

Mais le plus recherché et le plus digne de I'Nre etait l'auteur du ~!Jcfisantlu·ope; autour de lui ve­ naient se grouper les illustrations Je l'époque.

Et ce n'etait pas seulement au grand écrivain que l'on rendait cette sorte de culte, on voulait surtout jouir de la société de l'homme de hien, du philosophe ai­ mable : plus heureux que Socrate, Molière vit sou­ vent sa maison pleine de vrais amis.

Dans les discussions qui s'elevaient parfois entre les convives, Molière jouait ordinairement Je rôle d'arbitre, et ses décisions étaient tou,iours respectérs comme celles du plus sage.

Un jour cependant que la controverse l'intéressait plus vivrment qu'à l'or-. »

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