Montrer les différents degrés de la moralité. Quel en est le degré supérieur ?
Publié le 23/03/2004
Extrait du document
S'inspirant de
l'amour de l'humanité, elle fait du bien non seulement a ceux qui nous en
ont fait, niais encore à ceux qui ne nous en ont pas fait, aux étrangers,
aux inconnus. - Bien plus, non seulement nous rendons aux autres ce qui leur
est dû, mais nous leur donnons ce qui nous appartient, nous savons sacrifier
quelque chose de nos droits ; nous sacrifions au besoin notre bonheur, même
notre vie (abnégation, dévouement, héroïsme). Enfin, il est un degré de
charité plus élevé encore : il consiste à rendre le bien pour le mal, a se
sacrifier pour ses ennemis. Celui qui le premier a recommandé une telle
vertu et nous en a donné l'exemple était Dieu.
La charité seule exprime
le désintéressement et la générosité absolus. La justice en effet nous demande
de ne pas réclamer plus que notre part, mais nous permet de revendiquer cette
part qui nous est due. Par là, la justice est en partie prisonnière des
tendances, des besoins. L'appel à la justice n'est pas toujours pur d'envie, de
jalousie, d'agressivité. Et dans le meilleur des cas, même si la justice
revendicatrice n'est pas l'envieux « ressentiment », tout au plus serait-elle,
suivant la formule de Madinier, « médiatrice entre l'égoïsme biologique et la charité ». Car la charité ne fait pas de calcul.
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