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Mozart, Wolfgang Amadeus - musicien.

Publié le 17/05/2013

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Mozart, Wolfgang Amadeus - musicien. 1 PRÉSENTATION Mozart, Wolfgang Amadeus (1756-1791), compositeur autrichien qui a porté, avec Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven, le style classique viennois à son plus haut niveau. Enfant prodige, il est considéré comme un des plus grands génies musicaux de tous les temps, pour son oeuvre, pour ses aptitudes musicales « innées « ainsi que pour son ouverture à la musique des autres compositeurs qu'ont développée ses nombreux voyages en Europe. 2 L'ENFANCE ET L'ADOLESCENCE Mozart, Symphonie n° 40 Symphonie n° 40 en sol mineur K. 550 (1788) de Wolfgang Amadeus Mozart, extrait. CORBIS-BETTMANN/"Symphonie n° 40 en sol mineur, K.550". Extrait de: Mozart: Symphonies n° 40, 28 & 31 (Cat. # 8.550164) (p) Naxos of America, Inc. Tous droits réservés. Né à Salzbourg, Wolfgang Amadeus Mozart appartient à une famille de musiciens autrichiens originaires d'Allemagne. Son père, Leopold Mozart (1719-1787), est lui-même compositeur et violoniste dans l'orchestre de l'archevêque de Salzbourg de 1743 jusqu'à sa mort. Des sept enfants Mozart, deux seulement survivent, Maria Anna (« Nannerl «), son aînée de cinq ans, et Wolfgang Amadeus. Tous deux sont musiciens : Nannerl joue du clavecin ; Wolfgang aborde très rapidement la musique ; il joue bientôt lui-même du clavecin, puis étudie le violon. Il étonne par sa capacité à improviser, à déchiffrer et à mémoriser les partitions. En 1762, alors que Wolfgang atteint l'âge de six ans, Leopold organise avec ses deux enfants un voyage à Munich et à Vienne, où leur génie et leur précocité soulèvent l'admiration. Leopold se lance alors, en 1763, dans une entreprise plus vaste : une tournée dans les principales villes allemandes, puis dans les deux centres musicaux les plus brillants d'Europe à l'époque, Paris et Londres. Ce voyage est une grande réussite, tant sur le plan social que sur celui de la composition musicale. En effet, d'une part, Mozart joue devant le roi Louis XV, la reine et Madame de Pompadour à Versailles, ainsi que devant le roi George III à Londres. D'autre part, il exécute ses premières symphonies lors d'un concert à Londres. Enfin -- point qui s'avérera particulièrement déterminant --, alors qu'il est en Angleterre, Mozart découvre la musique de Carl Friedrich Abel et de Johann Christian Bach.

« De retour à Salzbourg, Mozart travaille à transformer en concertos quelques sonates de compositeurs qu’il a rencontrés à Paris.

En septembre 1767, la famille se rend à Vienne et y demeure quinze mois.

L’impératrice Marie-Thérèse et son fils, Joseph II, commandent un opéra à Mozart.

Celui-ci crée la Finta semplice, un opéra bouffe, qui ne sera pas représenté à Vienne — à la suite d’intrigues de cour —, mais à Salzbourg, le 1 er mai 1769. La deuxième œuvre dramatique de Mozart, le singspiel Bastien et Bastienne qui révèle sa profonde connaissance de l’opéra-comique français, est donnée à Vienne en septembre ou octobre 1768.

En 1769, c’est la Missa brevis en ré mineur, K 65, qui est exécutée à la Collegienkirche de Salzbourg.

En novembre, Mozart se voit confier le poste de Konzertmeister (sans traitement) à la cour de Salzbourg, et reçoit 120 ducats pour voyager en Italie avec son père. Tous deux partent en décembre 1769 et parcourent le pays pendant plus de deux ans, faisant étape dans les plus grandes métropoles.

À Bologne, en 1770, Mozart rencontre le Padre Martini, l’un des plus grands théoriciens de la musique de l’époque ; à Milan lui est passé commande d’un opéra : Mitridate, rè di Ponto, donné au Teatro Regio Ducal le 26 décembre 1770 et qui remporte un grand succès — Mozart dirige lui-même la représentation. Après un bref séjour à Salzbourg, une deuxième commande le ramène à Milan en 1771 : une « sérénade théâtrale » (Ascanio in Alba), créée le 17 octobre de la même année, pour la célébration d’un mariage dans la famille impériale. En 1772, il retourne une troisième fois en Italie, et compose un opera seria, Lucio Silla (créé au Teatro Regio Ducal, à Milan, le 26 décembre) et le célèbre motet Exsultate, jubilate chanté par le castrat Venanzio Rauzzini (créé à Milan, le 17 janvier 1773).

Ce séjour italien donne à Mozart l’occasion de révéler qu’à l’âge de dix-sept ans, il domine et pratique tous les genres musicaux. 4 PREMIÈRES ŒUVRES INSTRUMENTALES De retour à Salzbourg, Mozart y devient une figure marquante de la vie musicale.

Il compose alors surtout de la musique de chambre et de la musique pour orchestre, notamment quatre symphonies (K.

184, 199, 162 et 181).

En 1775, il compose cinq concertos pour violon (K.

207, 211, 216, 218 et 219).

Il s’attache également à la musique d’église.

