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Monti, Vincenzo - écrivain.

Publié le 28/04/2013

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Monti, Vincenzo - écrivain. Monti, Vincenzo (1754-1828), poète italien, le plus illustre représentant du néoclassicisme italien. Né à Alfonsine, il étudie à Fusignano, entre au séminaire de Faenza puis commence des études de droit à l'université de Ferrare. Il les interrompt rapidement pour se consacrer à sa vocation littéraire. En 1778, il s'installe à Rome, sous la protection du cardinal Scipione Borghèse, et entre au service de Luigi Braschi, neveu de Pie VI, en qualité de secrétaire (1781). Durant les quinze années qui suivent, l'ensemble de la génération néoclassique reconnaît en lui le poète et l'interprète de ses goûts et de ses aspirations. Au nombre des oeuvres composées durant cette période, on peut citer : Prosopopée de Périclès (1779), inspiré par la découverte d'un buste grec à Tivoli ; les vers libres de Au Prince don Sigismondo Chigi et les Pensées d'amour (1783), suscitées par la lecture de Goethe, ainsi que le court poème antirévolutionnaire la Basvilliane (1793). Désireux peut-être de rivaliser avec le grand dramaturge Vittorio Alfieri, il compose les tragédies Aristodème (1784-1786), Galeotto Manfredi (1786-1788). Après la publication en 1793 de la Basvilliane, il devient le porte-parole du conservatisme catholique et monarchique. En 1797, inquiet de l'effervescence révolutionnaire attisée par les campagnes napoléoniennes, il quitte Rome pour s'installer dans un premier temps à Florence, puis à Bologne, et enfin, après la victoire foudroyante de Napoléon, à Milan, siège du gouvernement de la nouvelle République cisalpine. Ses sentiments et idéaux changent alors brusquement dans un sens démocratique et jacobin. Il écrit ainsi plusieurs poèmes contre le conservatisme des catholiques et les intrigues des monarques : le Fanatisme, la Superstition, le Danger, Prométhée (1797, complété en 1821 et publié en 1832). Réfugié à Paris au retour des Autrichiens en 1799, il y rédige la Mascheroniana (1800) et une tragédie, Caius Gracchus, la même année. Il retourne à Milan en 1801 après la victoire de Napoléon à Marengo (voir Italie, campagne d'). C'est là, couvert d'honneurs par Napoléon, dont il est devenu le courtisan, qu'il compose la célèbre ode Per la liberazione d'Italia, qui compte parmi ses poèmes lyriques les plus émouvants. Il cumule alors plusieurs fonctions : il est nommé « poète du gouvernement «, conseiller aux lettres et aux arts et obtient la chaire d'éloquence de l'université de Pavie. En sa qualité de chantre officiel du nouveau régime napoléonien, il célèbre par ses vers les événements marquants comme le couronnement de Napoléon, son mariage avec Marie-Louise, la naissance du roi de Rome ( le Barde de la Forêt Noire, 1806 ; l'Épée de Frédéric II, 1806 ; Palingénésie politique, 1809...). À la chute de Napoléon, ses éloges s'adressent désormais aux autrichiens victorieux (l'Hommage mystique, 1815 ; le Retour d'Astrée, 1816 ; l'Invito a Pallade, 1819). À côté de ces oeuvres à la louange du régime restauré, il exécute un travail plus intéressant et plus personnel : une oeuvre rédigée en vers blancs, la Feroniade, et une traduction de l'Iliade d'Homère. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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