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Mon intériorité n'est-elle qu'étrangeté?

Publié le 27/01/2013

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Mon intériorité n'est-elle qu'étrangeté ? -91440085725 -914400257175 L'étrangeté est une chose que l'on arrive pas à comprendre parce qu'elle diffère de notre nature humaine, créant un monde inconnu donc angoissant. L'intériorité quand à elle caractérise se qu'il se passe dans l'esprit d'un individu. L'étrangeté serait donc considéré comme un concept externe et donc en opposition directe à l'intériorité. La notion d'intériorité aurait donc un lien avec le psychique de l'Homme, et donc avec la conscience. Cependant, ces deux notions ne diffèrent pas entièrement : bien que l'on oppose une notion d'intériorité et d'extériorité, l'une n'existerais pas sans l'autre. Dans ce cas la, mon intériorité n'est-elle qu'étrangeté ? Est-ce qu'il y a de l'étrangeté en totalité ? Quel est le rôle de la conscience dans ce processus ? Et qu'en est-il de la part que la conscience n'arrive pas à dissiper ? Comme nous l'avons évoqué précédemment, l'étrangeté est ce qui diffère de la nature humaine. En d'autre terme, c'est ce qui est différent de nous. L'homme cherche à connaître sa vraie nature ainsi qu'à comprendre le monde dans lequel il vie. Ceci est l'un des buts principaux d'un individu au cours de sa vie. Lorsqu'il ne parvient pas à trouver une réponse à cela se crée une inquiétude. L'homme cherche à tout prix à trouver un idéal c'est à dire à vivre dans un monde harmonieux. Il est constamment à la quête du bonheur. Pour cela, il doit être conscient de ce qu'il est. Cependant, la présence d'autrui lui est aussi indispensable. Le terme autrui caractérise tout simplement l'autre. L'homme se doit de respecter autrui et doit apprendre à cohabiter avec lui. Selon Sartre, la liberté de l'homme est bloquée par le regard et le jugement d'autrui. Mais qui est donc l'autrui selon Sartre ? Selon lui, l'être est composé de deux régions : l'être en soi qui est considéré comme étant parfait et l'être pour-soi qui est considéré comme étant imparfait. L'être en soi serait donc l'illus...

« Margot Neveux TS1 cherche à atteindre une perfection que nul homme ne saurait compromettre   ; en d’autre terme il   cherche  à être Dieu. Cependant, comment un  être imparfait peut­il  être parfait   ? Il est parfait en   tant qu’   «   en­soi   » par sa conscience de ce qui l’entour mais  également imparfait par son «   pour­ soi   » qui se caract érise par sa libert é totale. Tout cela nous permet d’aborder un concept explor é   par Jean Paul Sartre   : le concept d’autrui.  Il   est   plus   simple   de   qualifier   le   «   pour­soi   »   par   le   concept   d’autrui.

  Ce   dernier   a   une   conscience.

  Il   à également   la   libert é.

  On   peut   donc   dire   qu’il   est   en   libert é  gr âce   à  sa   conscience.

  Selon   Sartre,   autrui   c’est   l’autre,   c’est   à  dire   moi   qui   ne   suis   pas   moi.

  Par   cons équent, on retrouve cette notion d’ext ériorit é et donc d’inconnu pour l’homme, un inconnu   qui cr ée l’angoisse. Sartre a plus simplement dit «   Autrui est le m édiateur indispensable entre   moi   et   moi­m ême   »   ( L’ Être   et   le   N éant ,   1943).

  Il   y  a   donc   bien  cette  relation  indirecte   entre   autrui et moi. Autrui est ce qui est qualifi é comme emp êchant la libert é totale de l’homme mais   c’est   également   ce   qui   lui   permet   de   se   d évelopper   et   de   restaurer   un   équilibre   en   lui.

  Cela   montre aussi le r ôle fondamental que joue le regard de l’autre et caract érise autrui comme une   mani ère de sortir de la mauvaise foi qui consiste  à ne pas vouloir se voir tel qu’on est vraiment.

  Il y a cette pens ée et cette certitude constante que le regard d’autrui est n égatif. Autrui est donc   un   motif   ou   plut ôt   un   concept   qui   est   ext érieur   à  nous.

  Cependant,   qu’en   est­il   de   la   conscience   ? Selon Sartre, autrui vient causer le trouble dans ce que l’homme pourrait qualifier de parfait et   d’id éal par la simple pr ésence du regard. Le regard va tout simplement figer l’homme et le faire   se rendre compte de ses imperfections par ce que lui va percevoir comme  étant un jugement de   lui­m ême. D’une certaine mani ère, autrui poss ède l’homme car le regard est ce qui va fonder   l’individu   tel   qu’il   le   sera.

  Cependant,   l’ être   que   per çoit   autrui   est   diff érent   que   celui   que   l’homme   per çoit   en   lui.

  On   peut   donc   dire   qu’autrui   se   donne   la   libert é  de   cr ée   l’ être   de   l’homme   tel   qu’il   le   souhaite.

  D’une   certaine   mani ère,   autrui   vie   à  l’int érieure   de   l’homme.

  Autrui   est   donc   en   pr ésence   directe   de   l’homme   et   de   son   existence.

  Par   cons équent,   nous   pouvons en conclure que bien qu’autrui soit ext érieure, il vit  également  à l’int érieur de l’homme   et que de cette mani ère l à, l’int ériorit é contient en effet de l’ étranget é mais pas en totalit é.  Qu’est­ce   que   r éellement   la   conscience   ?   Rousseau   distingua   la   pr ésence   d’une   conscience morale et la caract érisa comme une voix qui s’adresse de fa çon directe  à nous, nous   permettant alors de faire la diff érence entre le bien et le mal et de juger la valeur de nos actions.

  É tant une voix qui nous parle, on distinguera alors la conscience comme un concept interne  à   l’homme et est priv ée et personnelle  à chaque individu mais jouera tout de m ême le m ême r ôle   à  chaque fois.  Selon Rousseau,  la conscience  se situe  «   au­dedans   de nous   », contrairement   à   l’œuvre de la raison qui est un concept qu’il qualifie comme externe. Suite  à cette d écouverte de   la   conscience   morale,   la   philosophie   classique   va   introduire   une   nouvelle   conception   de   la   conscience,   mettant   alors   le   philosophe   Descartes   en   avant   et   comme   pr écurseur   de   celle­ci.

  Bien   que   Descartes   n’emploie   pas   le   mot   «   conscience   »   au   sens   propre   du   terme,   il   va  . »

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