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Mondialisation

Publié le 24/10/2012

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mondialisation
Croissance et mondialisationDepuis le milieu du XIXe siècle, le monde a connu un bouleversementéconomique majeur issu des deux vagues d'industrialisation de l'Europe et dela progression de l'économie de marché dans le monde, favorisée par leprocessus de mondialisation des échanges. La mise en place progressived'économies-monde, portée successivement par le Royaume-Uni, les États-Unis et plusieurs autres États, a généré plus de 150 ans de croissanceéconomique, entrecoupée de phases de ralentissement et de crises.1. La croissance économique et ses différentes phasesdepuis 1850Une première phase de croissance du milieu du XIXe siècle àla Seconde Guerre mondiale• Le processus d'industrialisation de l'économie, limité à la fin duXIXe siècle àl'Europe, aux États-Unis puis au Japon, est à la base de la croissanceéconomique de cette période. Il se met en place en deux temps. D'abord, il est fondésur le développement d'innovations technologiques, qui vont permettre ensuiteune mécanisation de la production et une amélioration des transports (plus depersonnes, plus de marchandises, plus rapidement).• La première industrialisation commence à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre : ellerepose sur l'utilisation de la machine à vapeur et ducharbon, et favorise l'essor desindustries traditionnelles (industries textiles et sidérurgie).• La seconde industrialisation se fonde sur l'utilisation de nouvelles énergies :l'électricité et surtout le pétrole qui permet le développement dumoteur à explosion.Cette seconde modernisation des structures de production est complétée par la mise enplace de méthodes de travail plus efficaces : les fabrications sont standardisées pourbaisser les coûts de production, les usines ont recours au travail à la chaîne, avec desouvriers mieux payés qui vont consommer ce qu'ils produisent (fordisme). Ces méthodespermettent une augmentation de la productivité des usines mais entraînent aussi deschangements dans les autres secteurs économiques et dans la société. On assiste à undébut de modernisation et de mécanisation de l'agriculture. L'exode rural se développeavec les besoins accrus de main d'oeuvre des usines installées en ville (près desconsommateurs et sur des carrefours commerciaux). Le secteur tertiaire prend del'importance (prémices de la grande distribution avec les grands magasins, développementdes emplois de bureau, etc.).• Le développement industriel est le moteur de la croissance économique. Ilentraîne la mise en place de nouvelles structures économiques basées sur le capitalisme,le libre-échange (libéralisme économique) et le développement des sociétésanonymes (ces dernières vendent des actions pour augmenter leur capital dans le butd'investir pour se moderniser). Un système financier de plus en plus international sedéveloppe avec la création de grandes bourses au rayonnement mondial etde banquesqui collectent l'épargne, font des prêts, vendent et achètent les actions desentreprises – tout ceci étant favorisé par la multiplication des moyens de paiement (billet,chèques, etc.).• La croissance du PIB est faible avant 1870 (inférieure à 1 %), mais, à partir de cette date,elle dépasse les 2 % dans les régions concernées par la croissance. On y constate alors uneamélioration du niveau de vie des populations et une augmentation des salaires.Mais cette croissance n'est pas régulière. Les phases de forte croissance, favoriséespar l'innovation ou la découverte de nouvelles mines d'or, en Californie par exemple (1850-1873 ; 1896-1914), alternent avec des phases de ralentissement, provoquées par demultiples facteurs comme la surproduction industrielle générant des stocks tropimportants et une baisse des prix, le retard dans l'innovation ou la pénurie de financementdes entreprises, etc. La grande dépression entre 1873 et 1896 ou la crise de 1929 sontcaractéristiques de ce ralentissement de la croissance.• La crise de 1929, consécutive au Krach de Wall Street (24 octobre 1929), est l'exempletype d'une de ces crises de l'économie-monde qui peuvent naître dans un seul pays (ici dufait de la spéculation boursière) et avoir des répercussions sur l'ensemble de la planète enralentissant le commerce international. La crise de 1929 durera en fait jusqu'en 1932 danscertains pays européens et provoquera une forte hausse des prix (inflation) etduchômage.Une croissance exceptionnelle de la fin de la guerre aupremier choc pétrolier de 1973 (« les Trente Glorieuses «)• Des années 1950, au milieu des années 1970, les pays industriels connaissent une périodede forte prospérité économique, aussi appelée « Trente glorieuses « par l'économisteJean Fourastié.Cette période fait suite à la reconstruction de l'Europe de l'ouest et du Japon après guerregrâce à l'argent des États-Unis et du plan Marshall (1947). La prospérité retrouvée secaractérise par une croissance économique forte (plus de 5 % par an en moyenne) etcontinue de tous les pays concernés. Les vaincus de la guerre (Italie, Japon, Allemagne) etla France connaissent même un véritable décollage économique qui les place dans legroupe de tête des grandes puissances.