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Monténégro

Publié le 11/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Monténégro, en serbo-croate, Crna Gora (« montagne noire «), pays du sud-est de l’Europe, situé dans les Balkans. Sa capitale est Podgorica.

Le Monténégro est bordé à l’ouest et au nord par la Bosnie-Herzégovine, à l’est par la Serbie, au sud par l’Albanie et au sud-ouest par la mer Adriatique.

Ancienne république au sein de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, le Monténégro a constitué de 1992 à 2003, avec la Serbie, la République fédérale de Yougoslavie (RFY), devenue en 2003 l’État de Serbie-et-Monténégro. Il a proclamé son indépendance le 3 juin 2006.

2 MILIEU NATUREL
2.1 Relief et hydrographie

La superficie du Monténégro est de 13 812 km². Le Monténégro fait partie du plateau karstique qui longe la mer Adriatique. Essentiellement pays de montagne, il doit son nom au mont Lovćen (1 748 m), appelé « montagne noire « en raison de sa nature basaltique. Au sud-ouest, à la frontière avec la Serbie (région du Kosovo), s’étend la région montagneuse des Prokletije qui s’inscrit dans l’ensemble des Alpes Dinariques. Vers le nord, le mont Durmitor (2 522 m) constitue le point culminant du Monténégro.

Les plaines s’étendent au-delà des reliefs montagneux, dans les vallées de la Morača et de la Zeta, à proximité du lac Shkodër (370 km²), frontalier avec l’Albanie. Long de près de 200 km, le littoral, très découpé au nord, au niveau du golfe des bouches de Kotor, offre un aspect abrupt et des paysages de type méditerranéen.

2.2 Climat

Le Monténégro présente dans l’ensemble un climat continental, caractérisé par des étés et des automnes chauds et secs, tandis que les hivers sont froids, rigoureux et accompagnés de fortes chutes de neige. Le climat de type alpin est présent sur les reliefs montagneux. La zone littorale offre un climat de type méditerranéen avec des hivers doux et humides, et des étés chauds et secs.

2.3 Végétation et faune

Sur le littoral, la végétation est à prédominance méditerranéenne voire subtropicale : palmier, cyprès, olivier, oranger, citronnier, figuier, cerisier, vigne. Dans les régions de basse montagne, on trouve des arbres à feuilles caduques, (chêne, orme, érable, noyer, châtaignier, saule, frêne, tilleul) et des conifères (pin, sapin) au-delà de 1 800 m.

Les ours bruns, les loups et les sangliers sont présents sur le territoire. Les régions montagneuses comptent de nombreux rapaces (faucons, aigles, vautours).

3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Caractéristiques démographiques

En 2008, la population du Monténégro était estimée à 678 177 habitants, soit une densité moyenne de 49 habitants au km2.

Les Monténégrins représentent environ 40 % de la population, et les Serbes 30 %. Le pays compte une importante minorité bosniaque (environ 7 % de la population totale, descendant des Slaves islamisés pendant l’occupation ottomane) et albanaise (5 %), ainsi qu’un petit groupe de Croates, de Macédoniens et de Slovènes. Bien qu’entraîné dans la guerre aux côtés de la Serbie, à la suite du démantèlement de l’ex-Yougoslavie, le Monténégro n’a pas connu, à la différence de sa voisine, de grands mouvements de population liés au conflit.

3.2 Langues et religions

Le Monténégro appartient majoritairement à l’aire linguistique serbo-croate. Si sa langue officielle est aujourd’hui le monténégrin, il s’agit en réalité d’une variante régionale du serbe (les différents États issus de l’ex-Yougoslavie ayant, pour des raisons politiques et identitaires, cherché à individualiser leur propre idiome vis-à-vis du serbo-croate afin de se dissocier de la Serbie).

La population monténégrine est à 75 % orthodoxe, à 15 % musulmane (Bosniaques et une partie des Albanais) et à 3,5 % catholique (Croates et une partie des Albanais), l’identité religieuse constituant, pour des raisons historiques, un marqueur culturel important.

