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Nos pensées sont-elles en notre pouvoir ?

Publié le 05/02/2012

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Nos pensées sont-elles en notre pouvoir ? Penser c'est réfléchir sur la pensée que l'on a, et  en dehors d'une pensée qui se pense, rien n'existe car on n’y fait pas forcément attention. La pensée est ce qui nous habite et dicte nos mouvements au quotidien. Il semblerait impossible que nous ne dirigions pas nos pensées, puisqu’elles ont besoin de nous pour exister.  Mais comment penser si nous ne sommes pas maîtres de nos pensées alors que celles-ci sont personnelles et nous appartiennent ?

 

 

La pensée est une substance psychique qui nous anime et nous fait prendre des décisions après un raisonnement établi. Selon la définition de Platon, ‘’la pensée est un dialogue intérieur et silencieux de l’âme avec elle-même’’, on pourrait donc se permettre de juger à sa guise ce que l’on souhaite ou encore réfléchir de la manière que l’on veut. Il nous est donc impossible de connaitre la pensée d’autres individus. 

« en rien influencées.

Ces petits mouvements perpétuels de l’esprit entrainent ainsi des déductions provenant de nos pensées.

Elles sont ainsi propres à soi même. Mais comment réellement savoir si nos pensées ne sont pas contrôlées ? Car elles pourraient très bien être influencées. Toutes sortes d’influences s’exercent sur notre personnalité depuis le bas âge d’un nourrisson, jusqu’à notre mort.

Vivre en permanence avec des agissements précis nous influence, influencera notre manière de penser.

On pourrait ainsi voir les choses différemment qu’expliquer précédemment.

Depuis le berceau nos pensées et notre personnalité en elle-même sont forgées par l’environnement qui nous entoure.

Prenons l’exemple du nourrisson.

Est-il capable de penser par lui même ? Il est clair que non puisqu’il n’a encore aucune conscience de ses pensées car aucun vocabulaire n’est encore en son pouvoir.

C’est en grandissant et avec l’influence de son entourage qu’il se forgera ainsi ses opinions.

Ainsi, on peut constater que dès la naissance nos idées sont dirigées par des personnes autres que nous même.

Prenons un exemple précis, si depuis tout petit nos parents ont une certaine opinion politique, il y a de très fortes chances pour qu’en grandissant, on ait les mêmes opinions qu’eux. On pourrait raisonner d’une autre manière.

L’être humain n’est pas parfait et la société a engendré la remise en cause à chaque instant de ses capacités, de ses gouts, de ses opinions, de son apparence etc.

Ainsi, pour ne pas avoir honte face à autrui, on se remet en cause.

La peur du jugement entraine la maniabilité de nos pensées par les autres.

Si j’affirme quelque chose alors que le reste du monde est contre mon affirmation, alors je douterai de ma propre opinion jusqu’à penser que j’ai sûrement tort.

Ou si je doute tout simplement de ma propre théorie, l’influence d’une théorie contraire pourra prendre le dessus sur ma propre pensée.

La honte, la peur d’être critiqué sur son apparence, sur sa personnalité entraine ainsi un doute de nos pensées.

On se façonne donc une toute autre personnalité : ‘’L’enfer c’est les autre’’ (Sartre). Nos pensées peuvent ne pas être maitrisées ou refoulées.

On pourrait prendre des exemples historiques avec des dictateurs qui veulent imposer leur manière de penser, et donc un peuple qui tente de maîtriser leur propre opinion, ou encore l’exemple du rêve qui selon Freud, représente des pensées qui ont étaient refoulées. Leibniz analyse le psychisme et montre qu’avant de penser nos propres pensées, on a de petites perceptions, des a priori dont nous ne sommes pas conscients et qui justement, sont la base de nos pensées.

Ainsi, nos pensées proviendraient d’ a priori , d’une activité. »

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