• La structure économique de ces pays évolue rapidement. Les entreprises semodernisent, grandissent et se concentrent pour donner naissance à de grandes firmes deplus en plus multinationales. D'importants investissements sont faits dans la recherche, cequi permet le développement des technologies de pointe. L'agriculture se modernise,améliore ses rendements grâce à la mécanisation, aux engrais et aux produitsphytosanitaires, et s'industrialise en s'intégrant dans les filières agroalimentaires. Lagrande distribution se développe. L'industrie reste au coeur de cette croissance qui favoriseaussi le développement des échanges commerciaux au niveau international.• De multiples facteurs peuvent expliquer cette croissance. Tout d'abord, l'émergenced'une société de consommation, sur le modèle américain, fait exploser la demande deproduits et de biens de consommation courante après les privations de la guerre. Cetteconsommation est de surcroît encouragée par la publicité et par un recours plus facileau crédit. La croissance démographique d'après guerre (« baby boom «) augmentele nombre de consommateurs, de même que le recours à l'immigration pour les besoins dela reconstruction. La « révolution scientifique et technologique « améliore la productiontout en proposant de nouveaux biens d'équipements. La consommation de matièrespremières, de pétrole et d'électricité a explosé avec l'augmentation de la production, maisces dernières sont bon marché (le baril de pétrole coûte 2$ en 1950). La concentration desentreprises accroit la productivité, les prix sont bas. Des accords internationaux commeles accords de Bretton Woods (1944) ou le GATT (1947) favorisent les échangesmondiaux.Un ralentissement de la croissance depuis les années 1970et la recherche d'un autre mode de croissance• Les signes avant-coureurs du ralentissement de la croissance se font sentir dès la fin desannées 1960 (surproductions agricoles, développement des inégalités, etc.). Maisl'essoufflement d'un système fondé sur les gains de productivité et la consommation demasse, le dérèglement monétaire provoqué par la fin des accords de Bretton Woodsen 1971 et les chocs pétroliers de 1973 et de 1979 vont déstabiliser le monde.• En 1973, après une aggravation des relations entre Israël et ses voisins, l'Organisation desPays Producteurs et Exportateurs de Pétrole (OPEP) décide de quadrupler le prix dubaril de pétrole, ce qui provoque une crise économique (1973-1974), puis unralentissement de la croissance. La période qui suit se caractérise par une succession decrises (avec le second choc pétrolier en 1979-82, puis encore en 1987) et de périodes dereprise.• La croissance économique n'est plus régulière : on parle de croissance molle. Lesconséquences de cette situation sont importantes : entre 1975 et 1985, on a non seulementune croissance molle mais aussi une inflation qui dépasse les 10 % (on parlede stagflation). L'inflation sera vaincue par la suite, mais les États n'arriveront pas àtrouver une solution au problème duchômage de masse.• En effet, les coûts de production augmentent avec le prix de l'énergie et desmatières premières, et les entreprises se mécanisent puis délocalisent leurschaînes de production en dehors des PDEM(pays développés à économie demarché) où le chômage et les inégalités sociales augmentent . La consommations'essouffle, ce qui génère de la surproduction.La concurrence internationale des pays où la main d'oeuvre coûte moins chère est de plusen plus importante et une nouvelle division internationale du travail émerge. Pourconserver leur puissance économique et survivre face à la montée de la concurrence,les PDEM sont obligés de se moderniser et d'innover. Ce sont en fait les règles qu'ils ontfixées dès le XIXe siècle. Depuis 1973, leur PIB croît lentement alors que celui de paysémergents comme la Chine augmente de plus de 9 % par an.• La croissance économique mondiale s'est donc poursuivie depuis les années 1970, maisavec des périodes de crise générées par la spéculation et le surendettement. Celle de2007-2009 a durement touché les pays développés à économie de marché, alors que lespuissances économiques émergentes ont mieux résisté. Des voix s'élèvent pour remettreen cause ce modèle de développement des PDEM, qui s'est peu à peu imposé au monde, etdemande une forte consommation de ressources naturelles, tout ayant un impact fort surl'environnement. L'enjeu est donc pour beaucoup de trouver la voie d'undéveloppement durable conciliant développement économique, améliorationdu niveau de vie des sociétés et respect de l'environnement.2. Les économies-monde successives (britannique,américaine, multipolaire)La croissance économique est une conséquence de la mise en place d'uneéconomie-monde fondée sur le système capitaliste et le libéralismeéconomique. Ce système a été peu à peu imposé depuis leXIXe siècle par les pays anglosaxonsavant d'être adopté par d'autres États.L'économie- monde britannique entre 1850 et 1914• L'étude de la domination économique britannique sur le monde entre les années 1850 et1914 permet de comprendre les mécanismes du processus de développement de lamondialisation et de la domination économique d'un État. Ces mécanismes n'ontfondamentalement pas changé au cours du siècle, ils ont seulement bénéficié del'accélération des échanges à tous points de vue.