3.3 Villes principales

Podgorica (Titograd de 1946 à 1991) est la capitale et la plus grande ville du Monténégro (138 000 habitants en 2002). Les autres villes principales sont Nikšić et Bijeto Polje, à l’intérieur des terres. L’essentiel de l’activité industrielle ou touristique se concentre dans la zone littorale : à Bar (constructions navales), à Kotor et à Herceg Novi.

3.4 Institutions et vie politique

Lors du référendum du 21 mai 2006, 55,5 % des Monténégrins se sont prononcés en faveur de l’indépendance du Monténégro, proclamée officiellement le 4 juin 2006. Des élections législatives se sont déroulées au mois de septembre 2006, la nouvelle Assemblée élue (composée de 81 membres) étant notamment chargée d’adopter une nouvelle Constitution (en remplacement de la Constitution de 1992).

Aux termes de la Constitution de 1992, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Le président nomme le Premier ministre, qui est le chef du gouvernement. Le pouvoir législatif appartient à un Parlement monocaméral, l’Assemblée nationale, dont les membres sont élus au suffrage universel pour un mandat de quatre ans.

L’échiquier politique monténégrin est dominé par le Parti démocratique des socialistes (DPS, indépendantiste, européiste et atlantiste), et son allié le Parti social-démocrate (SDP). L’opposition, morcelée, est notamment représentée par le Parti socialiste du peuple (SNP, créé en 1998 par d’anciens membres du DPS) et le Parti populaire serbe (SNS).

4 ÉCONOMIE

Le Monténégro est un pays en pleine évolution depuis son indépendance en 2006. Son développement économique repose sur l’agroalimentaire, l’industrie de l’aluminium et le tourisme. Si l’économie parallèle compte pour un cinquième du PIB, les investissements étrangers atteignent 750 milliards de dollars en 2006 et le salaire moyen connaît une forte augmentation.

Les régions de plaines sont dominées par des cultures de type méditerranéen (oliviers, agrumes, vignes, figues), les céréales et le tabac. L’élevage, pastoral, se pratique dans les zones de montagne.

La région possède quelques ressources minières (bauxite, zinc, plomb, lignite, fer). L’industrie forestière, le traitement du sel et du tabac, le traitement de l’aluminium (combinat de Podgorica) et la construction navale (Bar) constituent les principales activités industrielles.

Les infrastructures touristiques sont développées dans la région littorale, en particulier autour des criques situées dans les Bouches du Kotor.

5 HISTOIRE
5.1 Les origines de la Zeta
5.1.1 La formation du territoire

Peuplée de tribus illyriennes dès le iiie siècle av. J.-C., la région qui constitue l’actuel Monténégro est conquise par les Romains vers 168 apr. J.-C. Elle est rattachée à la province de Dalmatie supérieure en 297, puis à l’Empire romain d’Orient lors du partage de 395.

Dès la fin du vie siècle, des tribus slaves commencent à affluer dans la région et à s’organiser politiquement autour d’un prince. La région prend le nom de Zeta au xie siècle. En 1016, l’empereur Samuel de Macédoine envahit la Zeta qu’il rattache à Byzance, chassant le prince Vladimir en place depuis 970. Insurgés contre ce nouveau pouvoir, les habitants de la Zeta se soulèvent à plusieurs reprises et triomphent en 1042, recouvrant leur indépendance, grâce aux frères Balša.

Mais en 1189, le territoire est annexé par la Serbie. Divisée entre les seigneurs féodaux, la Zeta jouit cependant d’une grande autonomie. La défaite serbe face aux Ottomans (1389) permet de libérer la région ; le pouvoir est confié à la dynastie des Balchides, puis à celle des Crnojević.

