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Le mot "triton" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 12/08/2010

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triton

ABREGE DE LA MUSIQUE, Des degrés ou tons de musique.

 Enfin, la voix qui est désignée par ce caractère [bécarre] , est appelée bécarre, tant à cause qu'elle est la plus aiguë et la plus élevée, comme étant opposée à celle de bémol, que parce qu'elle divise l'octave en triton et fausse quinte, et c'est pour cela qu'elle est moins agréable que bémol.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, Des dissonances.

La troisième sorte de dissonances comprend le triton et la fausse quinte, car en celle-ci le demi-ton majeur y est substitué à la place du ton majeur ;

 le contraire arrive dans le triton.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

En troisième lieu, que nous ne fassions point entrer le triton, ou la fausse quinte, non pas même en relation.

 dans lesquelles on doit observer cet ordre, que la première doit faire un accord avec la note de l'autre partie, mais que la seconde, pourvu qu'elle ne soit éloignée que d'un degré de la première, peut faire une dissonance, et être éloignée de l'autre partie d'un triton même ou d'une fausse quinte, parce qu'alors elle semble n'être employée que par accident, et comme un chemin pour passer de la première note à la troisième, avec laquelle cette première note doit être d'accord aussi bien que la note de la partie opposée.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, Des modes.

 d'où sont venus douze modes seulement, entre lesquels même il y en a quatre qui sont peu agréables, d'autant qu'il se rencontre un triton dans leurs quintes ;

 en sorte qu'ils ne peuvent monter ou descendre par degrés de la principale quinte, pour qui toute la pièce semble être composée, qu'il n'y ait nécessairement une fausse relation du triton ou de la fausse quinte.

  Correspondance, année 1629, AU R. P. MERSENNE, 20 octobre 1629 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de septembre 1629.).

 Et d'ailleurs, touchant les mauvaises relations, il ne faut presque considérer que la fausse quinte et le triton ;

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE, 25 février 1630.

 en cette façon je n'avoue pas qu'elle puisse juger du ton, ni de la septième ou du triton, etc.

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