Nord-Yémen

« dévastatrice va durer jusqu'en 1970.

Malgré les diffé­ rentes tentatives d'arrêter les hostilités en 1963, 1964 et 1965 (Conférence d'Harad), celles-ci ne prennent fin qu'en aoOt 1967, grâce à l'accord Nauer-Fayçal signé à Khartoum, qui prévoit le départ des troupes égyp­ tiennes au lendemain de la guerre des Six Jours et de la défaite arabe, en juin 1967.

4 Privé de l'appui égyptien, le maréchal Sallal est renversé le 5 novembre 1967 par un putsch militaire qui nomme un • conseil présidentiel républicain ..

de ten­ dance modérée et favorable à un dialogue avec les roya­ listes.

Cependant, de graves incidents ont encore lieu en 1968-1969.

Ils poussent l'Arabie séoudite à retirer son appui à l'imam et à chercher un compromis avec les " modérés "· Celui-ci est trouvé le 28 mars 1970 dans un accord qui officialise l'Intégration des leaders roya­ listes dans les institutions républicaines.

Un cessez-le­ feu véritable est dès lors instauré et un régime • seml­ républlcaln, seml-royallste ,., intimement lié à l'Arable séoudite, gouverne le Yémen.

Le cadi Abdoul Rahman lrlanl cumule les fonctions de chef de l'État et de prési­ dent du Conseil.

Il est chassé du pouvoir, en juin 1974, par un putsch militaire que dirige le lieutenant-colonel Ibrahim AI-Hamldl, très proche de l'état-major séoudien.

5 L'évolution politique de la République arabe du Yémen illustre le rapport des forces qui se disputent le monde arabe.

Opposée aux extrémistes du Sud, Sana abrite l'opposition conservatrice qui vise à renverser le régime d'Aden, tandis que celui-ci accorde son appui aux républicains radicaux du Nord, déçus par l'orienta­ tion • contre-révolutionnaire " de l'actuel gouvernement de Sana.. »