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Nos actes sont-ils toujours réfléchis ?

Publié le 01/12/2005

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  2.2 Le criminel lui-même ne peut congédier sa conscience, la conscience comme mouvement réflexif accompagne toujours mon action.   « Lorsqu'il se considère objectivement, en fonction de sa détermination par sa raison pure pratique (d'après l'humanité en sa propre personne), l'homme se trouve en même temps être moral assez saint pour ne violer la loi intérieure q'à contre coeur ; c'est qu'en effet il n'existe pas d'homme assez dépravé pour ne pas sentir en lui-même tandis qu'il la viole une résistance et un sentiment de mépris pour lui-même, qui le mène à exercer une contrainte sur lui-même. » Ibid, Introduction I.   Transition : Si la conscience accompagne toutes mes actions il est faux cependant d'en conclure que l'action irréfléchie soit une exception. Il appartient à l'homme de suivre ou non ce que lui dicte sa conscience. Une action peut être réfléchie sans pour cela qu'elle suive ma conscience. En effet un autre sens de réflexion doit être envisagé : acte réfléchi compris comme acte délibéré.   Troisième partie : L'acte s'accomplit dans un contexte particulier mais il nous appartient de bien réfléchir aux circonstances qui accompagnent notre action.   3.

Si l'homme n'accomplissait que des actes réfléchis cela signifierait que la passion ne pourrait conduire leurs actions. Or des actes de cette sorte existent bien. Dans ce cas comment considérer le caractère irréfléchi de ces actes, peut-on sans difficulté admettre que l'homme doué de raison peut congédier sa raison ? Mais si d'autre part on exclut la possibilité d'actes irréfléchis, alors se pose la question de la signification de ces actes, un acte réfléchi est-il un acte raisonnable ou a-t-il une signification plus neutre ? En effet s'il n'y a d'actes que réfléchis, dans le sens de raisonnable, la possibilité de la transgression et l'idée d'une nature humaine imparfaite devraient être remises en cause.

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