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La mort abolie-t-elle le sens de l'existence ?

Publié le 28/12/2010

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Introduction :  La mort désigne l'achèvement de l'existence. La vie c'est être là, vivre. Le sens est quelque chose que l'on peut comprendre, a un sens ce qui n'est pas absurde, ce qui suit un sens rationnel. A un sens ce qui a un but, la raison d'être vient justifier notre existence. Problématique : La mort fragilise, hante l'existence, ce qui entraine que tout projet dans l'existence peut se heurter à l'obstacle de la mort et à partir de là, on a l'impression que notre vie ne sert à rien, que quelque soit les efforts qu'on fait on a l'impression que c'est inutile. Mais cependant la mort vient abolir la vie physique, mais le sens ne se confond pas avec la  vie. Si ma vie a eu un sens, la mort pourra la révéler d'autant mieux. Ce que j'ai fait, je l'ai fait. J'ai donc été utile. I. (1er paragraphe) Vivre c'est toujours confronter la mort qui peut survenir à chaque moment et apparait comme ennemie de la vie, elle est toujours victorieuse. La vie parait inachevée dans la mesure où la mort vient nous apprendre. A cause de celà, l'Homme a l'impression qu'il n'a pas achevé ce qu'il voulait faire. (2ème paragraphe) A partir de là, tous les efforts que l'Homme a fait pour réussir sa vie peuvent apparaitre comme inutile. La vie semble être inutile. La mort est la grande égalisatrice, qui se fait dans la poussière. Le sort de l'insensé est le même que celui du sage. On est donc au même niveau que les animaux. (3ème paragraphe) Si tout s'achève dans la mort, on ne peut pas avoir de but dans la mesure où la mort n'est pas une réalisation de soi. Vouloir mourir ce n'est pas vouloir se réaliser, c'est avoir une attitude desespérée. Ainsi la mort n'est jamais ce qui donne son sens à la vie, c'est au contraire ce qui lui ôte, par principe, toutes satisfactions. On a l'impression qu'il n'y a jamais eu aucun sens, qu'elle peut-être le sens d'une vie limitée ou emaillée de douleur. La pensée de la mort peut nous faire concevoir la vie comme une perte d'énergie. Cette attitude qui vise à profiter au maximun est une attitude qui masque l'absurde.         Est-il possible de dépasser cette impression de non sens ? Si la mort est l'achèvement de l'existence, on peut considérer que existence et sens ne sont pas pareil. L'existence désigne la personne concrète, le sens désigne la justification de cette existence. II. (1er paragraphe) On ne peut pas comprendre le sens d'un mot que par rapport à son contexte. On saisira un sens de l'existence que par rapport à un ensemble, on le mettra en évidence par rapport à un lieu, à ce qu'elle est utile... Point de vue des stoïciens, insensé de la mort, ainsi pour eux, la mort n'est pas à craindre, la mort n'abolie pas le sens des choses, tout ce qui se produit dans la nature étant dirigé par un guide invisible, notre existence était nécessaire, elle a contribué au monde. La mort ne pourra pas abolir le sens, la signification d'une vie ne peut vraiment apparaitre qu'avec l'achèvement de cette vie, on ne peut juger un Homme qu'à partir de sa mort. (2ème paragraphe) Cette idée est reprise par Leibnitz, la mort ne peut abolir le sens de l'existence, la mort abolie une existence concrète, mais n'abolie pas l'essence. Il y a un lien entre le sens et l'essence, conçu par Dieu. (reprendre les idées de Leibnitz) (3ème paragraphe) Le problème subsiste puisqu'on peut se demander s'il est réellement possible de s'élever humainement à un tel point de vue (cosmos dirigé par le logos). Qu'est-ce qui noue garantie que ce n'est pas illusoire ? Est-ce parce qu'il n'y a plus de garantie métaphysique que l'on doit considérer que la mort abolie le sens de l'existence ?

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