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"nouveauté" chez DESCARTES

Publié le 16/08/2010

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descartes

 

 ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

 ou même on peut commencer par la pause ou le silence d’une belle voix, car lorsqu’après que la voix qui a commencé a déjà rempli l’oreille, on se sent frappé de nouveau par cette autre qu’on n’attendait point, cette nouveauté attache et lie notre attention.

 Nous n’avons point ci-devant parlé de la pause, parce qu’elle n’est rien de soi, mais cause seulement quelque nouveauté et diversité lorsqu’une voix qu’on a cessé d’entendre, ou qu’on n’avait point encore entendue, vient à commencer.

 mais cela est peu important et ne cause presque jamais aucune nouveauté, si ce n’est dans l’imitation, la conséquence, ou les fugues, et autres contre-points artificiels.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA PREMIERE MÉDITATION.

 et celui qui appelle cela “    recourir à une machine, forger des illusions, chercher des détours et des nouveautés “  , et qui dit que cela est “   indigne de la candeur d’un philosophe et du zèle de la vérité “  , montre bien qu’il ne se veut pas lui-même servir de cette candeur philosophique, ni mettre en usage les raisons, mais seulement donner aux choses le fard et les couleurs de la rhétorique.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 72.

 Et la force dépend de deux choses, à savoir, de la nouveauté, et de ce que le mouvement qu’elle cause a dès son commencement toute sa force.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 127.

 Mais lorsqu’il est naturel, il semble venir de la joie qu’on a de ce qu’on voit ne pouvoir être offensé par le mal dont on est indigné, et, avec cela, de ce qu’on se trouve surpris par la nouveauté ou par la rencontre inopinée de ce mal.

  Correspondance, année 1637, A UN REVEREND PERE JESUITE, 3 octobre 1637.

 Et parce que je sais que la principale raison qui fait que les vôtres rejettent fort soigneusement toutes sortes de nouveautés en matière de philosophie, est la crainte qu’ils ont qu’elles ne causent aussi quelque changement en la théologie, je veux ici particulièrement vous avertir, qu’il n’y a rien du tout à craindre de ce côté-là pour les miens, et que j’ai sujet de rendre grâces à Dieu de ce que les opinions qui m’ont semblé les plus vraies en la physique, par la considération des causes naturelles, ont toujours été celles qui s’accordent le mieux de toutes avec les mystères de la religion ;

  Correspondance, année 1647, REMARQUES SUR LE TITRE, REMARQUES SUR CHAQUE ARTICLE.

 Mais maintenant plusieurs expériences m’obligent de croire que c’est plutôt l’amour de la nouveauté que celle de la vérité qui l’emporte.

  Correspondance, année 1648, REPONSE DE Monsieur DESCARTES. (Cette lettre est adressée à Arnauld), 29 juillet 1648.

 car il ne peut y avoir aucun vestige corporel de cette nouveauté :

 

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