• La domination économique britannique à la fin du XIXe siècle est fondée surune révolution industrielle précoce. Le royaume d'Angleterre est en effet le premierpays européen à s'industrialiser. Il a donc une avance décisive sur les autres au milieudu XIXe siècle : ses structures de production sont très développées et ont une productivitétrès élevée pour l'époque.Les salaires sont hauts (les Britanniques ont le meilleur niveau de vie du monde) mais lamécanisation des structures de production permet de maintenir des coûts de fabricationbas. Les Britanniques ont résolument fait lechoix du libre-échange et de lamondialisation de leur commerce. La politique internationale britannique sert ledéveloppement économique. Ils ont conquis au XIXe siècle le plus vaste Empire du mondequi s'étend de l'Asie à l'Afrique. Leurs colonies américaines sont devenues indépendantesou autonomes (dominion canadien) mais gardent des relations privilégiées avec leurancienne métropole. Le Royaume-Uni a donc des comptoirs et des relais commerciauxdans le monde entier et profite des matières premières de ses colonies, qui sont aussides débouchés pour leur production. Ils se sont également assuré la maîtrise desmers (ils sont la première puissance maritime mondiale) etdes communications (réseau télégraphique intercontinental). Les banques,compagnies d'assurance, grandes compagnies de transport britanniques sonttrès présentes (et dominantes) dans les grandes places commerciales.• La Grande Bretagne a développé une véritable division internationale dutravail pour assurer la performance de ses produits : elle importe les matières premièrescomme le coton (la première bourse mondiale est celle du coton à Manchester) qu'elletransforme en biens de consommation à forte valeur ajoutée dans ses usines, avant de lesexporter (textiles et sidérurgie sont les deux points forts de l'industrie britannique).Elle contrôle aussi 60 % des échanges maritimes ce qui lui permet d'être une plaquetournante de matières premières comme le thé des Indes ou la laine d'Argentine. Lesbanques britanniques sont très puissantes : elles prêtent de l'argent aux États étrangers etinvestissent dans les réseaux de transports partout dans le monde.• Le royaume a fait le choix de privilégier les échanges commerciaux avec l'Amérique dunord et l'Europe occidentale qui sont également des régions industrialisées et donc des desmarchés intéressants. Cette structure des échanges internationaux forme déjàun embryon de triade, surtout lorsque les relations avec le Japon se développent et quel'on force la Chine à s'ouvrir. Dans ce contexte, la politique étrangère britannique vient enappui du développement économique pour protéger les routes commerciales (la conquêtede l'Egypte en 1882 garantit l'accès au canal de Suez).• Mais la Grande dépression de 1873-1896 va toucher durement le pays qui romptprovisoirement avec sa politique de libre-échange et opte pour leprotectionnisme (replisur soi et limitation des importations de produits étrangers par l'augmentation des droitsde douane, etc.). Surtout, la concurrence se fait de plus en plus féroce, en particuliervenant des États-Unis et de l'Allemagne. Le Royaume-Uni est moins compétitif : lessalaires de ses ouvriers sont élevés et l'innovation manque d'investissements ; le paysrate son passage vers la seconde phase d'industrialisation. C'est la fin del'hégémonie britannique : le Royaume-Unis perd son statut de première puissanceindustrielle en 1913. Dès 1914, les États-Unis le dépassent dans les domaines ducommerce et des investissements financiers.Le siècle des États-Unis• Les États-Unis sont un pays neuf au début du XXe siècle : c'est un vasteterritoire aux ressources naturelles abondantes dont la conquête a nécessité plusd'un siècle. Il bénéficie d'une forte puissance d'attraction pour les immigrés jeunes etdynamiques venus d'Europe mais aussi d'Asie (Chinois). Ces derniers voient dans le jeuneÉtat, terre de la libre concurrence et des « self made men «, une opportunité de fairefortune ; la spectaculaire réussite de personnes comme Andrew Carnegie ou Rockefeller lesfait rêver. La population américaine est donc un vaste réservoir d'une maind'oeuvrenombreuse, jeune, en pleine croissance, et pouvant accepter des salaires bas. Elleconstitue également un gigantesque marché intérieur (23 millions d'habitants en1850, 132 millions en 1940).