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Montrer ce que l'avarice a d'odieux

Publié le 08/03/2012

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L'avare n'est ni un bon fils ni un bon père. La joie de posséder l'héritage paternel l'empêche de pleurer la mort de ses parents ; une fois riche, il ne redoute que le moment où il lui faudra se séparer de ses chères richesses. Il hésite devant la dépense pour donner une éducation convenable à ses enfants; il promet sa fille, qui a vingt ans, à un vieillard, ....

« le sont de la gloire et de la vertu; capables d'une seule volupté, qui est celle d'acquérir ou de ne·point perdre; curieuses et avides du denier dix, uniquement ocCilpées de li;mrs débiteurs ...

, enfoncées et comme abîmées dans les contrats, les titres et les parchemins.

De telles gens ne sont nz' parents, nz·.

amis, ni citoyens, ni chrétiens, ni peut-être des hommes: ils ont de l'argent.

>> Ces quelques lignes de La Bruyère peignent avec énergie tout ce que l'avarice a d'odieux.

L'avare n'est ni un.

bon fils ni un.

bon père.

La joie de posséder l'héritage paternel l'empêche de pleurer la mort de ses parents ; une fois riche, il ne redoute que le moment où il lui faudra se séparer de ses chères ri­ chesses.

Il hésite devant la dépense pour donner une éducation convenable à ses enfants; il promet sa fille, qui a yingt ans, à un vieillard, parce que ce vieillard est riç'he et surtout parce 'qu'il la prend sans dot 1 • Quant aux parents plus éloignés, ils ne les connaît pas, et sa bourse ne s'ouvrirait jamais pour eux; il ne se rap­ pelle qu'il leur est attaèhé par les liens du sang que· lorsqu'il en attend un héritage.

Son unique ami, c'est l'argent, et Molière n'exagère en rien lorsqu'il fait dire à Harpagon t qui a perdu sa cassette.: « ;Hélas! mon pauvre argent, mon pauvre ar­ gent, mon cher ami, on m'a privé de toi! et, puisque.

tu m:es enlevé,j'ai perdu mon support, ma consola­ tion, ma joie; tout est fini pour moi et je n'ai plus que faire.

au monde ! » · ·· Dur avec ses domestiques quand il en a, il ne paie 1 eurs gages qu'à regret; il s'en fait détester et quelque­ fois voler, sans qu'on le plaigne beaucoup po.ur cela.

Aussi mauvais cit.oyen que mauvais maître, tout ce i.

Molière.- L'Avare.. »

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