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Nicolas BOILEAU : Satires

Publié le 05/10/2012

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boileau

Nicolas Boilea u, dit Boileau-Despréaux (Paris, 1er novembre 1636 - 13 mars 1711) a débuté grâce aux Satires, est régulièrement revenu à ce genre tout au long de sa vie, et c'est l'année de sa mort qu 'est parue la Satire XII. Il a suscité les plus doux éloges, comme les plus vives remarques. « Ses vers, forts et harmonieux, faits de génie, quoique travaillés avec art, pleins de traits et de poésie, seront lus encore quand la langue aura vieilli ; ils en seront les derni ers débris. « - La Bruyère.

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« Avant sa premièr e satir e en 1660 , Boi­ leau n'avait éc rit que de mé diocr es vers .

Une fo is so n g enr e trou vé, il éc rira les neuf premiè re s sa­ tire s e ntr e 166 0 et 1667.

C'est d 'ail­ leur s g râce à son e s­ prit qu'il se ra no mm é histori ograph e du roi aupr ès de Racine en 1677, et, plu s tard , qu 'il entr e ra à /' Aca­ démie, apr ès la de­ mand e expr ès du ro i Louis XIV , le 15 avril 1684 .

L e th èm e des po èt es c ontr e les qu els B oi­ leau se révolte res­ sur git dans presqu e tout es les satires ; ainsi les noms de Chap elain , C otin et Scudéri , qu 'il criti­ quait sans pitié, s e font réc urr ems to ut au lon g de son œuvre .

Le livre Les poèmes satiriques B oileau a écrit douze satires.

La première , inspirée de Juvénal, relate la vie misérable à laquelle sont réduits les poètes parisiens , confronté s à l'humiliation ainsi qu'à la pau­ vreté.

La satire II, dédiée à Molière, loue la versification de celui-ci ; Boileau y oppose la fécondité du dramaturge à sa propre stérilité , et à la médiocrité foisonnante.

La satire III évoque un dîner mondain , chez de prétentieux bourgeois : Boileau décrit leur fatuité et leur prétention.

La satire IV déve­ l oppe le thème des folies humaines.

La satire V s'en prend à la noble sse de 1 'époque , dépourvue de toute vertu.

La satire VI ne formait à l'origine qu' un passage de la satire 1 ; elle illustre avec réalisme les aléas de la vie parisienne .

Dans la satire VII, éloge masqué du genre satirique, Boileau avoue son penchant pour la raillerie.

La satire VIII est destinée à "M .

M**, docteur de Sorbonne" , et condamne ouvertement la vanité et la préten­ tion de 1 'homme .

Dans la satire IX, Boileau se définit : le poète ne peut s'épanouir que s' il est stimu lé par la haine d' un livre ; il doit déloger les médiocres littérateurs en vogue et prôner l 'hégémonie de la vérité et de la nature dans l'art.

La satire X s 'adresse aux femmes qu' il dépeint avec vivacité.

La satire XI apostrophe son collègue historiographe, et la satire XII a pour thème l'équivoque.

Satires bourgeoises, morales ou littéraire s L es satires de Boileau s'inscrivent dans trois catégories majeures : les satire s bourgeoi ses (l, VI , X, XII) dé­ peignent les mœurs de la bourgeoisie de l'époque ; les satires morales (IV, V, VIII , XI ) rassemblent sur un ton railleur des condamnations plus générales ; dans les satires littéraires (II, III , VII , IX) , la personnalité du poète se dévoile entièrement, l es critiques contre les mauvais poètes qu'il couvre de ridicule y foisonnent , et l'ironie atteint son paroxysme .

Ces dernières furent une arme fatale dans sa lutte contre le mauvais goût et la phraséologie dans la littérature.. »

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