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Mythe et littérature

Publié le 31/08/2011

Extrait du document

Ce document étudie les rapports entretenus entre la littérature et le théâtre du XXe siècle et les mythologies grecques et romaines.

« tin s'accomplit alors même qu'Œdipe essaie de lui échapper, et démontre la supériorité de la volonté des dieux sur l'action humaine .

Enfin , le mythe d'Œdipe représente un interdit fondamental, celui de l'inceste, que les anthropologues reconnaissent dans la majorité des sociétés humaines: Œdipe est puni pour n'avoir pas reconnu cet interdit.

Freud se servira de cette histoire pour illustrer et donner un nom à l'une des théo­ ries majeures de la psychanalyse : le complexe d'Œdipe.

En effet, l'histoire d'Œdipe illustre une étape, conflictuelle, du développement de l'être humain : chacun éprouve, selon Freud, environ entre trois et cinq ans, un désir de possession de sa mère et un sentiment de rivalité vis-à-vis de son père.

La mythologie antique, de la Grèce à Rome La plupart des civilisations anciennes possèdent une mythologie.

Les Indiens, les Égyptiens, les Celtes ont exprimé leurs croyances et leur vision du monde à travers des récits mythiques.

La civilisation occidentale plonge ses racines principalement dans deux mythologies : la mythologie biblique et la mythologie païenne du monde gréco-romain.

Certains récits de la Bible, comme la Genèse qui raconte la création du monde, des espèces vivantes et de l'homme peuvent être considérés comme des mythes.

Les mythes grecs ne sont plus pour nous depuis longtemps un objet de croyan­ ce.

Et pourtant ils font partie de notre paysage mental parce qu 'ils n'ont cessé, depuis vingt-cinq siècles, de nourrir notre culture occidentale.

En effet, les dieux du panthéon grec, Zeus, Aphrodite, Athéna, Apollon, ou des personnages comme Prométhée, Icare, Œdipe ou Électre nous sont par­ fois aussi connus que certains des personnages de la Bible.

En effet, ces récits, qui sont à l'origine des récits transmis oralement, ont été une extraordinaire source d'inspiration pour les poètes.

Hésiode, Homère, Pindare ont été les premiers, au IX' et au VI' siècle avant Jésus-Christ, à fixer par écrit les aven­ tures des dieux et des héros.

Un peu plus tard, au V' siècle avant J.-C., Eschyle, Sophocle et Euripide s'emparent des mythes pour fournir une matiè­ re à leurs tragédies, déplaçant progressivement l'accent de la dimension sacrée à l'interrogation que ces mythes expriment sur la condition humaine.

La tragédie en Grèce Les mythes grecs ont donc eu comme véhicule principal le genre tra­ gique.

La tragédie est née en Grèce, à Athènes, au VI' siècle avant Jésus­ Christ, et s'est épanouie pendant un peu moins d'un siècle .

D'origine reli­ gieuse, la tragédie était associée au départ au culte du dieu Dionysos et les représentations, accompagnées de processions et de sacrifices, trouvaient leur place dans le cadre des rites liés à ce dieu.

Deux fois par an, à Athènes,. »

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