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Nihilisme

Publié le 27/11/2012

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Nihilisme Les Démons Dostoïevski : retour de Nicolas Stravroguine, homme fascinant, psg vide, sans but, ayant rejeté Dieu au profit de la liberté & du chaos qui l'accompagne, chaos attisé par Piotr Stepanovitch Verkhovenski qui souhaite développer l'action révolutionnaire. = Roman dénonce les nihilistes -> tragédie de l'homme abandonné de Dieu. Actions selon les lois propres de l'idée qui s'incarne en eux -> tous possédés. Nihilisme : fascination du néant, critique radicale des valeurs reconnues/institutions sociales. Soif d'unité, révolte C l'absurdité du Monde qui vient du malheur des hommes. Subordination de la vie à des valeurs pr échapper au caractère difficilement supportable de la réalité. 2 réactions : passif = désespoir ou actif = révolte. Pb : Le nihilisme est-il désespoir ou révolte ? I. Le nihilisme exprime le mal de la société . Nihilisme : Mouvement révolutionnaire russe XIXe actif années 60 (groupe Netchaïev Le cat&e...

« · Dostoïevski   :  Carnets des D émons   : la destruction est sainte si radicale. Tout le mauvais   doit  être d étruit, il faut aller de l’avant C h ésitation.  «   j’ignore ce qu’il y aura apr ès mais je sais   que Dieu, le mariage sont les pires des poisons   »    salut comme travail/effort en commun, existence tranquille, connaissance commune. Id éal   de la soci été moderne (progr ès mat ériel) · Nietzsche   :   Nihilisme   m étaphysique   Ainsi   parlait   Zarathoustra   :   Le   «   dernier   homme   » = extinction  à venir du d épassement de soi de l’homme,  l’homme ne d ésire   plus rien q le bien­ être/s écurit é, se r éjouit de son absence d’ambition, accepte de vivre   dans l’insignifiance. C volont é de puissance/ élévation de l’homme (Surhomme)   : perte   de sens (nihilisme passif) ­   3 m étamorphoses de l’esprit   : chameau ­> lion ­> enfant symbole du nihilisme extatique qui   ach ève le nihilisme et le d épasse  Oui   éternel ­  Gai savoir  Annonce de la mort de Dieu = fin monde intelligible & d écouverte absence de sens   dans l’infini de la cr éation = mani ère divine de penser pour abolir le monde des apparences ­>   monde vrai III.

Le nihilisme nous rend prisonnier de l’absurdit é du monde · Heidegger   : renversement de Nietzsche ne nous fait pas sortir de la m étaphysique (d éfinie   par   dualit é  Oubli/Etre   C   sensible/intelligible).

  M étaphysique   permet   d éploiement   raison   comme   domination   de   la   Nature.

  Nietzsche   reste   prisonnier   de   la   volont é,   du   nihilisme   comme go ût, fascination et r éalisation du rien.   Diff érence de l’Etre et de l’ étant. L’ étant n’est pas soumis au calcul. L’homme doit d écouvrir   l’Etre comme Don par un d écentrement de la subjectivit é/volont é Mais le visage de l’Etre, c’est le Dieu qui se donne. · Camus   :   L’homme   r évolt é   :   «   la   soif   d’unit é  doit   se   r éaliser,   m ême   dans   la   fosse   commune   »   l’homme prend le visage de l’inhumain (solitude), se donne au monde de   l’absurde.

  Nihilisme   pas   la   volont é  de   n éant,   mais   une   volont é  d’ être   insuffl ée   par   le   besoin d’unit é   : l’homme subordonne le monde  à ses valeurs L’Et é   :   “Au   plus   noir   de   notre   nihilisme,   j’ai   cherch é  seulement   des   raisons   de   d épasser   ce   nihilisme. (…)   par   fid élité  instinctive   à  une   lumi ère   o ù  je   suis   n é  et   o ù,   depuis   des   mill énaires,   les   hommes ont appris  à saluer la vie jusque dans la souffrance.”     Mythe de Sisyphe   : apr ès r évolte et volont é de puissance, Sisyphe recr ée le sens de son   existence   :   «   il   faut   imaginer   Sisyphe   heureux   ».

  Bon   nihilisme   =   r évolte   C   l’absurdit é  du   Monde,   O  but  d’unit é  mais   donner   du  sens  à  son  existence   =  se   questionner  C   le  «   dernier   homme   » qui fa çonne le monde  à son image. »

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