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Les Naufragés de l'intelligence de Nicole Diederich

Publié le 17/08/2012

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Nicole Diederich évoque l’idée que le handicap mental n’est pas seulement un problème d’ordre médical ou psychologique, voir génétique, mais il peut être d’ordre social. Le fait que des difficultés scolaires ou d’adaptations sociales viennent jouées dans cette désignation, ne m’est pas apparu forcement dépourvu de sens. Cependant, le fait que certains jouent là dessus pour obtenir les avantages (surtout financier) des personnes en situation de handicap, m’a quelque peu surprise. Arriver à de telles stratégies de survie, comme l’auteur le nomme, montre bien dans quelle époque nous vivons. Quand certains essayent de sortir de cet engrenage de stigmatisation, d’autres essayent seulement de survivre.  Compte tenu des logiques économiques, les structures protégées pour adultes se voient au carrefour entre les exigences économiques et le devenir de ces personnes, qui étaient censées trouver dans ces structures un tremplin pour l’avenir.

« social.

Le fait que des difficultés scolaires ou d'adaptations sociales viennent jouées dans cette désignation, ne m'est pas apparu forcement dépourvu de sens.Cependant, le fait que certains jouent là dessus pour obtenir les avantages (surtout financier) des personnes en situation de handicap, m'a quelque peu surprise.Arriver à de telles stratégies de survie, comme l'auteur le nomme, montre bien dans quelle époque nous vivons.

Quand certains essayent de sortir de cet engrenage destigmatisation, d'autres essayent seulement de survivre.Compte tenu des logiques économiques, les structures protégées pour adultes se voient au carrefour entre les exigences économiques et le devenir de ces personnes,qui étaient censées trouver dans ces structures un tremplin pour l'avenir.Avenir, un bien grand mot pour ces personnes qui, dès le plus jeune âge, sont assistées, protégées, coucounées.

« En voulant les protéger du monde extérieur et leuréviter des erreurs, on a fait d'eux des assistés chroniques, on les a privés de liberté.

En cherchant à leur épargner toute souffrance, on les a maintenus dansl'assujettissement de l'enfance.

N'ayant plus désormais à vivre dans le monde extérieur, ils se contentent de le rêver.

Ils savent qu'il serait indécent de se plaindre… .»p.144.

Les prépare-t-on réellement à leur devenir d'adulte ? Et l'âge adulte atteint, les considère-t-on comme tel ? Les questions autour de la vie affective et sexuelletrès souvent en suspends et tabous pour les familles, comme pour les professionnels, en témoignent. Cet ouvrage, nous permet de nous rendre compte que le poids des mots ou d'une étiquette peut avoir un réel impact dans les représentations.

Cela ne veut pas dire quecette étiquette est à tout jamais attachée à la personne, mais il est très dur de s'en défaire.

Cette étiquette est d'autant plus forte quand la différence est moins forte, quela déficience est plus faible.

Pour ces personnes, croyant en un avenir « normal », faudrait-il qu'elle cache ou gomme ce stigmate pour aller de l'avant ?Les structures, évoquées par l'auteur, telles que les services d'accompagnements, seront peut être pour beaucoup le moyen d'accéder au milieu ordinaire, à lanormalité qu'il espère tant.

Elles restent cependant encore insuffisantes.. »

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