• Les États-Unis entrent d'emblée dans la seconde phase d'industrialisation et construisentleur pays en fonction du développement économique (les rues des villes, larges et enquadrillage, sont ainsi directement adaptées aux besoins des transports motorisés). Lesstructures industrielles sont continuellement modernisées et la productivité augmentegrâce à des nouvelles méthodes de production, comme le fordisme.Le pays profite également de la Première Guerre mondiale : il n'est pas touché etdevient le créancier des Européens. À la veille de la crise de 1929 et du crash de WallStreet, les États-Unis sont la première puissance industrielle et financière mondiale (43 %de la production industrielle en 1929). Par une politique intelligente de redressement dupays, ils sortent certes affaiblis de la crise de 1929, mais restent la première puissanceéconomique.• Puissance économique depuis 1914 , les États-Unis deviennent une desdeux grandes puissances en 1945. La guerre a augmenté la force de leur industrie (laproductivité des États-Unis restera la plus forte jusqu'en 1960). Lesnombreuses innovations mises au point pendant le conflit sont reprises et modifiées parle secteur de la recherche et développement pour être transformées en biens deconsommation.Le pays profite de son influence politique internationale pour asseoir lapuissance dudollar. Ce dernier devient la nouvelle monnaie internationale au terme des accords deBretton Woods (1944). La signature en 1947 duGeneral Agreement on Tariffs andTrade (GATT) permet la diminution des droits de douane et favorise le libre-échange.Le plan Marshall et la reconstruction de l'Europe permet au pays de retrouver despartenaires commerciaux et un débouché pour sa production industrielle. Jusqu'auxannées 1970, dans le contexte de la guerre froide, les États-Unis mènent une politiqued'alliance qui prend en compte les intérêts de l'économie américaine (renforcement desliens avec le Canada, dépendance de l'Amérique Latine qui fournit matières premières etproduits agricoles).• Depuis les années 1970, les États-Unis ont su conserver leur statut de premièrepuissance économique grâce à une politique d'investissements dans l'innovationtrès dynamique, et à la puissance de leurs firmes multinationales. Le dollar reste lapremière monnaie internationale, la culture américaine est connue dans le monde entier,et le pays continue de mener une politique économique énergique en renforçant ses liensavec l'Asie. Cependant, il fait l'objet d'une concurrence accrue depuis la crise desannées 1970 et souffre d'un fort endettement, d'un déficit commercial, ainsi que de ladélocalisation des lignes de production vers des pays plus compétitifs et aux salairesmoins élevés.Une économie-monde de plus en plus multipolaire• Il n'y a plus de nos jours une puissance économique dominant seule l'économiemonde.Depuis les années 1970, de nouvelles puissances industrielles ontémergé et font concurrence à la première puissance économique mondiale qui reste lesÉtats-Unis. Le Japon a ouvert la voie à ce développement à partir des années 1960 et aservi de modèle à d'autres puissances asiatiques, dont la Chine (depuis les années 1980)qui connaît une croissance extrêmement rapide et affiche clairement ses ambitionsinternationales. Le Brésil, l'Inde et la Russie postsoviétique sont aujourd'hui despays émergents qui comptent à l'échelle internationale et sont membres du G20.• Ailleurs, certains pays pauvres se sont développés en attirant les chaînes de productiondes grandes firmes multinationales, qui n'hésitent pas à délocaliser leurs usines pourtrouver une main d'oeuvre nombreuse et bon marché. La nouvelle division internationalesuit finalement les mêmes principes de ceux de l'industrialisation européennedu XIXe siècle. Elle est cependant davantage mondialisée car, entretemps, les moyens detransport et les réseaux de communication se sont spectaculairement développés etmodernisés, permettant une accélération des échanges et une multiplication des flux.• Dans ce contexte, plusieurs pôles économiques émergent. L'Amérique du nord reste l'undes trois pôles de la triade, avec une place dominante des États-Unis, qui bénéficientd'une grosse avance technologique et profitent de leur marché intérieur. La création del'ALENA en 1992 (Alliance de Libre Echange Nord Américaine avec le Canada, un PDEM,et le Mexique, un pays « émergent «) a multiplié les échanges économiques intra zone.L'Union Européenne est le premier pôle économique mondial. Elleproduit 28,4 % du PIB mondial et forme le premier marché du monde. Làencore, les échanges économiques à l'intérieur de la zone sont les plus importants. Ledernier pôle économique mondial majeur est la zone Asie-Pacifique, la plus dynamiqueéconomiquement avec des pays à très forte croissance comme la Chine (devenue laseconde puissance économique mondiale devant le Japon depuis 2010). Là encore, lecommerce régional est essentiel puisque la zone est le deuxième pôle commercialmondial. Les investissements japonais (années 1980-1990) et chinois en Asie orientaleont été essentiels pour le développement de nombreux États de la région.
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« avec les grands magasins, développementdes emplois de bureau, etc.).• Le développement industriel est le moteur de la croissance économique.