5.1.2 La domination ottomane

Vers 1480, les Ottomans s’emparent de la région qui, vassale privilégiée du sultan, garde toujours une certaine autonomie. En 1516, le dernier prince séculier abdique et transfère l’autorité civile au métropolite de Cetinje, monastère fondé vers 1480, créant ainsi la fonction de prince-évêque (vladika). Charge d’abord élective, elle devient héréditaire, se transmettant d’oncle à neveu à partir de 1697, sous la dynastie Petrović.

En 1711, Danilo Ier Petrović (1697-1735) conclut une alliance dirigée contre les Turcs avec le tsar de Russie, Pierre le Grand ; événement qui doit contribuer à maintenir des liens entre les deux pays. Après lui, Sava (1735-1781), mais surtout Pierre Ier (1782-1830) et Pierre II (1830-1851) fortifient le royaume en lui donnant une législation et des institutions plus modernes. En 1852, Danilo II (1851-1860) décide la séparation entre l’Église et l’État, abolissant la fonction de prince-évêque et redevient un monarque séculier. Grâce à l’aide de l’Autriche, il peut repousser les attaques ottomanes et, en 1859, le Monténégro voit ses frontières délimitées par une commission internationale.

Le successeur de Danilo II, Nicolas Ier (1860-1918) doit, à son tour, faire face aux attaques des troupes d’Omer Pacha. En 1862, le Monténégro est de nouveau soumis à la suzeraineté ottomane ; Nicolas Ier en profite pour reconstituer son armée. Les Turcs, battus à plusieurs reprises à partir de 1876, reconnaissent l’indépendance et les frontières du Monténégro au congrès de Berlin (1878).

5.2 Le royaume du Monténégro

En 1905, Nicolas Ier décrète la fin du gouvernement autocratique, octroie une Constitution libérale et promeut un régime parlementaire ; il prend le titre de roi en 1910. Le Monténégro s’allie à la Grèce, à la Bulgarie et à la Serbie contre l’Empire ottoman en 1912. À la fin de la seconde guerre des Balkans, le pays a presque doublé de superficie, le traité de Bucarest de 1913 lui octroyant la moitié du sandjak (« préfecture «) de Novi Pazar ainsi que la région de Peć.

Lors de la Première Guerre mondiale, le royaume du Monténégro rejoint ses alliés traditionnels, la Russie et la Serbie, contre les Empires centraux. Craignant qu’une victoire alliée n’entraîne une modification des frontières et la fin de la dynastie Petrović, Nicolas Ier se rapproche toutefois de l’Autriche-Hongrie en 1915 et 1916. Cette action est dénoncée par les nationalistes monténégrins, qui souhaitent une union avec la Serbie.

5.3 La patrie des Slaves du Sud

L’Autriche-Hongrie occupe le Monténégro à la fin de l’année 1915. Un an plus tard, des patriotes monténégrins rencontrent des Slaves exilés sur l’île grecque de Corfou et votent l’union au sein d’un royaume slave unique, le royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes. Leur pacte reçoit le soutien des Alliés et la nouvelle nation yougoslave est proclamée en 1918. Nicolas Ier est déposé la même année et le Monténégro devient officiellement la province yougoslave de la Zeta en 1921.

Partiellement occupé par les forces italiennes au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Monténégro devient, en novembre 1945, l’une des six républiques constituantes de la République socialiste fédérative de Tito. (voir Yougoslavie (histoire) pour la période qui suit, jusqu’en 1992).

5.4 La République fédérale de Yougoslavie (1992-2003)

Au début de l’année 1992, après que la Slovénie, la Croatie et la Macédoine ont déclaré leur indépendance, un référendum est organisé au Monténégro afin de déterminer si la république doit devenir indépendante ou rester au sein de la Yougoslavie. Les deux tiers des votants choisissent de rester dans la fédération. Le 27 avril, après la déclaration d’indépendance de la Bosnie-Herzégovine, la Serbie et le Monténégro annoncent la formation d’une République fédérale de Yougoslavie (RFY) qui s’autoproclame le successeur légal de la République socialiste fédérative de Yougoslavie.

