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LA DÉNATALITÉ

Publié le 30/06/2012

Extrait du document

Au cours de la dernière décennie. le nombre annuel des naissances est passé de 874 200 en 1964, à 800 000 en 1974. mais cette chute s'est effectuée en trois phases: une baisse de 1964 à 1968 où le nombre des naissances n'était plus que de 832 800; puis entre 1968 et 1971 relèvement jusqu'à 878 600; enfin, au cours des trois dernières années, une nouvelle réduction fortement marquée en 1974, 800 000 naissances succédant alors aux 854 900 et 1973. On craignait un effondrement encore plus brutal ; si l'évolution de la natalité, au cours du second semestre. avait été la même qu'au cours du premier. 7 70 000 naissances seulement auraient été enregistrées en 1974.

« moyen de baisse de 2 % en 1964 et 1965, dépassant 5 % en 1966, revenant à 2.5 % en 1968 et 1969, à 2 % en 1970, a succédé un palier en 1971.

Mais ce n'était là qu'une rémission et la baisse s'est poursuivie à un rythme accéléré: 3,2 % en 1972 - 4.6% en 1973 - 8,3% en 1974.

Cette baisse aurait été encore plus importante si elle n'avait pas été compensée partiellement par les naissances induites par l'immigration concernant de maniere générale des êtres jeunes.

donc en âge de pleine fécondité et plus particulierement des femmes dont la fécondité est supérieure, en moyenne.

d'environ 60 % à la fécondité des Françaises.

On estime qu'actuellement les enfants dont un parent au moins est étranger.

comptent pour 1 0 % dans le chiffre des naissances.

La simultanéité des évolutions des différents pays - occidentaux notamment -incite à penser que les causes profondes de la baisse de fécondité ne peuvent être que fort générales et se trouvent dans un changement d'attitude à l'égard de la dimension finale de la famille.

Jadis essentiellement phénomëne biologique.

la natalité devient de plus en plus un acte volontaire.

planifié par les couples.

A ce titre.

le déclin de la fécondité peut apparaitre coinme le révélateur d'une crise très profonde de la civilisation occidentale.

et plus généralement de la civilisation industrielle des pays développés ; et certains vont jusqu 'à l'interpréter comme un > .

En ce qui concerne la France.

la baisse de la féCondité ne saurait être expliquée uniquement par la disparition ou l'atténuation des facteurs qui avaient joué dans le sens de l'amélioration de la natalité antérieurement à 1964 : récupéra­ tion des naissances différées du fait de la guerre.

avancement de l'âge des mariages.

avancement de l'âge des maternités dans le mariage, diminution du pourcentage des couples sans enfants.

etc.

Son ampleur excëde celle de la cessation ou de la réduction de ces phénomènes.· Quand aux effets de la libéralisation de la contraception -que les Français pratiquent depuis deux siécles - ils ne suffisent pas non plus à l'expliquer.

Il y a tout lieu de penser qu'ils sont limités: la proportion des naissances illégitimes et des .conceptions prénuptiales n'augmente-t-elle pas? Aussi peut-on souscrire au jugement porté par M.

Calot.

directeur de l'I.N.E.D.

: «Ce qui me paraît important, c'est le climat général, l'attitude vis-à-vis de l'enfant dont témoignent le conformisme collectif.

la télévision, la publicité.

le cinéma.

la littérature, etc.

Le "modèle" inconscient de la famille est actuellement descendu à deux enfants ...

L'époque est marquée pour les pays industrialisés, dont le rôle mondial est profon-. »

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