Devoir de Philosophie

Le mot "jardin" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 18/07/2010

Extrait du document

descartes

L’HOMME.

 Ainsi que vous pouvez avoir vu, dans les grottes et les fontaines qui sont aux jardins de nos Rois, que la seule force dont l’eau se meut, en sortant de sa source, est suffisante pour y mouvoir diverses machines, et même pour les y faire jouer de quelques instruments, ou prononcer quelques paroles, selon la diverse disposition des tuyaux qui la conduisent.

  Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 29 mars 1631. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 15 avril 1631.).

 après que le sommeil a longtemps promené mon esprit dans des buis, des jardins et des palais enchantés, où j’éprouve tous les plaisirs qui sont imaginés dans les Fables, je mêle insensiblement mes rêveries du jour avec celles de la nuit ;

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 8 octobre 1638. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638).

 car je vous assure que je l’ai observé aux champs, en mon propre jardin, où il n’y a personne aux environs qui puisse y faire aucune fourbe, ni en donner le moindre soupçon qu’on puisse imaginer.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 15 décembre 1638.

L’eau ne demeure pas dans ses vaisseaux percer dont on use pour arroser les jardins, crainte du vide ;

  Correspondance, année 1639, AU R. P. MERSENNE, 15 novembre 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 13 novembre 1639.).

 Ils ont eu de cette herbe au jardin de Leyde ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er avril 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1645.).

 et j’ai bien plus de désir d’aller apprendre à La Haye quelles sont les vertus des eaux de Spa, que de connaître ici celles des plantes de mon jardin, et bien plus aussi que je n’ai soin de ce qui se passe à Groningue ou à Utrecht, à mon avantage ou désavantage.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 4 avril 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 23 avril 1649 et la considèrent comme étant adressée à Brasset.).

 mais j’avoue qu’un homme qui est né dans les jardins de la Touraine, et qui est maintenant en une terre, où, s’il n’y a pas tant de miel qu’en celle que Dieu avait promise aux Israélites, il est croyable qu’il y a plus de lait, ne peut pas si facilement se résoudre à la quitter pour aller vivre au pays des ours, entre des rochers et des glaces.

Liens utiles