Mais dès 1992, les relations entre les deux partenaires connaissent des tensions. Ainsi, l’engagement de la Serbie pendant la guerre en Bosnie est considéré par nombre de Monténégrins comme une terrible dérive du nationalisme serbe, mais l’embargo décrété par l’ONU pour sanctionner cette participation active au conflit yougoslave touche les deux républiques.

Les traitements discriminatoires imposés par les Serbes à la communauté musulmane du Monténégro et la tentative de la Serbie de concentrer les affaires étrangères au niveau fédéral sont d’autres motifs de mésentente.

Inférieurs en nombre et plus faibles économiquement que les Serbes, les Monténégrins ont de plus en plus de mal à accepter la prépondérance serbe au sein de la RFY.

Souffrant fortement des sanctions imposées par l’ONU à l’égard de la RFY entre mai 1992 et octobre 1996, le Monténégro tente dès lors de redresser son économie. Néanmoins, en 1997 son industrie ne tourne qu’à 25 % et le chômage reste élevé. La privatisation des grandes entreprises du pays est accélérée, les Monténégrins s’engageant dans la voie de la transition, à la différence de la Serbie. Les divergences entre les deux pays s’aggravent, surtout après l’élection présidentielle d’octobre 1997 qui voit la défaite du candidat proserbe, le président sortant Momir Bulatović. Le nouveau président, Milo Djukanović, hostile au président de la République fédérale de Yougoslavie, Slobodan Milošević, entend en effet mener une politique plus autonome et multiplie les gestes de souveraineté (création d’une compagnie d’aviation nationale, d’une agence de presse et de consulats à l’étranger). La coalition « Vivre mieux « qu’il dirige remporte les élections législatives (majorité absolue des sièges) et municipales du 31 mai 1998, disposant de moyens pour bloquer le fonctionnement de la fédération yougoslave. Lors de la crise du Kosovo qui commence en mars 1999, le Monténégro, qui accueille des opposants serbes, refuse de reconnaître la déclaration de guerre faite par la fédération yougoslave, ce qui crée des tensions avec la Serbie mais aussi dans le pays même entre la composante pro-serbe et la composante pro-occidentale, qui soutient la position du gouvernement monténégrin. Par crainte des représailles de l’armée yougoslave, près de 30 000 Albanais du Kosovo, qui s’étaient réfugiés au Monténégro, prennent le chemin de l’Albanie. Dans ce contexte, Milo Djukanović critique vivement la politique menée par Slobodan Milošević et, après avoir cherché à mettre en place un meilleur équilibre entre les deux composantes de la fédération yougoslave, semble de plus en plus s’engager sur la voie de l’indépendance. En novembre 1999, le Monténégro décide ainsi d’introduire le mark allemand comme monnaie parallèle aux côtés du dinar yougoslave pour payer les salaires et les retraites. En février 2000, en représailles, la Serbie ferme ses frontières aux échanges de marchandises avec le Monténégro, mais cela n’affecte pas la situation économique de la petite République. Dans le même temps, le président monténégrin développe une politique étrangère autonome tournée vers l’Europe et met en place un embryon d’armée nationale. Des élections municipales en juin montrent toutefois que la société monténégrine reste divisée quant à son avenir dans ou hors de la fédération avec la Serbie.

Les élections législatives d’avril 2001 en sont une autre illustration. Les résultats sont très serrés, alors que le taux de participation dépasse 80 %. C’est la coalition du président Milo Djukanovic, « Victoire pour le Monténégro «, indépendantiste, qui l’emporte avec 42 % des voix et 36 élus, face à la coalition « Ensemble pour la Yougoslavie « qui recueille 40,7 % des voix et 33 élus. Les libéraux de l’Alliance libérale, farouches partisans de l’indépendance, obtiennent 7,6 % des voix et 6 sièges, et forment avec le parti du président une majorité de gouvernement. Mais après avoir promis la tenue d’un référendum sur l’indépendance, le président dispose d’un soutien moins large que prévu, alors que les Européens et les États-Unis le mettent vivement en garde contre une telle démarche.