Ilentraîne la mise en place de nouvelles structures économiques basées sur le capitalisme,le libre-échange (libéralisme économique) et le développement des sociétésanonymes (ces dernières vendent des actions pour augmenter leur capital dans le butd'investir pour se moderniser).

Un système financier de plus en plus international sedéveloppe avec la création de grandes bourses au rayonnement mondial etde banquesqui collectent l'épargne, font des prêts, vendent et achètent les actions desentreprises - tout ceci étant favorisé par la multiplication des moyens de paiement (billet,chèques, etc.).• La croissance du PIB est faible avant 1870 (inférieure à 1 %), mais, à partir de cette date,elle dépasse les 2 % dans les régions concernées par la croissance.

On y constate alors uneamélioration du niveau de vie des populations et une augmentation des salaires.Mais cette croissance n'est pas régulière.

Les phases de forte croissance, favoriséespar l'innovation ou la découverte de nouvelles mines d'or, en Californie par exemple (1850-1873 ; 1896-1914), alternent avec des phases de ralentissement, provoquées par demultiples facteurs comme la surproduction industrielle générant des stocks tropimportants et une baisse des prix, le retard dans l'innovation ou la pénurie de financementdes entreprises, etc.

La grande dépression entre 1873 et 1896 ou la crise de 1929 sontcaractéristiques de ce ralentissement de la croissance.• La crise de 1929, consécutive au Krach de Wall Street (24 octobre 1929), est l'exempletype d'une de ces crises de l'économie-monde qui peuvent naître dans un seul pays (ici dufait de la spéculation boursière) et avoir des répercussions sur l'ensemble de la planète enralentissant le commerce international.

La crise de 1929 durera en fait jusqu'en 1932 danscertains pays européens et provoquera une forte hausse des prix (inflation) etduchômage.Une croissance exceptionnelle de la fin de la guerre aupremier choc pétrolier de 1973 (« les Trente Glorieuses »)• Des années 1950, au milieu des années 1970, les pays industriels connaissent une périodede forte prospérité économique, aussi appelée « Trente glorieuses » par l'économisteJean Fourastié.Cette période fait suite à la reconstruction de l'Europe de l'ouest et du Japon après guerregrâce à l'argent des États-Unis et du plan Marshall (1947).

La prospérité retrouvée secaractérise par une croissance économique forte (plus de 5 % par an en moyenne) etcontinue de tous les pays concernés.

Les vaincus de la guerre (Italie, Japon, Allemagne) etla France connaissent même un véritable décollage économique qui les. »

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