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Niepce: la photographie

Publié le 23/03/2012

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Les premières images obtenues en 1816 par le physicien français Nicéphore Niepce (1765-1833) furent des négatifs (les objets représentés sont figurés par des taches sombres). Pour cela, il utilisait un produit, le chlorure d'argent, qui noircit la lumière. En 1822, Niepce réalisa des images positives (images photographiques dont les parties claires comme les parties sombres correspondent à celles du sujet photographié) à l'aide d'un produit nommé le bitume de Judée. En 1829, Niepce s'associa avec un inventeur, Daguerre, pour perfectionner ses travaux sur la photographie. Les premières photos de Niepce ne demandaient pas moins de huit heures de pose!

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« d'une lentille que sont les chambres obscures.

Il fait réa­ liser une boîte carrée de seize centimètres, « une espèce d'œil artificiel » préfigurant les appa­ reils photographiques, dont l'une des faces est dotée d'une optique mobile et réglable pour la mise au point, « un tuyau susceptible de s'allon­ ger et portant un verre lenticu ­ laire ».

Sur du papier enduit de sels d'argent et exposé à la lumière solaire , il reproduit en négatif une volière prise de sa fenêtre : mais il ne peut inter­ rompre l'action des sels, qui entraîne le noircissement com­ plet du papier et la disparition de l'image.

Malgré les difficul- LE « PYRÉOLOPHORE >> Claude et Nicéphore Niepce ont mis au point un moteur à combustion Interne dont le principe est fondé sur l'utilisation de la distillation de l'air lors d'une explosion.

Ils baptisent leur Invention « pyréolophore », du grec pyros, le feu, d'Éole, le dieu du vent, et de phorein, porter.

S'Inspirant du « pyroscaphe » du marquis de Jouffroy, un bateau mû par la vapeur, ils ont équipé une embarcation de leur moteur et l'ont fait naviguer sur la Saône.

En I 806, à la séance de la classe des sciences physiques et mathématiques de l'Institut national, le savant Lazare Carnot présente la Notice sur le pyréolophore ou nouvelle machine dont le principe moteur est l'air dilaté par le feu.

L'Institut juge la découverte Ingénieuse et le 20 juillet I 807, à Dresde, Napoléon I ..

signe le brevet d'Invention.

Les frères Niepce envisagent de développer et d'exploiter leur moteur.

Mals leur rêve ne verra jamais le jour et se révélera un gouffre financier.

tés techniques, Nicéphore Niepce est persuadé d 'être sur la bonne voie .

Le 28 mai, il envoie quatre de ses épreuves à son frère et affirme : « La pos­ sibilité de peindre de cette manière me semble à peu près démontrée .

» Grâce à un « disque de carton percé » per ­ mettant de régler la quantité de lumière qui traverse l'ob­ jectif , l'image est plus vive et plus nette.

Cette invention, qui deviendra le diaphragme à iris des appareils photographi­ ques modernes, ne sera vulga­ risée qu 'en 1880 .

En attendant, il faut trouver le moyen d 'ob­ tenir un positif et de le fixer définitivement.

Passionné par la gravure et la lithographie, Niepce tente de « graver sur le métal à l'aide de certains acides ».

En 1817, grâce à la lumière du soleil, il parvient à fixer sur des pla­ ques métalliques un négatif qui reste stable plus de trois mois .

Avec persévérance, il progresse, malgré les difficul­ tés financières qui l'obligent à hypothéquer ou à vendre des propriétés.

Éconduit par les Anglais En 1820, Niepce fixe une image positive inaltérable en utili­ sant un« vernis obscur »,« sus­ ceptible de céder au flux lumi­ neux » à l'aide de l 'huile ani­ male de Dippel.

A partir de 1822, il reproduit des dessins placés au contact de supports enduits de bitume, puis utilise le procédé de l 'eau-forte pour les graver à l'acide et les impri­ mer sur papier : c'est l'« hélio­ gravure », principe de base de la photogravure .

En 1824, il dé­ couvre qu'on peut augmenter l'intensité de l'image soit en laissant entrer plus de lu­ mière , soit en augmentant le temps de pose .

L.:année sui­ vante, il travaille sur un nou- ~ED ITIONS ~ ATLAS veau support, des plaques de cuivre, et cherche à perfection ­ ner son appareil.

En 1826, Niepce rencontre Jac­ ques Daguerre, qui s'intéresse à ses travaux .

D ' abord réticent, il est vite séduit par le peintre et décorateur de théâtre , dont le « diorama » est alors très en vogue et qui poursuit lui aussi des recherches sur la chambre obscure.

Plus sûr de lui, Niep­ ce éprouve désormais le be­ soin de présenter ses « procé­ dés héliographiques » et de solliciter des collaborations en France ou en Angleterre .

En 1827 et 1828 , lors d'un voyage outre -Manche, où il a rejoint son frère mourant, il rédige une Notice sur l'fréliograpfrie à l'atten­ tion de la Société royale, afin de lui présenter ses épreuves : c'est un échec.

De retour en France, associé à Daguerre, il continue à perfectionner son invention .

Nicéphore Niepce n~eurt subi­ tement le 5 juillet 183 3, sans qu 'aucune de ses découvertes ne soit connue .

C'est à partir d'un de ses procédés que Da­ guerre, poursuivant leurs re­ cherches , mettra au point le « daguerréotype », qui sera pré ­ senté à l'Académie des scien ­ ces en janvier 1839 .

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