Mais, à sa grande déception, il n’obtient pas de poste à la cour de Vienne. 5 NOUVELLE TOURNÉE EUROPÉENNE (MANNHEIM, PARIS) : RUPTURE AVEC SALZBOURG En 1777, désireux de quitter Salzbourg, Mozart part cette fois avec sa mère.

Ce voyage est le plus important de sa carrière, car, à cette époque, Mozart a suffisamment de maturité musicale pour apprécier les différents styles musicaux qu’il va rencontrer.

Après Munich vient Mannheim, qui possède l’un des meilleurs orchestres européens, et où Mozart apprend véritablement l’orchestration.

Il y tombe amoureux d’Aloysia Weber, une soprano âgée de seize ans, qu’il se propose d’emmener en tournée avec lui en Italie.

Mais en février 1778, sur l’injonction de son père, il doit se rendre à Paris. Il se voit proposer un poste d’organiste à Versailles, poste qu’il refuse.

Cependant le style musical français a une profonde influence sur lui, notamment le style concertant que l’on retrouve dans son Concerto pour flûte et harpe en ut majeur, K.

299 (1778), et dans la Sinfonia concertante en mi bémol majeur pour violon et alto, K.

364, qu’il compose après son retour à Salzbourg en 1779 ; la sonorité orchestrale française l’influence aussi profondément, par exemple dans la Symphonie « Parisienne » en ré majeur, K.

297, composée en juin 1778, qui connaît un grand succès au Concert spirituel. Le retour à Salzbourg est décevant : Mozart s’attend à pouvoir partir, ou du moins à avoir des charges plus importantes, mais Colloredo, l’archevêque, lui est profondément défavorable.

À cette époque, Mozart obtient la commande d’un opéra, Idoménée, roi de Crète (Idomeneo, rè di Creta), créé à Munich, le 29 janvier 1781.

Il y démontre sa connaissance de la réforme « gluckiste » et une parfaite possession du répertoire de l’ opera seria italien.

Mais ses relations avec l’archevêque se détériorent de plus en plus.

Après quelques épisodes dramatiques, Mozart quitte définitivement son service en mai 1781. 6 VIENNE Commence alors une existence précaire pour Mozart, qui doit donner des leçons pour vivre.

Il obtient la commande d’un singspiel, l’Enlèvement au sérail (Die Entführung aus dem Serail) , créé au Burgtheater le 16 juillet 1782, œuvre où se mêlent des éléments de l’ opera buffa, de l'opéra-comique et de l' opera seria.

De 1782 à 1784, il compose neuf Concertos pour piano (K.

413, 414, 415, 449, 450, 451, 453, 456, 459) qu’il joue lui-même ou fait jouer par ses élèves.

La précarité de sa vie s’accroît lorsqu’il épouse, en 1782, Constance Weber, la sœur d’Aloysia. Si, dans cette période de sa vie, Mozart compose des œuvres majeures (notamment les six Quatuors à cordes dédiés à Haydn, entre décembre 1782 et janvier 1785), il n’existe aucun opéra parmi elles.

Sa commande lyrique suivante lui vient seulement en 1786, pour les Noces de Figaro (le Nozze di Figaro) qu’il compose sur un livret de Lorenzo Da Ponte, d’après la pièce de Beaumarchais, le Mariage de Figaro.

L’œuvre est donnée pour la première fois à Vienne le 1 er mai 1786, puis à Prague quelques mois plus tard.

Son succès conduit à une nouvelle commande, à laquelle Mozart et Da Ponte travaillent ensemble : Don Giovanni, créé au Théâtre national de Prague, le 29 octobre 1787.

Il s’agit d’un opera buffa, mais dont les personnages appartiennent plutôt à l’ opera seria.

Mozart, endetté, emprunte de l’argent à la confrérie des francs-maçons dont il fait partie depuis quelques années. L’année 1788 est une année exceptionnelle : Mozart compose ses trois dernières symphonies, la Symphonie n° 39 en mi bémol majeur, la Symphonie n° 40 en sol mineur, et la Symphonie n° 41 en ut majeur, dite Symphonie Jupiter. À partir de 1789 lui parviennent successivement plusieurs commandes d’opéra ; en 1789, Così fan tutte (créé le 26 janvier 1790 au Burgtheater de Vienne) dans une nouvelle collaboration avec Da Ponte ; l’année suivante, un opera seria, la Clémence de Titus (la Clemenza di Tito), représenté au Théâtre national de Prague le 6 septembre 1791, pour le couronnement de Leopold II comme roi de Bohême, et un singspiel, la Flûte enchantée (Die Zauberflöte). Ce dernier opéra inspire à Mozart une allégorie quasi religieuse, qui suit les symboles les plus solennels des rites maçons.

Il est créé au Theater auf der Wieden le 30 septembre 1791. Mozart reçoit aussi la commande mystérieuse d’un Requiem de la part d’un commanditaire anonyme.

Il tombe malade, et ne finit pas le Requiem, qui sera plus tard achevé par son élève Franz Xaver Süssmayer.

Après deux mois de déclin, il meurt, probablement d’une fièvre rhumatismale.

Il laisse deux fils, Carl Thomas Maria et Franz Xaver Wolfgang Mozart (1756-1791), qui fut, lui aussi, compositeur. 7 UN COMPOSITEUR DE GÉNIE Sa mort prématurée et le relatif insuccès de sa carrière n’ont pas empêché Mozart de devenir l’un des musiciens les plus célèbres au monde.

L’importance quantitative (plus de 600 œuvres) et qualitative de la musique mozartienne démontre une. »

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