Obéir, est-ce abdiquer sa liberté ?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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pour terminer que l'on peut tout de même garder sa liberté en obéissant, mais à condition d'obéir à ses propres lois.
Nous allons voir dans cette troisième partie qu'en obéissant à soi-même, c'est à dire à ses propres lois, alors on nerenonce pas à sa liberté en obéissant; En effet, pour définir des lois sans renoncer à sa liberté, il faut que les loissoient l'expression de la volonté générale.
On reconnait cet argument chez Rousseau qui est en partie àl'origine(dans les idées), de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1789.
Selon Rousseau, pour censurersa liberté, il faut obéir à des lois que l'on s'est fixé soi même.
En effet, dans ce cas, on obéit à ses désirs, sesenvies donc on ne renonce pas à sa liberté.
Les lois doivent donc être l'expression de la volonté générale.
Lavolonté générale ne correspond pas à la volonté majoritaire.
En effet, la volonté générale, c'est l'intérêt commun àtous les individus.
Par exemple, tous les individus ont eu envie de vivre en société; c'était leur volonté générale.Mais pour trouver la volonté générale, c'est plus difficile.
Il faut donc demander aux individus leur volonté.
Cettevolonté va correspondre à l'opinion qu'il restera à la fin en supposant que les volontés contradictoires s'annulent lesunes les autres.
Cela constituera la volonté générale.
Mais le problème, c'est que certains individus n'expriment pasréellement leur volonté commune car ils auront pu se laisser convaincre par des orateurs.
Leur volonté necorrespondra donc pas réellement à leur propre volonté.
Il faut donc interdire toute communication entre lesindividus au moment du vote pour trouver vraiment la volonté générale.
Cela implique donc d'interdire égalementtous les rassemblements d'individus.
Ces rassemblements seront donc autorisés s'il y en a un grand nombre, demanière à ce qu'aucun groupe ne soit supérieur à un autre.
Cela implique donc qu'il faut que la loi soit faite par lesindividus eux-même et pas par des représentants.
Dans ce cas, on pourra obtenir la volonté générale, et doncétablir des lois pour lesquelles on ne renoncera pas à notre liberté en y obéissant.
Pour conclure, en suivant la définition de la liberté, les individus renoncent, ou non à leur liberté.
En effet, selonHobbes, cela dépend des cas, c'est-à-dire s'il y a un État ou pas.
Selon Locke et J de Maistre, il est plus difficile deconclure car il est difficile de définir des lois satisfaisant tout le monde.
De plus, pour Locke, la définition de laliberté n'est pas la même.
C'est sur cette définition que s'est appuyé la déclaration de 1789.Mais Rousseau soutient l'idée que l'on ne renonce pas à la liberté en obéissant à nos propres lois qui expriment lavolonté générale.
Sujet désiré en échange :
Un objet peut-il être à la fois utile et beau.
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