5.5 L’État de Serbie-et-Monténégro (2003-2006)

Le 15 mars 2002, le président monténégrin signe avec le chef de l'État fédéral yougoslave, Vojislav Kostunica, et le Premier ministre serbe Zoran Djindjic un accord — paraphé également par Javier Solana, haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne (UE) — qui aboutit à la transformation de la République fédérale de Yougoslavie (RFY) en un nouvel État de Serbie-et-Monténégro, doté d’une nouvelle Constitution, en février 2003. Signé pour trois ans, sous la pression de l’Union européenne qui cherche à éviter que ne survienne un nouveau conflit dans la région, cet accord écarte donc toute idée d’indépendance dans l’immédiat. Alors que le Monténégro a adopté l’euro comme monnaie officielle en janvier 2002, accepter de se plier aux recommandations de la diplomatie européenne pourrait aussi ménager les conditions d’une adhésion à l’Union européenne à plus long terme.

Après que l’Alliance indépendantiste a retiré son soutien au gouvernement, des élections législatives sont organisées en octobre 2002. La coalition du président Milo Djukanovic en sort renforcée puisqu’elle obtient la majorité absolue avec 39 des 75 sièges (47,9 % des suffrages) du Parlement, devant la coalition pro-yougoslave, qui obtient 30 sièges (38,4 % des suffrages), et les indépendantistes, en recul, avec 4 sièges. Au mois de novembre, Milo Djukanovic présente sa démission de la présidence du Monténégro — son mandat expirant en janvier 2003 — afin de pouvoir être nommé au poste de Premier ministre. Le 7 mars 2003, le Monténégrin Svetozar Marovic, vice-président du Parti socialiste démocratique (DPS), est élu par le Parlement de Serbie-Monténégro à la tête du nouvel État. L’élection présidentielle est invalidée en décembre 2002 et février 2003, faute d’une participation supérieure à 50 % des inscrits. Cette disposition électorale ayant été supprimée, Filip Vujanovic, candidat du Parti démocratique des socialistes (DPS) et du Parti social-démocrate (SDP), est finalement élu en mai 2003 avec 63,3 % des suffrages. Président du Parlement, pro-européen, il était l’un des plus proches collaborateurs du précédent président.

5.6 Le Monténégro indépendant

Dans un contexte marqué par une union entre le Monténégro et la Serbie qui reste largement théorique (organisations politique et institutionnelle séparées, pas de monnaie commune ou de drapeau commun par exemple), un nouveau référendum sur l’indépendance du Monténégro est organisé en mai 2006. Alors que l’Union européenne a imposé un seuil de 55 % pour reconnaître le résultat du scrutin, 55,5 % des 485 000 électeurs monténégrins se prononcent en faveur de l’indépendance, avec une participation s’établissant à 86,5 %. L’indépendance du Monténégro est proclamée officiellement le 3 juin 2006.

Les premières élections législatives organisées au lendemain de l’indépendance, en septembre 2006, voient la coalition « Pour un Monténégro indépendant «, alliant le Parti démocratique des socialistes (DPS) de Milo Djukanovic et le Parti social-démocrate (SDP), remporter la majorité absolue. Après le renoncement inattendu de Milo Djukanovic à un nouveau mandat, c’est Zeljko Sturanovic, ministre de la Justice depuis 2001, qui devient Premier ministre. Il forme un gouvernement dont la priorité est l’intégration à l’Union européenne et à l’OTAN. Dès le mois de novembre 2006, le Monténégro est invité par l’OTAN à rejoindre le « Partenariat pour la paix «, en même temps que la Serbie et la Bosnie-Herzégovine, premier pas vers leur candidature à l’organisation internationale. En 2008, le président Filip Vujanovic est réélu pour un second mandat dès le premier tour de scrutin, faisant du Monténégro le seul État issu de l’ex-Yougoslavie à ne pas encore avoir connu l’alternance politique.

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