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Le mot "paradoxe" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 13/08/2010

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descartes

LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIV, Des propriétés de la Lumière.

 ce que vous eussiez peut-être pris auparavant pour une proposition fort paradoxe.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 64.

 Et l’on peut remarquer ici une vérité qui semblera peut-être fort paradoxe à plusieurs, à savoir que ces mêmes propriétés ne laisseraient pas de se trouver en la matière du ciel, encore que le soleil ou les autres astres autour desquels elle tourne n’y contribuassent en aucune façon ;

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE, 25 février 1630.

 Au reste, ceci m’est échappé, et je n’écris pas volontiers ces choses, parce qu’elles semblent paradoxes, et je n’en saurais mettre les raisons dans une lettre, encore que je les pense savoir par démonstration.

  Correspondance, année 1641, A Monsieur REGIUS, 11 mai 1641.

 C’est aussi un paradoxe de dire que la réception est une action, puisque dans le fond elle n’est qu’une passion contraire à l’action ;

  Correspondance, année 1645, A Monsieur REGIUS, 15 juillet 1645.

 mais pour ce qui me regarde, je crois devoir éviter soigneusement que mes opinions ne paraissent paradoxes, et je ne désire point du tout qu’on les propose en forme de dispute, car je les crois si certaines et si évidentes, que je me flatte qu’étant une fois bien comprises elles ôteront tout sujet de discussion.

 Pour les autres, lisant vos conclusions sans preuves, et diverses définitions tout à fait paradoxes, dans lesquelles vous faites mention de globules éthérés, et autres choses semblables que vous n’avez expliquées nulle part, ils se moqueront d’elles et les mépriseront :

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